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En équipeMéthodes et outilsTransitions

Devenez le manager que vous auriez toujours rêvé d’avoir !

par les facilitatrices
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Devenez enfin le manager que vous aimeriez avoir ! Celui que vous aimeriez croiser chaque jour en arrivant au travail. Inspirant, motivant, engageant, faisant évoluer vos compétences, vous accompagnant avec sincérité et altruisme dans votre développement… Vous aimeriez être celui-ci pour votre équipe ? Et rentrer chez vous, chaque soir, en ayant le sentiment de vous être réalisé.e ? 

Vous avez 1000 fois raison ! Nous voulons vous aider à dépoussiérer vos pratiques managériale et à prendre cette nouvelle direction. Parce que nous sommes convaincue que ceux qui resteront dans les anciens modèles vont disparaître. 

La fin du management est déjà annoncée

En France, 69% des salariés ne sont pas engagés dans leur travail. 25% sont même totalement désengagés… Il reste 6%, activement engagés, qui doivent bien se demander comment faire pour motiver le reste de l’équipage …  Seuls 3 collaborateurs sur 10 jugent leur manager “‘bon”, alors que 7 cadres sur 10 s’estiment “bons managers” … Cherchez l’erreur !

Ne pensez-vous pas qu’il est temps de remettre du bon sens dans cette histoire ? 

Le monde d’aujourd’hui n’est plus fait pour le management à l’ancienne, directif, autoritaire, unilatéral. Le management est la discipline de gestion qui a le moins évolué depuis la fin du XIXème siècle et la révolution industrielle !

C’est un ensemble de pratiques qui ont été mises en place pour organiser, commander, coordonner et contrôler le travail dans les entreprises. Ce sont principalement des idées centrées sur la productivité, les processus et les méthodes rationnelles.

Dans un monde “VUCA” (volatile, incertain, complexe et ambigu), ce modèle bureaucratique et autoritaire ne fonctionne plus, et fait même des dégâts ! En France, un salarié sur deux serait épuisé, d’après le Baromètre Santé et Qualité de vie au Travail 2019 de Malakoff Médéric Humanis. Epuisé par l’adaptabilité que nécessite ce monde, épuisé par la surcharge informationnelle, et par le manque d’outils que nous avons pour faire face à ce nouveau contexte. 

Il est plus que nécessaire d’adopter une démarche favorisant l’adaptabilité, la résilience, le prototypage, et surtout, l’abandon du modèle binaire dirigeant – dirigé. 

Les managers le savent : il est temps de transformer leurs pratiques profondément, si ce n’est pas déjà fait. Le marché du travail s’organise aussi dans ce sens : les soft skills et les mad skills  par exemple sont plus que jamais à l’honneur pour les recruteurs.  

Demain, les organisations les plus performantes seront celles qui auront su transformer leur management en profondeur

Les organisations doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux enjeux inédits qui viennent bouleverser des certitudes acquises par plus de 50 ans de relative tranquillité. Les retours d’expériences le montrent : pour s’adapter à ces nouveaux contextes, les managers sont les maillons forts qui permettront à leurs organisation de s’adapter et de se développer avec succès et durabilité. 

POURQUOI la facilitation et la posture du manager-facilitateur est la meilleure option ?

La bonne nouvelle c’est qu’il existe un large champ de possibilités pour transformer les pratiques des managers: on parle ici d’innovation managériale. De quoi s’agit-il ? Essentiellement de postures et d’outils issus de différents univers et qui convergent tous vers un seul but : permettre aux managers et à leurs équipes de réaliser la meilleure version d’eux-mêmes, leur permettre de rentrer chez eux, le soir, en ayant le sentiment de s’être réalisés !

Pourquoi toutes les entreprises n’ont-elles pas déjà massivement formé leurs managers à ces démarches ? Pourquoi, si elles sont si efficaces, ne les voit-on pas dans toutes les écoles de commerces, dans tous les masters en management ? 

C’est tout simplement le principe de la loi de la diffusion de l’innovation de Everett Rogers. 

Cette loi explique que 2% de la population sont des innovateurs, 13,5% des early adopters (les premiers à adopter une innovation), 34% la majorité précoce qui va se l’approprier, 34% la majorité tardive et 16% les trainards ! 

Loi de lLa diffusion de l'innovation

Aujourd’hui, nous sommes en bas de la courbe: quand les early adopters se précipitent sur ces nouvelles manières de manager, et réussissent à mettre en place des choses incroyables dans leurs entreprises. 

La majorité, rigide dans ses anciens modèles, les regarde, moqueuse, critique voire même parfois incisive. Ce ne sont que des originaux, des rêveurs, des utopistes ! 

Mais les chiffres, les retours d’expériences, les performances de ces entreprises montrent qu’ils réussissent et qu’ils ont raison ! Leurs équipes sont plus engagées, plus motivées. Leur capacité de s’adapter aux changements est meilleure. 

Mais que font exactement de si innovant ces entreprises libérées, ces managers-facilitateurs, ces équipes agiles ? Ils transforment leur organisation en remettant le sens, l’humain, et les interactions humaines au centre de leur mission. Et ce faisant, ils offrent la possibilité à tous leurs collaborateurs de donner la meilleure version d’eux-même. 

Souhaitez-vous faire partie de la majorité tardive, des trainards ? Ou préférez-vous faire partie de ceux qui réussissent à tirer profit de ces pratiques innovantes pour transformer leur vie professionnelle ? Pour mobiliser leurs équipes, augmenter la performance et l’adaptabilité de leur organisation ?

Notre parti pris: la facilitation fait partie des outils clés que les managers de demain doivent maîtriser pour développer leur adaptabilité et réussir à faire autrement.

La facilitation pose un cadre sécurisé pour développer l’intelligence collective. Elle permet aux managers d’allier performance individuelle et synergie collective. Elle permet de co-construire le sens, le cadre, les étapes, et donc d’engager profondément chaque membre de l’équipe dans le projet commun.

Pour nous, la facilitation fait partie des indispensables pour les organisations de demain. Elle contribuera à créer un monde dans lequel les managers se réalisent eux-mêmes, tout en donnant la possibilité à chacun des membres de leur équipe de devenir la meilleure version de lui-même.

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En équipeInnover sur la duréeMéthodes et outilsTransitions

Comment créer une vision d’équipe pour engager ses collaborateurs?

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Créer du lien dans votre équipe, construire une vision commune, fixer ensemble des objectifs concrets, favoriser l’échange, la discussion. Vous avez déjà entendu 1000 fois qu’un bon manager doit savoir embarquer et impliquer son équipe pour obtenir le meilleur de chacun. 

OK, l’intention est bonne ! Mais concrètement, je fais comment pour réussir à créer une équipe boostée et motivée ? comment mettre en place une vraie vision d’équipe ?

J’ai envie aujourd’hui de vous proposer quelque chose de très concret, pour commencer. Suivez pas à pas les étapes décrites ici, et vous serez très positivement surpris des résultats que vous obtiendrez !

CO-construisez vraiment la vision commune, le “pourquoi de l’équipe”

Profitez du début d’année, de la rentrée, du lancement d’un nouveau projet pour initier le changement. Réunissez votre équipe au complet lors d’un séminaire d’une ½ journée, ou si vous le pouvez, d’une journée, de préférence hors de votre lieu de travail habituel. 

Il y a 3 objectifs recherchés ici :  

1/ Vider les sacs ! Poser les valises trop lourdes! Exprimer les problèmes. Bref: transformer le “radio moquette” par des mots exprimés à haute et intelligible voix pour afficher ce qui ne va pas.  

2/ Engager l’ensemble de l’équipe dès le départ pour bien visualiser l’objectif, le cap, la vision qui doit les rassembler. Où voulons-nous être dans 12 mois, dans 2 ans ? Daniel Pink explique que 3 dimensions sont de vrais moteurs pour motiver les gens : le sens, la maîtrise et l’autonomie. Le sens est la finalité, l’objectif ultime, le cap vers lequel l’équipe navigue. C’est ici l’occasion d’associer les membres de l’équipe à la définition du sens. Et surtout que ce soit partagé!

3/ Créer du lien, des interactions, faire vivre un moment commun fort et important. 

Ce séminaire est l’occasion de parler tous ensemble durant toute une journée. Avec des outils d’animation basés sur le jeu, sur la collaboration et sur l’intelligence collective, c’est un temps fabuleux pour créer un esprit d’équipe et de cohésion entre les coéquipiers et entre eux et leur manager.

Suivez pas à pas ce déroulé pour obtenir le meilleur de votre équipe

Pour commencer à co-construire le “pourquoi” d’une équipe, plusieurs étapes s’imposent. Cet atelier type en 8 étapes vous permettra d’engager vos collaborateurs sur le long terme. 

1- Un brise-glace pour casser les postures, initier le lien, mettre en route la journée de bonne humeur (un marshmallow challenge, un photolangage, un banana challenge …)

2 – Un anti-problème pour exprimer ce qui ne va pas, ce qui peut être amélioré. 

3 – Un cadrant Agile, pour synthétiser et classer en 4 catégories ce qui va, ce qui ne va pas, ce qui peut être amélioré et les “merci” que chacun a envie de donner aux autres.

4 – Un world café, pour trouver des pistes de solutions pour améliorer concrètement le fonctionnement de l’équipe. 

Une bonne pause déjeuner dans un endroit convivial (Si vous êtes en présentiel, c’est très, très important !)  

5 – Un brise-glace pour relancer la dynamique de l’après-midi (jeu de la balle, des Dingbats, 1-2-3 Clap…)

6-  Un Value Proposition Design, une team ou project box, ou une Cover Story. Tous ces outils ont pour objectif de faire travailler l’équipe à définir ce qui est important pour elle, ce vers quoi elle veut tendre avec le prochain projet, la prochaine année. 

7-  Un Futur Souhaité pour terminer la journée, pour initier un plan d’action à court terme afin de s’organiser et de repartir avec du concret. 

8- N’oubliez pas de célébrer ce succès ! Vous pouvez par exemple permettre à chacun d’exprimer un ressenti suite à la journée, avec un mini atelier Pépites, un ROTI…

Attention, ne vous lancez pas dans ce séminaire collaboratif de construction de vision si…

  • Vous n’avez pas l’intention d’aller plus loin dans la collaboration et la co-construction avec votre équipe. Ils seront totalement embarqués dans votre démarche et voudront continuer dans cette voie, à 300% !
  • Vous n’avez pas l’intention ou la possibilité d’utiliser les idées qui vont en émerger. Ça s’appelle de la facipulation (mélange de facilitation et de manipulation) et il n’y a rien de pire pour perdre la confiance du groupe.

Nos astuces pour que cette journée soit efficace

  • Appropriez-vous le déroulé ci-dessus en testant les outils lors de réunions moins importantes. Adaptez le à vos propres objectifs. Imprimez le et suivez le lors du séminaire.
  • Ensuite, choisissez un lieu suffisamment vaste, accessible, agréable, fonctionnel, lumineux et calme, pour que tout le monde s’y sente bien. 
  • Prévoyez le matériel adéquat pour chaque étape (post-it, feutres, paper boards …)
  • Gérez bien le temps de chaque phase, pour ne pas terminer en retard.
  • Prévoyez d’autres rendez-vous collectifs d’une demi journée chacun, dans les semaines qui suivront. Ils serviront à consolider le lien, à résoudre d’éventuelles difficultés pour mettre les actions à exécution. Une super solution ici est de lancer des groupes de co-développement parmi les membres de l’équipe. 

Et surtout, ayez confiance en vous ! C’est la base de la réussite. N’hésitez pas à nous envoyer vos retours après l’organisation de vos premiers séminaires vision ! 

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Les secrets de ceux qui réussissent à transformer leur job

par Karine Turcin
par Karine Turcin

Comment développer les bonnes pratiques professionnelles pour faire partie des ceux qui cartonnent au boulot ? Vous avez envie de travailler autrement pour avoir une plus grande satisfaction dans votre vie professionnelle ? Vous voulez réussir à régler des conflits, à mieux gérer votre temps, à motiver votre équipe ?

Mieux : vous rêver de transformer votre équipe, votre organisation pour en faire un espace de coopération, d’écoute, de relations sociales de qualité et de performance ?

Changer les pratiques professionnelles, tout le monde dit “Oui !”… mais …

Avec Tiana et Solenne, nous avons rencontré des centaines de personnes dans des dizaines d’organisations. Chaque fois, nous avons constaté un grand désir de changement. Changer les relations au travail, changer le système, changer la direction, le management, les objectifs, les modes d’évaluation.

Ne soyons pas dupes : dans une organisation malveillante, dans un système qui ne fonctionne plus, avec des relations hiérarchiques tendues, et des contraintes extérieures super fortes et menaçantes, nous n’y arriverons pas seuls. Même avec la plus grande des volontés, mon développement personnel vers l’écoute, la bienveillance, l’agilité, la confiance ou encore la motivation ne fera pas beaucoup de poids face aux rouages du système.

Je l’ai vécu moi-même : dans une organisation nocive, j’avais beau faire preuve de toutes les qualités de communication non violente (acquises en formation), ça ne servait à rien. Tout le monde me prenait pour une bisounours. Et chacun continuait à critiquer les autres, à manœuvrer pour de pauvres petits succès, ou bien à dissimuler des infos critiques.

Changer le système pour permettre aux gens de trouver du sens dans leur job

Nous ne pensons pas que la transformation des organisations se fera uniquement grâce aux changements individuels. Le système dans son ensemble doit bouger ! La culture de nos organisations doit évoluer pour intégrer ce principe fondateur de l’agilité: la considération et la valorisation de tous comme des personnes et non comme “ressources”.

Alors comment faire ? Puisque nous ne pouvons pas agir sur le système, sur les process, sur les autres, devons-nous nous résigner ? Devons-nous considérer le temps de travail comme du temps uniquement destiné à gagner de l’argent ? Notre quête de sens devrait-elle se concentrer sur d’autres aspects de notre vie, plus gratifiants, avec plus de reconnaissance ?

Nous sommes convaincues du contraire. Et voici ce que nous avons décidé: partager avec vous les idées que nous recueillons auprès de tous nos clients lors de nos interventions. Nous voulons vous offrir le résultat de nos 50 années d’expériences cumulées auprès d’organisations publiques et privées !

Idée n°1: si tu ne peux pas changer le système dans sa globalité, commence par agir sur ton entourage immédiat. 

Dans de nombreuses organisations, nous avons rencontré des managers et des collaborateurs qui avaient renoncé à transformer leur organisation. Toutefois, ils n’avaient pas abandonné leur idée de faire autrement… Ils travaillaient à faire évoluer leur équipe de proximité, un proche noyau de collègues, de prestataires, de fournisseurs. Chez un sous-traitant de l’aérospatiale, un manager super motivé et lassé d’attendre le feu vert de la hiérarchie, a pris en main sa petite équipe. Il l’a convertie à de nouvelles pratiques professionnelles : ensemble ils ont repensé leurs bureaux (lui-même a quitté le sien pour s’installer avec eux), ils ont repensé leur manière de s’organiser entre eux, leur flux de travail, leur temps de convivialité. Ils n’ont plus demandé la permission, ils ont contourné le système et désobéi à la règle implicite de passivité.

L’équipe doit être au centre de la transformation des organisations

Cette équipe a rapidement intrigué le reste de l’organisation, tant par son fonctionnement que par ses résultats (super bons). Elle est ensuite devenu un modèle envié par les autres collaborateurs.  Ce n’est qu’après de longs mois que leur mode de travail a petit à petit essaimé dans le reste de l’organisation. Mais ça a marché !

Nous en gardons cette idée centrale : un changement de culture d’entreprise peut commencer à la périphérie, en gagnant petit à petit le centre par contagion. Mais la condition sine qua non est d’avoir une équipe comme point de départ, et non un seul individu.

Dans de prochains articles, nous partagerons avec vous deux autres tips collectés sur le terrain. Comment adopter un état d’esprit propice à la transformation de vos pratiques. Et comment ancrer une nouvelle pratique dans la culture de votre équipe.

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Rendre visible la transformation
Innover sur la duréeTransitions

Innover sur la durée #2: Rendre visible l’intelligence collective

par Karine Turcin
par Karine Turcin

Suite de notre série d’articles sur la question clé de l’innovation managériale : comment conduire le changement sur la durée ?

Nous sommes allées écouter du côté du groupe d’assurance mutualiste COVEA. L’une des idées qui nous a interpellées est la nécessité de rendre visible le plus largement possible la démarche de transformation.

Une entreprise en cours de transformation via l’intelligence collective

COVEA mène de front plusieurs transformations (culturelle, sociale, business et managériale) et doit mobiliser près 21000 collaborateurs dans cette démarche. La volonté du groupe est de sortir d’une logique descendante en mettant en œuvre la fameuse devise de FAVI : c’est celui qui fait qui sait. Ainsi,  la conduite du changement s’appuie sur le développement du management collaboratif via l’intelligence collective. Le tout expérimenté dans plusieurs dispositifs (Covea Campus, un Pôle d’Experts, du co-développement, les 30 minutes Transfo…).

Rendre visible le changement en embarquant le plus grand nombre de collaborateurs 

Comme présenté lors des dernières Rencontres Internationales de la Transformation (ESSEC),  David Porcheron – Directeur Dynamique Interne du groupe – est convaincu que l’un des moteurs de cette mise en visibilité est d’impliquer le plus grand nombre possible de collaborateurs :

  • 250 participants  embarquent chaque année dans l’université d’entreprise Covea Campus,
  • 300 personnes sont formées sur la même période au co-développement,
  • et des dizaines d’autres participent aux autres dispositifs mis en place.

Ainsi, l’intelligence collective n’est plus l’apanage de certains initiés mais devient petit à petit une culture commune. Le chantier mené par COVEA consiste donc  à rendre visible l’intelligence collective déployée dans les différents dispositifs.

La communication interne, un levier pour favoriser le changement de pratiques à grande échelle

Pour mettre en mouvement l’ensemble de l’organisation, la communication, interne et externe, est un vrai levier de diffusion des pratiques. La mise en récit des projets permet l’explication des processus et des ateliers. La présentation des résultats obtenus et les témoignages des participants créent l’adhésion et développent les nouvelles pratiques individuelles et collectives. Pour l’assureur, cette visibilité se décline de différentes manières : en l’affichant clairement sur leur site officiel, en participant à des projets de recherche comme La Chaire ESSEC du Changement, ou encore en mobilisant leurs outils de communication interne.

Vous êtes vous aussi engagé dans une démarche de transformation avec votre organisation. Et bien sûr, vous souhaitez ancrer cette démarche sur la durée. Questionnez-vous: quel pourcentage de collaborateurs avez-vous mobilisé dans le processus ? Votre communication interne s’en fait-elle le relai, ou ce projet-il est encore en discrète expérimentation ?

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Innover sur la durée #1: mener des ateliers collaboratifs sur de vrais projets complexes

par Karine Turcin
par Karine Turcin

Connaissez-vous des gens qui ont commencé un régime et qui ont craqué sur une tablette de chocolat au bout de 15 jours ? D’autres résolus à faire du sport et dont la carte d’abonnement au club du quartier est oubliée au fond d’un sac ? Oui, les bonnes résolutions du 1er janvier, nous en avons tous pris… Et bien pour la transformation des organisations, c’est la même chose. On y croit fort au début, on est super motivé. Et puis, peu à peu…

La transformation managériale ne doit pas être une bonne résolution de plus !

La perspective d’avoir de nouveaux outils pour nous permettre de gagner en performance et en qualité de vie professionnelle, peut être un superbe moteur de changement; à l’inverse, décevoir des attentes de changement peut se révéler un frein très puissant à l’avenir pour toute nouvelle tentative d’innovation.  Il ne faut pas promettre à ses collaborateurs que les choses vont changer si ce n’est pas réellement le cas. Nous avons tous déjà été déçus et démotivés par une expérience de changement ratée.

Quelles sont les solutions pour maintenir une dynamique de transformation dans la durée ?

C’est la question récurrente des organisations tentées de faire le grand – ou petit pas – vers une transformation. Il n’y a pas de solution miracle, mais une volonté sans cesse renouvelée, une intention et un cap à garder collectivement! C’est un point sur lequel nous travaillons dans tous nos accompagnements. Dans cette série d’articles, nous vous proposons des retours d’expérience d’organisations, d’équipes ou de personnes impliquées dans des périodes de transition, de l’ensemble de la ligne managériale au comité de direction.

La première condition de réussite : travailler sur de vrais grands projets complexes

C’est une idée captée lors des Rencontres Internationales de la Transformation (RIT) organisées par l’ESSEC en septembre 2019. Frédéric Daubié, fondateur du Business Lab d’Air Liquide, y a présenté la stratégie d’innovation de l’entreprise. Selon lui, pour développer et implanter de réelles pratiques collaboratives bien implantées dans la culture de l’organisation, il faut commencer par des projets réellement complexes, c’est à dire qui impliquent au moins 12 parties prenantes différentes, internes ou externes. Pourquoi ? Principalement pour deux raisons.

Pour l’effet Wahoo! du résultat de l’intelligence collective

Parce que c’est dans ces situations que chacun peut mesurer le réel impact des outils et des méthodes de l’intelligence collective. Les participants et les commanditaires se rendent alors compte de l’intérêt immense de ces pratiques alternatives parce que :

  • un atelier sur la vision permet d’aligner les intentions, favorise l’engagement et réduit les risques de conflits.
  • des  ateliers de créativité donnent à chacun l’occasion d’exprimer des idées pour des résultats souvent bluffants
  • des outils de co-décision et de co-construction rendent possible la mise en marche rapide de projets complexes, bien plus efficaces que les outils traditionnels

Pour l’effet “se jeter dans la piscine pour apprendre à nager”

La deuxième raison qui explique que les projets complexes sont un très bon terrain de jeu pour mettre en place de nouvelles méthodes de travail est le réalisme forcé de la situation. Ici, pas de simulation, pas de “ce n’est pas grave si ça plante”. On ne fait pas “joujou” avec des post-it pour le fun, on ne bricole pas avec des feutres, on ne perd pas de temps à se connaître lors d’un ice-breaker douteux. On travaille, pour de vrai !

Notre avis sur ces observations :  les premiers ateliers de formation et d’expérimentation des méthodes d’intelligence collective et de facilitation doivent être, le plus souvent possible, construits autour de problématiques réelles de l’organisation. On travaille, on ne fait pas semblant, même si c’est – souvent – dans la bonne humeur !

Et vous, pensez-vous qu’il vaut mieux commencer en se jetant dans le grand bain, ou bien tester sur des projets avec des enjeux de faible importance ?

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L’Intelligence collective, quelle définition selon vous ?

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous une partie de la définition de l’intelligence collective telle qu’elle nous a été présentée lors des Rencontres Internationales de la Transformation*. Cette journée, axée sur le thème des modes collaboratifs et de l’intelligence collective, a débuté par une intervention à multi-voix autour de la définition de l’intelligence collective. Voici les différents axes soulignés tour à tour par les conférenciers.

L’intelligence collective se base sur des principes de collaboration.

Le collaboratif peut prendre différentes formes selon qu’’il concerne tout ou partie d’une organisation,  s’il reste consultatif ou s’il devient un vrai levier de décision. Par exemple, le co-développement est une méthode de travail collaborative où les participants sont consultés (ils ne sont pas décisionnaires). La démarche concerne un petit groupe de personnes impliquées. La RSE, quant à elle, reste consultative, pas toujours décisionnaire. Elle a vocation à concerner l’ensemble de l’entreprise. Lorsque le travail collaboratif s’étend à l’échelle d’une entreprise, avec une redistribution et une décentralisation du pouvoir de décision, alors on peut parler de sociocratie ou d’holacratie.

Cette notion de travail participatif ou collaboratif  n’est  pas nouvelle :  elle été abordée pour la première fois en 1924 par Mary Parker Follet. Elle décrit dans son livre Creative Experience l’intérêt de la constitution d’équipes autonomes pour lutter contre le Taylorisme. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui demandent à participer, à travailler en groupe autonome. Cela signifie avoir un pouvoir de décision à son échelle, sur une partie de l’organisation. Le tout est donc de savoir jusqu’où les instances décisionnelles traditionnelles d’une organisation sont prêtes à voir se développer ce processus.

Pour citer Jean-Marie Peretti, professeur et chercheur à l’ESSEC : « nous sommes dans une société du co ». L’intelligence collective consiste ainsi à augmenter la capacité de compréhension et d’action d’un groupe. Mais pas que !

L’intelligence collective, c’est aussi un apprentissage individuel et collectif.

L’intelligence collective, ce n’est pas seulement de la réflexion et des idées mises en commun. Pour compléter la définition, l’intelligence collective inclut un processus d’apprentissage, à la fois individuel et collectif. Elle doit mener à l’amélioration générale des pratiques professionnelles de chacun et du groupe.

L’intelligence collective va de pair avec la qualité relationnelle, source de performance.

Réduire l’intelligence collective à un travail participatif serait une erreur. Certes, l’intelligence collective introduit du participatif mais c’est bien plus que ça ! L’intelligence collective doit surtout servir l’efficacité. Or la qualité relationnelle qu’elle induit est source de performance. Cette notion de performance est essentielle. Elle se mesure avec des indicateurs et va se renforcer grâce à la loi PACTE – Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises.

Ikujiro Nonaka et Hirotaka Takeuchi proposent le modèle du SECI pour expliquer et gérer efficacement la dynamique de création de connaissances. La première étape qu’ils proposent est la socialisation des membres d’une équipe. Cela signifie se connaître, partager la connaissance tacite par des échanges, en tête-à-tête ou via des expériences partagées.

L’intelligence collective se cultive et se propage.

Enfin, comme le dit très bien David Porcheron, directeur de la dynamique interne chez Covéa : « L’intelligence collective ne se déploie pas, elle s’essaime. C’est donc plus un travail de jardinier, que celui d’un informaticien. » Chez Airbus, on dit que l’intelligence collective se dissémine. La métaphore est aussi intéressante. Le défi de l’intelligence collective est donc double : faciliter la pratique au quotidien et passer à l’échelle par une méthode de diffusion douce et progressive !

Les conférenciers se sont accordé pour souligner que nous n’avons pas toujours besoin d’intelligence collective. Il est préférable de ne pas l’invoquer si cela n’est pas nécessaire. Trois critères pour solliciter l’intelligence collective : une grande question, à aborder avec un grand nombre d’acteurs,  et sur un temps court. Elle doit alors aboutir sur un livrable utile pour la suite de la démarche.

Et vous? Quelle est votre définition de l’intelligence collective ?

* Organisées en septembre 2019 par la Chaire ESSEC du changement et la Chaire ESSEC IMEO (Innovation Managériale et Excellence Opérationnelle).

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