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Méthodes et outils

Méthodes et outilsOrganisation personnelle

5 outils pour gagner du temps au travail

par Karine Turcin
par Karine Turcin

Lassé.e de tous ces articles qui vous propose comme solution miracle de prioriser ou de faire des to-do lists ? Voici 5 outils concrets qui vous feront réellement gagner du temps !

Les bienfaits de la méthode Pomodoro

Gagner du temps passe aussi par le fait de mieux s’organiser, et de ne pas travailler à fond jusqu’à avoir le cerveau qui flanche. Le test de vigilance de Mackworth a prouvé que la concentration descend très rapidement dès la 30eme minute. Alors pourquoi se forcer à rester attentif ? La méthode Pomodoro nous propose le meilleur moyen selon Francesco Cirillo, son créateur, de rester concentré. Il faudrait travailler 25 minutes intensivement, puis se reposer et faire autre chose pendant 5 minutes. Tous les quatre cycles de travail, prendre une pause plus longue, de 15 à 20 minutes. Productivité accrue et fatigue mentale éradiquée, garantie !

Les astuces de la méthode Scrum

Gagner du temps, c’est aussi gérer ses projets de façon efficace ! La méthode Scrum nous propose plusieurs outils dans ce sens. Si elle n’est pas entièrement applicable à votre projet, il est possible d’en récupérer certains éléments. Par exemple, les sprints peuvent être une solution ! Il s’agit de se donner des temps de travail courts (de 30 minutes pour les petits projets sur une journée, à 4 semaines pour les projets de longue haleine). A la fin de chaque sprint, une action concrète doit être réalisée. Le projet est alors découpé en différentes séquences dont on peut voir le bout.
Un autre outil de Scrum intéressant : le daily meeting. Il s’agit d’une petite réunion quotidienne, durant laquelle l’équipe échange sur le projet. Le principe : trois questions sont posées dans les 15 minutes de réunion : Ce que j’ai fait hier, les difficultés que je rencontre, et ce que je vais faire aujourd’hui. Fini les réunions de 4 heures toutes les semaines !

Une solution simple : numériser facilement ses notes

Numériser vos notes de réunion, vos dessins sur paper board, ou vos schémas pour vos projets, c’est très utile mais c’est long et fastidieux ! Voici deux astuces pour vous simplifier la vie : l’outil “Numériser” de Google Drive, et celui de Microsoft, Office Lens. Les deux vous permettent de prendre en photo vos notes, modifier vos images, les enregistrer en pdf en deux clics. Vous pouvez ensuite les envoyer directement par mail.

Devenir un roi de l’organisation avec Trello

Pas de to-do lists, c’est ce qu’avait dit. Mais je déroge à la règle pour vous présenter un outil très utile ! Trello vous permet de créer des tableaux avec différentes listes correspondant à des thématiques, ou des états d’avancement. Dans chaque liste, vous mettrez vos cartes, c’est-à-dire vos différentes tâches. Aux cartes peuvent être accrochés des liens, des documents, des checklists… C’est très complet, facile d’utilisation, et vous pouvez travailler en collaboration avec plusieurs personnes sur le même tableau.

Découvrir la matrice d’Eisenhower

Et on termine sur une note plus classique. En effet, pour gagner du temps il faut aussi prioriser. Mais bien prioriser ! Et en cela, la matrice d’Eisenhower est un excellent outil. Elle permet de classer nos tâches en fonction de leur degrés d’urgence (en abscisse) et de leur niveau d’importance (en ordonnée). Apparaît ainsi ce qu’on doit traiter en priorité, ce qu’il faut planifier, déléguer, et ce qu’on peut laisser de côté.

Nous espérons que tous ces outils vont ont été utiles ! Et vous, lesquels utilisez-vous ?

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Exemple de mind map
En équipeMéthodes et outilsOrganisation personnelle

Dynamisez vos restitutions grâce au mind mapping !

par Tiana Castelneau
par Tiana Castelneau

Vos restitutions classiques en réunion ne sont pas assez claires ? Vous vous perdez dans vos notes ? Alors ajoutez-y du visuel et découvrez le mind mapping !

Voir, c’est déjà comprendre à moitié

Dans notre société moderne, le temps d’attention des personnes est de plus en plus court à cause des trop nombreux stimuli, notamment électroniques. Pour être compris, il faut donc savoir envoyer un maximum d’informations en un minimum de temps. C’est dans ce contexte que les différentes méthodes de management visuel sont nées, bien que les techniques de visualisation de l’information existent en fait depuis la nuit des temps.

Dessin de la grotte de Lascaux
Dessin de la grotte de Lascaux

Facilitation graphique à Lascaux

Parmi toutes ces techniques,le mind mapping occupe une place de choix

Les mind maps (ou cartes heuristiques, cartes mentales) sont des représentations visuelles d’idées. Elles sont reliées en arborescence pour imiter le schéma de pensée non linéaire du cerveau. Ainsi, on évite d’écrire toutes les idées à la suite comme des notes classiques. Le concept a été créé par Tony Buzan en 1970, diplômé en psychologie, et mathématiques.

Comment faire une mind map ?

La carte heuristique peut ressembler à un réseau neuronal, ou à un arbre plein de branches. On y met au centre ce qu’on appelle le coeur de carte (le sujet principal) et on en fait partir des idées qu’on fera graviter autour. De chaque notion sortira de nouvelles idées qu’on écrira aussi, et c’est ainsi qu’on forme une mind map ! Il faut néanmoins garder en tête qu’une mind map doit être lisible et claire. Nous privilégions donc les mots ou les expressions clés aux longues phrases.

Exemple de mind map
Exemple de mind map

Une mind map pour mieux comprendre l’outil QQOQCP

Comment améliorer vos mind maps ?

Le visuel est généralement plus simple à traiter par le cerveau. Donc afin de rendre sa carte plus claire et facile à mémoriser, il est possible d’y ajouter des couleurs. Chaque branche ou chaque niveau d’information peuvent être d’une couleur différente. Il est aussi très intéressant d’y ajouter des pictogrammes. Pas de panique : nul besoin d’être un artiste, quelques formes simples peuvent suffire.

Pour conclure, les cartes mentales peuvent avoir de nombreuses utilités : to do list, feuille d’action, diagnostic, présenter des informations, prendre des notes… Vous pouvez les adapter à tous vos besoins.

Alors, pourquoi ne pas tenter ?

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BusinessEn équipeMéthodes et outils

Serious game : focus sur la cubification

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Nous l’avons testé pour vous et ça marche ! Voici un serious game génial à utiliser sans modération, seul ou en grand nombre, pour trouver de nouvelles idées : la CUBIFICATION !! Alors je vous raconte …  

La cubification, un casse-tête revisité

Cette méthode a été créée par Hélène Michel, Game designer et professeur en management de l’innovation à Grenoble Ecole de Management.  Sa recette ? Associer le Rubik’s Cube et le storytelling. Déjà testée et approuvée par de nombreuses entreprises telles que MAPED, Somfy, Cap Gemini ou encore la Bibliothèque Nationale de France, la cubification est une méthode originale, très opérationnelle et facile à mettre en œuvre.

Le principe : 6 faces, 54 idées, un million de possibilités!

Ce jeu associe à la fois le rubik’s cube et le story telling. Il se décompose en 2 temps :

  1. La création du modèle, ou concrètement, le remplissage du cube : 6 faces correspondant à 6 éléments constitutifs de la future proposition d’idée : l’utilisateur, le lieu, la ressource, le game changer, l’avantage et le modèle de revenu.
  2.  La génération d’idées : l’équipe mélange le cube pour combiner les 6 dimensions du modèle et faire émerger une ou plusieurs propositions, plus ou moins disruptives. Proposition qu’elle va présenter à l’ensemble du groupe en racontant une histoire.

Le but du jeu : laisser libre cours à son imagination pour raconter une histoire sur la base des éléments retenus grâce au hasard.

Ici pas de gagnant ou de perdant. Le but est que chaque équipe présente ses contes d’innovation, que les autres participants enrichissent les scénarios ou éventuellement rebondissent sur des premières idées pour créer de nouvelles histoires. C’est vraiment un jeu collaboratif où tout le monde gagne car tout le monde est doté d’un cerveau et peut donc proposer des éléments constitutifs de l’histoire.

A la fin? Riches de toutes les propositions de contes, le groupe priorise selon des critères qui sont aussi définis collectivement (coup de coeur, niveau de disruption, faisabilité à court terme, investissement financier…).

Mais alors dans quels contextes utiliser ce serious game ?

Les terrains de jeux sont multiples et dépendent à la fois du nombre de joueurs et du niveau d’avancement du projet.

Entrepreneur ? Vous souhaitez créer et enrichir votre première offre ? Jouez !

Dirigeant / Manager ? Vous souhaitez développer l’offre de votre entreprise pour explorer de nouveaux marchés, innover pour saisir de nouvelles opportunités ? Jouez !

Chef de projet ? Vous souhaitez mettre en action votre équipe, favoriser sa créativité, développer son agilité pour faire émerger de nouveaux angles de vue ? Jouez !

Consultants ? Vous accompagner des groupes de travail pour repenser la stratégie d’entreprise ? Jouez !

En reconversion ? Vous souhaitez imaginer de nouvelles trajectoires pour votre carrière professionnelle ? Jouez !

Cette approche permet de produire en un temps record, un maximum d’idées qui seront ensuite enrichies, modélisées, prototypées mais surtout testées auprès des utilisateurs avant d’être concrètement développées.

Pour répondre à quels objectifs ? Pour accueillir de nouveaux modes de management, pour innover, expérimenter de nouvelles approches de créativité mais surtout, résoudre de manière ludique de vraies problématiques !

Car oui, tout le monde est créatif.

Comme disait Einstein, la créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse….

Envie d’expérimenter ? Rdv à la Fabrique du Changement à Bordeaux le 28 mai prochain https://www.lafabriqueduchangement.events/bordeaux/

En savoir  + : TEDx – Sur le chemin de la confiance

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BusinessEn équipeMéthodes et outils

Serious Games : Managers / Entrepreneurs, innovez en jouant !

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Beaucoup de choses ont déjà pu être écrites sur les jeux dits « sérieux » en entreprise. Parfois décriés, parfois adoubés,  leur intérêt est souvent encore méconnu. Mais qu’en est-il vraiment ? Le jeu peut-il devenir un vrai levier d’implication et de motivation de vos collaborateurs ?

Grâce aux mécanismes du ludique dans un environnement sérieux, il est réellement possible d’impulser une nouvelle énergie, de booster vos troupes. Vous pouvez, par le jeu, devenir plus innovants, avec une vraie démarche d’intelligence collective. Vous en doutez ?

Je vais essayer de vous convaincre de la pertinence du sujet.

Le jeu est un moteur pour l’individu …

Pourquoi le jeu est pertinent dans un environnement professionnel me direz-vous ? Déjà parce qu’il motive les individus car il leur permet de relever un défi, de jouer un rôle, de se livrer au hasard, de titiller leur esprit de compétition, d’agir collectivement ou encore d’être reconnu.

… et un superbe élément de cohésion de groupe!

En effet, les enjeux de la gamification en management sont multiples. Le jeu est intéressant parce qu’il casse les codes. Il offre l’opportunité de travailler différemment, de favoriser la constitution d’équipes nouvelles, transversales. Il permet à chacun de prendre confiance en ses capacités et ainsi de participer quelque soit son poste ou son niveau hiérarchique.  Il permet de se professionnaliser, de prendre des décisions, de devenir acteur, de contribuer à l’innovation selon des règles pré-établies collectivement.

Le recours au jeu dans des situations non ludiques est de plus en plus fréquent  en formation, recrutement, gestion des connaissances, innovation ou encore recherche scientifique… Les serious games sont aujourd’hui utilisés dans plein de secteurs d’activités et sous différentes formes (application, en ligne, escape game…).

Avec le serious game, on ne peut pas tricher !  

C’est une approche qui mise sur le ludique et donc pris par le jeu, les participants révèlent le côté authentique de leur personnalité. L’esbroufe ou la simulation ne tiennent pas dans la durée. Et cela en devient ainsi un vrai levier pour étudier en situation réelle les capacités de chacun à gérer la complexité, la difficulté, l’esprit de compétition, ou d’entraide, la créativité…

Bref, les points positifs et les effets bénéfiques sur une équipe sont nombreux. Le renforcement des liens se fait dans une ambiance conviviale qui sort du cadre. Les moments joués et vécus ainsi ensemble s’inscrivent dans les faits marquants de la vie d’une entreprise ou d’une équipe.

En résumé, les serious games sont des outils qui permettent de resserrer les liens d’une équipe tout en trouver des solutions à des problématiques concrètes de la vie d’une organisation.

Alors à quand un serious games pour votre prochain séminaire ?

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Méthodes et outils

5 astuces pour punker, dès demain, vos réunions au boulot.

par les facilitatrices
par les facilitatrices

 

Bonjour !

Aujourd’hui, ce que vous souhaitez, plus que tout, c’est transformer vos réunions, les rendre plus efficaces et moins longues.

Et vous avez raison ! Parce que ces temps interminables où aucune décision n’est prise rendent tout le monde fou.

Parce que plus personne n’écoute…

Parce que la présentation de 50 slides de Denise a encore endormi tout le monde …

Parce que tout le monde en profite pour répondre à ses mails…

Parce que ça coûte aussi un peu cher, à la fin, tout ce temps perdu…

Alors voici 5 astuces pour punker, dès demain, vos réunions au boulot.

Affichez clairement l’ordre du jour !

Ok c’est pas très fun, c’est tout bête, c’est tout simple, mais ça marche !

Mais dis, Karine, l’ordre du jour, c’est quoi ?

C’est le sujet de la réunion, ce dont vous allez parler. Si ce n’est pas clairement précisé, et bien on parle … d’autre chose! Et au bout du temps imparti à la réunion (le maximum jusqu’à épuisement…), chacun repart travailler, et personne n’a répondu à la question…

Alors, fixez un ordre du jour clair, envoyez-le à l’avance aux participants, et affichez-le en grand dans la salle de réunion!

Affichez, on vous dit, affichez…

Les mots et les idées qui ne sont pas écrites s’envolent. C’est la base de notre travail de facilitatrices. Tout ce qui est important doit donc être noté. Le meilleur moyen de tout conserver, c’est d’utiliser des templates ou cadres visuels que vous avez pré-dessinés (une frise chronologique, une mindmap, un arbre à idées…) et de coller dessus les bonnes idées sur des posts-it (ou des petits papiers avec un bout de scotch).Si vous avez une salle de réunion attitrée (veinards!), gardez les idées affichées, vous en serez inspiré.e.s la prochaine fois (on appelle aussi ça une Obeya, promis, nous en parlerons bientôt sur ce blog.).

Soyez ambitieux.se: limitez vous à 3 sujets par réunion

Pourquoi ambitieux ? Parce qu’il faudra les terminer, ces 3 sujets. Aller au bout, y répondre, creuser les idées. Et si nous avons 10 sujets à traiter en 2h, c’est sûr, c’est certain, le premier fera l’objet de longs débats, et, les 9 derniers, on en parlera (pas) trop peu. Alors, limitez-vous, et allez jusqu’au bout !

Restez debout …

Oui, debout. Pour des réunions quotidiennes, des debriefs, des discussions flash pour prendre des décisions rapides. Rester debout, avec du mobilier approprié (mange-debout) ou même en se promenant (dans le parc d’à côté?) permet d’être dynamique, de ne pas piquer du nez sur son smartphone, et de faire court ! Les anglophones appellent ça les “stand-up meeting”. Mais “réunion debout”, ça marche aussi !

Jouez pour décider

Tout le monde a gardé une âme d’enfant. Et rien de mieux que le jeu pour stimuler les participants et les inciter à participer et à donner des idées! Les anglophones disent “serious games”, parce que l’objectif c’est quand même d’être sérieux, mais en s’amusant. Il existe nombre de livres qui présentent des jeux sérieux pour stimuler la créativité, réaliser des diagnostics, faire du team building, ou encore préparer un plan d’actionNotre référence préférée en ce moment : Gamestorming – Jouer Pour Innover, de James Macanufo et Sunni Brown.  Mais promis, nous vous en donnerons plein d’autres, très bientôt!

Nous sommes 3 facilitatrices convaincues que la facilitation, par les outils et les postures qu’elle utilise, est un trésor que nous nous devons de partager ! Vous trouverez au fil des semaines dans ce blog nos retours d’expériences, nos astuces, nos coups de cœur, nos cas d’usage.

N’hésitez pas à les piocher, reproduire, tester et à raconter ici vos propres expériences.

Copier, c’est apprendre !

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Facilitation graphique
BusinessMéthodes et outilsVis ma vie de Facilitatrice

Le Management Visuel, j’adore!

par Tiana Castelneau
par Tiana Castelneau

Le management visuel vient de la culture anglo-saxonne et il est issu du Lean Management, utilisé dans les années 50 dans les usines Toyota. Dans les années 70, c’est au tour de Tony Buzan de modéliser le mind mapping et à David Sibbet de proposer les premières façons de modéliser des process de travail collaboratif. Les bases de la facilitation graphique sont posées et sont en anglais.

C’est la raison pour laquelle tous les termes utilisés sont anglais et ne sont pas forcement traduits de la même manière en France où ces pratiques sont encore en plein développement. On les confond souvent avec des pratiques artistiques. J’ai d’ailleurs eu une formation en école d’art, sans avoir le moindre module en facilitation graphique… c’est la raison pour laquelle je peux affirmer qu’il n’est pas nécessaire de savoir dessiner pour utiliser les méthodes et les outils visuels en entreprise!

Le management visuel dont la facilitation graphique est issue, est une méthodologie de visualisation. Elle utilise des phrases, très courtes avec très peu de mots clés. Un amoncellement de mots clés ne nous éclairent pas sur le contexte et la signification exacte des idées. Des symboles, des dessins très simples et des phrases courtes, modélisées ensemble en grand format, nous donne une vision globale d’un projet, la vision macro et micro en même temps.  Avoir la possibilité en un coup d’oeil de comprendre où l’on doit aller, nous donne la possibilité d’y arriver. C’est vraiment l’idée que sans compréhension d’un projet, il ne peut pas y avoir d’adhésion ou de motivation. Notre cerveau est avide d’images et il retient ( de 5 à 10 fois selon les chapelles…) plus d’informations visuelles qu’orales. Ce qui permet de réduire les temps de réunions et de favoriser le passage à l’action.

Suivant les situations, on utilise des méthodes différentes, voici quelques exemples :

  • Si l’on veut prendre des notes personnelles pendant une conférence ou une réunion dont on ne sait rien, on utilise les #sketchnotes (croquis notes pour les canadiens) On travaille son écoute active, et on note de manière synthétique ce que l’on comprend, agrémenté de petits dessins. Mémorisation garantie!
  • Si l’on veut faire un compte rendu visuel, pour un groupe présent on utilise le #Scribing. C’est une prise de note live avec un sujet qui nous a été communiqué par le client pour préparé notre base graphique et comprendre le jargon interne.
  • S’il faut accompagner visuellement un process de travail ( réunion Vision, Stratégie, etc…), on collabore avec un facilitateur et on se met d’accord sur le livrable attendu par le client.
  • Si les clients ont besoin de posters de récolte pour des réunions visuelles sans nous, mais pour leurs pratiques quotidiennes, cela fait partie des travaux visuels qui peuvent se faire en atelier avec remise numérique pour impression au besoin par le client.
  • Si un ville ou une organisation a besoin de communiquer sur l’avancement d’un projet, c’est également tout un travail d’atelier pour s’intégrer à un scénographie. Il faut modéliser et expliquer le plus simplement possible des idées qui seront imprimées sur différents supports et formats pour un affichage intérieur ou extérieur.

Les avantages de l’utilisation des différentes méthodes de facilitation graphique:

  • Avoir une vision claire de son activité, ses objectifs, sa stratégie, ses valeurs ou son histoire…
  • Avoir une vision claire des activités de chaque équipe, composante de la dimension collective du travail.
  • Identifier les causes d’écarts entre les théories de départ et la mise en œuvre
  • Accompagner les process et rendre visibles toutes les interconnexions nécessaires à l’émergence de l’intelligence collective
  • Remettre le Feed-back continuel au gout du jour pour un management plus harmonieux
  • Avoir un compte rendu visuel plus impactant qu’un rapport écrit que personne ne lira…

Sans oublier que la mixité apporte de la richesse…

N’hésitez pas à mélanger les méthodes pour une adaptation créative optimale à un monde des affaires complexes et en évolution constante.

Mélangez les méthodes agiles, les différentes méthodes de cartographie de l’information comme le Mind Mapping, les méthodes japonaises comme le Kanban… Mettez en place des Obeya (salle de créativité) … Ce sont autant d’outils et de méthodes visuelles qui mettrons les équipes dans une dynamique collaborative.

Je milite au quotidien pour la démocratisation des techniques de facilitation graphique en entreprise grâce à l’aide d’un nombre de plus en plus élevé, d’utilisateurs, de passionnés et de clients motivés qui sont des relais sur le terrain.

C’est l’union de nos forces sur l’accompagnement des projets, qui crée de la valeur.

Et je remercie chaleureusement mes clients qui acceptent les processus de co-construction pour developper nos capacités ensemble. Travailler avec des méthodes de Facilitation Graphique dans une organisation apprenante et le plus enthousiasmant des quotidiens professionnels!

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Méthodes et outils

Les 5 erreurs à commettre (et leurs parades) pour rater à coup sûr sa réunion !

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Vous vivez des réunions parfaites. Chaque semaine, vous les enchaînez et elles sont toutes fascinantes, vous êtes captivé à chaque minute et vous n’êtes pas sorti de l’une qu’il vous tarde déjà la suivante. Vous en ressortez boosté pour des jours entiers, avec une motivation au plus haut et une liste claire de ce que vous devez faire parce qu’elles sont toutes au top de l’efficacité ?!

Oui mais bien sûr !! Allez à d’autres !!

Alors pour faire un pas et stopper l’hémorragie de la réunionite aigüe, voici les 5 erreurs que l’on retrouve (très) souvent et qui sont rédhibitoires ou incontournables pour une réunion. Tout est histoire de point de vue.

1. Ne pas respecter les horaires

Ça n’a l’air de rien mais commencer avec 15 minutes de retard, pour finir avec une demi-heure ou 45 minutes. Non, trop c’est trop.

Par respect, envers vous-même et celui des participants, il est vraiment important de se montrer ponctuel. Cette bonne habitude ne se prend pas du jour au lendemain. en revanche, le fait de savoir que les réunions commencent et surtout se terminent à l’heure amène une discipline positive, et une mobilisation différente des participants. C’est un peu comme quand nous avons rendez-vous chez le dentiste. On sait à quelle heure est notre rendez-vous mais on ne sait jamais à quelle heure on va en sortir et c’est jamais très agréable.

Donc c’est tout simple, on commence à l’heure et dès le début de la réunion, on s’accorde sur l’heure de fin (et éventuels décalages), même si cela a déjà été mentionné dans l’envoi de l’ordre du jour. Il en va du bon déroulement de la réunion mais aussi de la journée de chacun. Une proposition pour vous y aider est d’utiliser un time keeper.

2. Ne pas fixer d’objectifs à la réunion

Ca semble saugrenue mais cela arrive tellement souvent. Combien de fois nous sommes-nous dit “pour quelles raisons je vais à cette réunion?” “ Et au final, qu’en est-il sorti?” “des décisions ont-elles été prises?” “Et moi, je n’ai rien de spécial à faire pour la prochaine? “ “Je me demande vraiment pourquoi je suis venu”….

Dans la présentation de l’ordre du jour, il est donc vraiment important de préciser les décisions,  les engagements, ou encore, les points d’étapes qui doivent aboutir lors de cette réunion. Chaque participant doit en ressortir avec une vision claire de ce qu’il doit ainsi apporter pour la prochaine fois.

3. Lancer une présentation de 140 slides…

… ou comment perdre son auditoire au bout de la 3ème …

Et pour peu que les slides soient remplies de texte. C’est foutu !

Une méthode éprouvée et vraiment pertinente pour palier au Powerpoint sans fin est le Pecha Kucha : 20 slides, 20 secondes par slide, pas de texte, une photo ou une illustration. 6mn40 pour présenter un succès et capter votre auditoire à coup sûr, tout en respectant un timing.

Mais le compte-rendu dans tout ça me direz-vous ?

4. Ne pas faire de compte-rendu

Et oui, il en faut bien un. Comment transmettre l’information, garder traces des décisions, des échanges. Rien de mieux que d’avoir un scribe, ou une personne qui se charge du compte-rendu et cela à tour de rôle. Ca participe aussi à l’implication et la participation de chacun. Et pour rebondir avec le Pecha Kucha, à côté de la photo, le scribe synthétise grâce à quelques mots clés. Ou encore, expérimentez les compte-rendus vidéos/audios. Vous en surprendrez plus d’un à le regarder/écouter jusqu’au bout alors que jusque là, il ne l’aurait pas forcément lu avec attention.

5. Pensez tout seul !

Rien de pire que de participer à une réunion uniquement faite d’informations descendantes où les participants font simplement acte de présence.

Alors qu’il existe tellement d’outils et de solutions très faciles pour s’assurer que le message est clair, compris et partagé par tous. Exemple ? Quand vous avez une information à partager à votre équipe, plutôt que de vous lancer dans un Powerpoint que vous aurez mis des heures à préparer, et sur lequel vous allez parler pendant bien 30 minutes, je vous propose une autre approche. Lancez-vous dans un pecha kucha. Le temps de préparation sera plus court pour vous, il vous permettra de bien structurer votre intervention, d’aller à l’essentiel. Ensuite, 6mn40 de présentation attractive pour votre équipe. Puis, en petits groupes, demandez-leur de retranscrire sur une affiche, comme pour la Une d’un journal, ce qu’ils ont retenu de vos messages. Vous aurez ainsi un retour constructif de votre intervention et ils y auront pris part.

Et tout est là. il est indispensable d’associer vos collaborateurs, même dans le simple partage d’informations, pour ne pas que ça rentre par une oreille pour sortir par une autre. Il faut les mobiliser et les solliciter sur ce qu’ils en ont retenu. L’intelligence collective commence déjà là.

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