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Méthodes et outils

Matrice d'Eisenhower
Méthodes et outilsOrganisation personnelle

Retrouvez du temps chaque jour : priorisez !

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Chaque jour, j’entends des gens me dire qu’ils sont débordés. Pourtant, il existe une solution très simple pour bien s’organiser et retrouver du temps.

Et disons le tout de suite, soyons honnêtes : la to do list, ça ne marche pas.

Si vous êtes est en charge de plusieurs projets, si vous travaillez avec de nombreuses personnes, si vous voulez voir vos amis, votre famille, si vous avez des activités associatives, une maison à ranger, des animaux à nourrir, des réunions à n’en plus finir, des emails qui s’empilent, des notifications Slack, WhatsApp, Trello, Facebook Messenger … Vous le savez, c’est très vite le chaos !

Votre to do list est commencée depuis 2013, et elle est toujours en cours. Et puis quand une tâche listée ne vous plait pas, hop ! Il suffit de la laisser en plan et de passer à la suivante ! Emballé, c’est pesé, on passe à autre chose … (c’est la fameuse loi de Laborit !)

Mais le problème, c’est que les vilaines tâches ne s’effacent pas toutes seules… Elles restent là, bien sages, à attendre que qu’on s’y mette. Et souvent, elles en profitent aussi pour prendre beaucoup de place dans nos esprits. Une petite voix qui nous dit : ça, c’est à faire, c’est pas terminé, il faut que tu t’y colles …

Tout ça vous parle ? Très bien. Alors il est temps de passer à l’action avec de vraies solutions pour regagner la maîtrise de votre temps.

Les solutions pour gagner du temps sont nombreuses, trop nombreuses !

Mais par quoi commencer ? Quand vous recherchez « mieux gérer son temps » ou « efficacité temps » dans Google, il y a des kilomètres de propositions et d’astuces.

Je vous propose donc de commencer par un premier petit pas : la priorisation. Le principe ? Identifier ce qui est prioritaire, et ce qui peut attendre, un peu (ou beaucoup! ). Très facile à mettre en place, cette méthode va vite transformer vos journées et vous permettre de regagner du temps. Pour vous aider à prioriser, nous allons utiliser la matrice d’Eisenhower.

La priorisation et la matrice d’Eisenhower

Prioriser, c’est hiérarchiser avec des critères. Cette grille ultra simple propose de classer nos tâches en fonction de deux critères (facile!) : l’urgent et l’important.

Le président américain D. Eisenhower aurait dit : « ce qui est urgent est rarement important, et ce qui est important est rarement urgent« . Et c’est vrai ! Nous avons tous quelque chose d’important à faire, mais que nous laissons de côté à cause des urgences qui s’empilent. Les mails avec les demandes « urgentes » des autres nous dictent notre agenda. Nous sommes dépendants des urgences des autres.

Pour réussir à faire avancer les choses vraiment importantes pour nous, et à ne plus nous laisser submerger par ces urgences, voici la marche à suivre.

Évaluez l’urgence et l’importance de chacune de vos tâches

1. Pour chaque tâche de votre liste, notez de 1 à 5 son niveau d’importance : est-elle prioritaire pour faire avancer vos projets, ou est-elle plutôt secondaire ?

2. Ensuite, notez son niveau d’urgence, sur le même principe. Attention ! Une urgence est une demande qui ne peut pas attendre ! Il faut la traiter dans l’heure, réagir immédiatement. Relativisez : n’y-a-t il pas dans les urgences auxquelles vous répondez tout de suite des demandes qui pourraient attendre quelques heures ? …. Si. C’est certain !

Ensuite, positionnez chacune de vos tâches sur la matrice en fonction des deux notes. Puis, organisez votre travail :

Ce qui est important mais peu urgent doit être planifié ! Sinon, vous ne le ferez jamais. Identifiez ces tâches et calez-les dans votre agenda.

Ce qui est important et urgent doit être traité tout de suite, c’est la priorité du moment.

Ce qui est urgent mais pas très important peut être délégué, ou bien programmé en fin de matinée, en début ou en fin d’après midi. Positionnez-les quand vous avez une baisse d’énergie : si ce n’est pas important, ça ne nécessitera pas toute votre attention. Vous pourrez les traiter entre deux choses importantes.

Enfin, ce qui n’est ni important ni urgent… bon, vous avez compris ! Effacez ! Oubliez. Ça se résoudra sans vous, ou bien tout le monde oubliera.

Et faites de cette pratique un vrai rituel d’organisation

Faites cet exercice chaque lundi pour organiser et prioriser les tâches de votre semaine. Puis chaque matin pour y insérer les demandes et les nouvelles tâches qui se glissent jour après jour dans votre vie.

Au début, tout vous paraîtra peut-être urgent et important. Mais persévérez ! Interrogez-vous, testez. Petit à petit, vous aller y voir clair dans votre nouvelle organisation. Vous allez retrouver du temps.

N’hésitez pas à partager cette bonne pratique avec votre équipe : cet outil est aussi génial pour organiser les tâches quotidiennes de votre collectif de travail.

Tiana a réalisé pour vous un visuel que vous pouvez télécharger ici : imprimez-le et affichez-le sur votre bureau ! Il vous aidera à résister à la tyrannie de l’urgence.

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Être confiné et restez motivé
Méthodes et outilsOrganisation personnelle

Être confiné.e et restez motivé.e, ou l’inverse

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Cette période de re-confinement nous a pris de court, même si nous nous en doutions fortement. 

A la différence de la 1ère session printanière, maintenant, nous sommes plus préparés, plus équipés, il n’y a plus autant d’inconnus sur les repères à trouver, les stocks de provisions à réaliser. Pour autant, le moral est touché. Nous changeons de saison, nous changeons d’heure, nous changeons aussi de distanciation. Marre du changement… Tout cela impacte notre état d’esprit, notre humeur, notre entrain. 

Alors comment arriver à garder la flamme sans faire flamber la cheminée, comment garder la faim à l’estomac sans faire un ulcère, bref comment vivre sereinement ce confinement sans qu’il n’entrave notre motivation ? Motivation intrinsèque / extrinsèque, nous en avons déjà parlé ici donc, aujourd’hui, nous voulons revenir sur d’autres éléments liés à la motivation. Si vous connaissez nos approches, nous partageons souvent des outils, sans oublier pour autant de les relier à la posture. Et c’est ce que nous souhaitons aborder avec vous. 

Quelle(s) posture(s) adopter et quel(s) outils peuvent nous aider, nous-même et nos collaborateurs, pour rester motivés même en étant confinés? 

Pour aborder dans un premiers temps la posture, il est vraiment important de prendre du recul, de faire une pause, avec un bon café si vous le souhaitez mais surtout, respirer et se questionner sur notre raison d’être. Se poser pour identifier réellement et concrètement ce qui fait sens dans son quotidien, professionnel et personnel. 

La première étape de notre accompagnement pour devenir un manager-facilitateur en 6 mois consiste à identifier son “Pourquoi” selon Simon Sinek, mais aussi sa zone de génie, les éléments qui font que nous sommes en capacité de devenir un leader inspiré et inspirant. Cela semble des mots que nous lisons souvent dans les articles. 

Nous sous-estimons souvent l’effet qu’ils provoquent quand nous y accordons une vraie attention. Un membre de notre Cercle a perdu près de 25 kg suite à sa prise de conscience en suivant ce premier module. Un autre membre nous a dit avoir réorganisé aussi bien sa vie personnelle que professionnelle en quelques semaines et a de suite trouvé un alignement qu’il recherchait depuis des années. Ces électrochocs sont nécessaires pour retrouver du sens, embarquer sur un voilier et savoir vers quelle destination naviguer. 

Le sens, nous en parlons bien entendu aussi quand nous accompagnons des groupes dans leur démarche de Responsabilité Sociétale. L’écho et la pertinence de la RSE ou la RSO ont été démultipliés depuis des mois maintenant. 

En quoi initier une démarche de responsabilité sociétale peut-elle influer sur notre motivation? 

Tout simplement parce qu’elle permet en tout premier lieu de se questionner et de s’aligner sur les valeurs, les objectifs à atteindre pour un développement durable (économique certes mais aussi social, sociétal et environnemental). Cette démarche permet de cerner la contribution de chacun à une œuvre qui est plus grande que lui. Elle offre l’opportunité de renforcer des liens, d’identifier des enjeux et de les prioriser. Elle crée des projets qui, par définition, seront transversaux et favoriseront les connexions, les échanges, la montée en compétences, la valorisation des fameuses soft skills, la reconnaissance d’expertises ou de propositions constructives. 

Et elle aborde ainsi un point clé : la place de l’individu au sein d’un collectif. 

Parce que l’intelligence collective, c’est bien, c’est efficace, nous en sommes convaincues. Pour autant, elle perd tout son sens si elle ne considère pas l’individualité, l’individu dans un groupe. Aborder une équipe avec cette posture ouvre aussi la voie de la résilience, de l’accompagnement au changement. Un manager qui se questionne sur l’estime de soi et la confiance en soi de ses collaborateurs pour atteindre une performance globale est alors un vrai leader. 

Concrètement dans mon quotidien, cela se traduit comment? 

Pour nous, les 2  premiers outils incontournables pour veiller à la motivation sont “Le Un à Un” et la carte d’empathie. 

Le Un à Un offre un luxe à chacun de vos collaborateurs : de votre temps, de l’écoute, de la disponibilité, un échange authentique pour travailler en confiance, en qualité. Il se doit d’être régulier pour être efficace. Et si de prime abord, vous pouvez vous dire que vous n’avez pas suffisamment de temps, c’est parce que vous ne mesurez pas encore le temps qu’il va vous faire gagner, parce que vos collaborateurs seront rassurés d’avoir ces rendez-vous réguliers avec vous. Ils ne chercheront plus à vous interrompre à tout-va, entre 2 portes de votre salle Zoom… Essayez et racontez-nous… 

Le deuxième outil à transposer des méthodes de design thinking entre autres est la fameuse carte d’empathie. Pourquoi ? Tout  simplement parce qu’elle vous permet de vous mettre à la place de votre collaborateur, savoir ce qu’il entend, voit, perçoit… Elle vous invite à vivre une vraie posture d’écoute active pour que votre collaborateur se sente écouté, entendu, soutenu et aussi validé. 

Et vous, qu’avez-vous mis en place pour rester motivé.e tout en étant confiné.e ? 

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En équipeMéthodes et outilsTransitions

Devenez le manager que vous auriez toujours rêvé d’avoir !

par les facilitatrices
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Devenez enfin le manager que vous aimeriez avoir ! Celui que vous aimeriez croiser chaque jour en arrivant au travail. Inspirant, motivant, engageant, faisant évoluer vos compétences, vous accompagnant avec sincérité et altruisme dans votre développement… Vous aimeriez être celui-ci pour votre équipe ? Et rentrer chez vous, chaque soir, en ayant le sentiment de vous être réalisé.e ? 

Vous avez 1000 fois raison ! Nous voulons vous aider à dépoussiérer vos pratiques managériale et à prendre cette nouvelle direction. Parce que nous sommes convaincue que ceux qui resteront dans les anciens modèles vont disparaître. 

La fin du management est déjà annoncée

En France, 69% des salariés ne sont pas engagés dans leur travail. 25% sont même totalement désengagés… Il reste 6%, activement engagés, qui doivent bien se demander comment faire pour motiver le reste de l’équipage …  Seuls 3 collaborateurs sur 10 jugent leur manager “‘bon”, alors que 7 cadres sur 10 s’estiment “bons managers” … Cherchez l’erreur !

Ne pensez-vous pas qu’il est temps de remettre du bon sens dans cette histoire ? 

Le monde d’aujourd’hui n’est plus fait pour le management à l’ancienne, directif, autoritaire, unilatéral. Le management est la discipline de gestion qui a le moins évolué depuis la fin du XIXème siècle et la révolution industrielle !

C’est un ensemble de pratiques qui ont été mises en place pour organiser, commander, coordonner et contrôler le travail dans les entreprises. Ce sont principalement des idées centrées sur la productivité, les processus et les méthodes rationnelles.

Dans un monde “VUCA” (volatile, incertain, complexe et ambigu), ce modèle bureaucratique et autoritaire ne fonctionne plus, et fait même des dégâts ! En France, un salarié sur deux serait épuisé, d’après le Baromètre Santé et Qualité de vie au Travail 2019 de Malakoff Médéric Humanis. Epuisé par l’adaptabilité que nécessite ce monde, épuisé par la surcharge informationnelle, et par le manque d’outils que nous avons pour faire face à ce nouveau contexte. 

Il est plus que nécessaire d’adopter une démarche favorisant l’adaptabilité, la résilience, le prototypage, et surtout, l’abandon du modèle binaire dirigeant – dirigé. 

Les managers le savent : il est temps de transformer leurs pratiques profondément, si ce n’est pas déjà fait. Le marché du travail s’organise aussi dans ce sens : les soft skills et les mad skills  par exemple sont plus que jamais à l’honneur pour les recruteurs.  

Demain, les organisations les plus performantes seront celles qui auront su transformer leur management en profondeur

Les organisations doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux enjeux inédits qui viennent bouleverser des certitudes acquises par plus de 50 ans de relative tranquillité. Les retours d’expériences le montrent : pour s’adapter à ces nouveaux contextes, les managers sont les maillons forts qui permettront à leurs organisation de s’adapter et de se développer avec succès et durabilité. 

POURQUOI la facilitation et la posture du manager-facilitateur est la meilleure option ?

La bonne nouvelle c’est qu’il existe un large champ de possibilités pour transformer les pratiques des managers: on parle ici d’innovation managériale. De quoi s’agit-il ? Essentiellement de postures et d’outils issus de différents univers et qui convergent tous vers un seul but : permettre aux managers et à leurs équipes de réaliser la meilleure version d’eux-mêmes, leur permettre de rentrer chez eux, le soir, en ayant le sentiment de s’être réalisés !

Pourquoi toutes les entreprises n’ont-elles pas déjà massivement formé leurs managers à ces démarches ? Pourquoi, si elles sont si efficaces, ne les voit-on pas dans toutes les écoles de commerces, dans tous les masters en management ? 

C’est tout simplement le principe de la loi de la diffusion de l’innovation de Everett Rogers. 

Cette loi explique que 2% de la population sont des innovateurs, 13,5% des early adopters (les premiers à adopter une innovation), 34% la majorité précoce qui va se l’approprier, 34% la majorité tardive et 16% les trainards ! 

Loi de lLa diffusion de l'innovation

Aujourd’hui, nous sommes en bas de la courbe: quand les early adopters se précipitent sur ces nouvelles manières de manager, et réussissent à mettre en place des choses incroyables dans leurs entreprises. 

La majorité, rigide dans ses anciens modèles, les regarde, moqueuse, critique voire même parfois incisive. Ce ne sont que des originaux, des rêveurs, des utopistes ! 

Mais les chiffres, les retours d’expériences, les performances de ces entreprises montrent qu’ils réussissent et qu’ils ont raison ! Leurs équipes sont plus engagées, plus motivées. Leur capacité de s’adapter aux changements est meilleure. 

Mais que font exactement de si innovant ces entreprises libérées, ces managers-facilitateurs, ces équipes agiles ? Ils transforment leur organisation en remettant le sens, l’humain, et les interactions humaines au centre de leur mission. Et ce faisant, ils offrent la possibilité à tous leurs collaborateurs de donner la meilleure version d’eux-même. 

Souhaitez-vous faire partie de la majorité tardive, des trainards ? Ou préférez-vous faire partie de ceux qui réussissent à tirer profit de ces pratiques innovantes pour transformer leur vie professionnelle ? Pour mobiliser leurs équipes, augmenter la performance et l’adaptabilité de leur organisation ?

Notre parti pris: la facilitation fait partie des outils clés que les managers de demain doivent maîtriser pour développer leur adaptabilité et réussir à faire autrement.

La facilitation pose un cadre sécurisé pour développer l’intelligence collective. Elle permet aux managers d’allier performance individuelle et synergie collective. Elle permet de co-construire le sens, le cadre, les étapes, et donc d’engager profondément chaque membre de l’équipe dans le projet commun.

Pour nous, la facilitation fait partie des indispensables pour les organisations de demain. Elle contribuera à créer un monde dans lequel les managers se réalisent eux-mêmes, tout en donnant la possibilité à chacun des membres de leur équipe de devenir la meilleure version de lui-même.

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Management visuel
Méthodes et outilsVis ma vie de Facilitatrice

Pourquoi avec la team de La Facilitation, nous utilisons du Management Visuel dans nos projets.

par Tiana Castelneau
par Tiana Castelneau

Dans une entreprise, nous sommes envahis d’informations diverses et variées. Il va falloir récolter, trier, sélectionner, synthétiser et structurer cet afflux de données. Nous avons besoin d’identifier toutes les parties prenantes du projet sur lequel nous travaillons. Un projet n’est jamais figé, il va falloir s’adapter aux changements, aux nouveautés, aux échecs… et avoir une vision claire et actualisée de la situation.

Le management visuel vient mettre de la vie dans des tableaux remplis de chiffres et les rapports écrits que personne ne lit.

Il inclut différentes techniques de facilitation graphique, des cartes heuristiques (cartes conceptuelles ou mind mapping), des fresques de storytelling ou autres modélisation de réunions en grand format.  Nous utilisons également de l’affichage à base de couleurs, de phrases courtes, des dessins simples, des pictos et nos indispensables notes autocollantes (post-it) carrées ou rectangles au format A5. C’est le fait qu’elles soient si facilement maniables et repositionnables, qui en font pour nous, une unité de travail indispensable. 

Le management visuel vous assure une circulation plus rapide des informations. Nos cerveaux traitent plus vite les images que le texte.

La coordination des différents acteurs est facilitée par l’affichage de cartes grand format, nous montrant par exemple, l’organigramme et le périmètre d’actions de chaque personne. Le management visuel pose un cadre et vous montre les différentes idées et les points de vue du groupe. Si les visuels de travail sont co-construits, ils suscitent de l’engagement. Les visuels grand format peuvent aussi vous montrer les problèmes à traiter, car il n’y a que quand on les voit, que l’on y croit. Nous pouvons à ce moment-là, mettre en place des actions, pour les résoudre. Les couleurs constituent aussi un bon moyen de capter l’attention, de véhiculer un message, et de susciter une réaction émotionnelle. Ce qui activera notre mémoire. Il est important de se souvenir de nos bases de travail pour imaginer la suite.

Exemple avec l’outil Kanban

Le Kanban permet de visualiser simplement, l’avancement d’un projet à travers des colonnes à remplir. C’est une des nombreuses représentations visuelles, des actions à faire par chaque personne, impliquée dans un projet. Il existe des centaines d’outils visuels que nous déployons suivant le contexte de chaque missions. 

Pour résumé, le management visuel va rendre les tenants et les aboutissants d’un projet, VISIBLES.

Il faut accepter la forme de transparence que cela implique pour l’entreprise.
Il s’agit simplement de rendre l’information accessible à tous, du Top Management à l’ensemble des collaborateurs, sans cacher les problèmes ou des informations gênantes.

D’où l’expression: Je vois, j’ai compris! 
Et la deuxième partie que nous rajoutons à l’envie, dans nos accompagnements professionnels, c’est:  Et je fais avec conviction, si je me sens en confiance.
Cette partie porte un nom, ça s’appelle de LA FACILITATION !

En conclusion, c’est bien l’alliance des techniques de facilitation et des techniques visuelles, qui va décupler l’efficacité des actions menées en entreprise.

Le managent visuel apporte la simplification et la compréhension de tous les paramètres d’un projet. Par conséquent, il permet donc aux équipes de se l’approprier rapidement et de s’engager durablement dans sa réalisation et son succès!

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Equipe efficace
En équipeInnover sur la duréeMéthodes et outils

Pourquoi la conversation agile va rendre votre équipe très efficace ?

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Et si nous vous disions que la conversation, c’est la clé du succès pour avoir une équipe super efficace ?

Oui, parce que, la gestion de projet classique, ça ne marche plus. En France, nous passons près de 4h par jour à traiter des emails pour gérer des urgences, à demander et collecter des informations que tous devraient déjà avoir (“euh, tu as reçu mon mail ?”, “euh, tu peux me renvoyer le dossier ?”, “euh, vous avez reçu mon devis ?”). Les réunions sont trop longues et inefficaces (16 ans de la vie d’une manager passés en réunion ! 16 ans!).

Pour lutter contre ça,et remettre l’efficacité au cœur de nos projets, nous avons trouvé des solutions qui fonctionnent super bien. Et vous l’avez deviné, ces solutions viennent de la culture agile… Vous n’y connaissez rien ? Vous êtes au bon endroit : nous allons tout vous dire ! 

La première solution que nous avons trouvée c’est donc … le papotage ! Ok, je vous sens sceptique. Précisons. 

Vous avez déjà vécu un projet qui part en vrille ? 

Nous, oui. Genre : plus personne ne sait qui est responsable de quoi. Plus personne ne sait qui décide, et du coup, plus personne n’ose prendre de vraies décisions. Les planning sont explosés, la deadline approche : le stress monte. On perd des fichiers, des dossiers, des informations. Les relations interpersonnelles s’enveniment pour des détails jusqu’ici sans importance. Les réunions s’enchaînent sans que le projet n’avance. L’équipe évite de reculer, certes, mais elle n’avance plus. 

Parce que, pour nous, la qualité de vie dans l’équipe est au moins aussi importante que la réussite du projet, nous nous sommes interrogées : comment faire autrement ? comment améliorer notre fonctionnement collectif pour gagner en efficacité et en respect de chacun ? 

Donc, les agilistes ont trouvé quelques réponses intéressantes à ces questions. 

Non, pas des équilibristes, pas des gymnastes, pas des funambules. Des coachs et des équipes qui ont intégré les valeurs et les outils de ce que l’on appelle partout : l’agilité. 

Alors au début, l’agilité et les fameuses “méthodes agiles”, ça nous a fait un peu peur. Les agilistes ont leur vocabulaire bien à eux ! Backlog, itération, sprint, revue, rétrospective, dette technique, story, scrum, kanban, scrumban (!!), mêlée quotidienne, product owner, scrum master, release, … Et si vous êtes assis pendant la mêlée quotidienne, qu’elle dépasse 15 mn et qu’on traite plus de 3 questions, ça ne va pas ! Si votre sprint dure plus de 4 semaines, ça ne va pas ! Et si la composition de votre équipe est chamboulée pendant le sprint, ça ne va pas ! 

Là, nous nous sommes dit que ça allait être un peu (sic) compliqué d’adapter tout ça à nos clients, des organisations classiques peu disposées à tant de bouleversements à la fois … Aussi bien dans le public que dans le privé, tous nous ont dit : chez nous, ça, ce n’est pas possible (voir notre article sur les tueurs d’idées à ce sujet!). 

Nous sommes convaincues du contraire. Vous pouvez, dès demain, glisser de l’agilité dans vos équipes.

Pour le démontrer, nous avons observé les informaticiens pendant 10 ans. Avec eux, nous avons découvert ce qu’être agile veut vraiment dire. A force de les écouter, et de lire les articles des coachs agiles, de fréquenter les agiles tours (merci, merci, merci pour tous vos partages !) nous avons gardé cette idée qui nous semble facilement adaptable à qui voudrait enclencher en douceur une transition dans sa manière de gérer des projets et/ou des équipes: être agile, c’est papoter.

Ouille, nous voyons d’ici maintenant le regard noir des agilistes qui nous fusille…Allez, précisons cette idée. 

Etre agile, c’est mettre en place les bonnes conditions pour stimuler la conversation interpersonnelle directe entre les parties prenantes d’un projet (oui, c’est vrai, ça fait plus sérieux dit comme ça …)

Et ça c’est juste super génial pour tout le monde (sauf ceux qui n’aiment vraiment pas, mais vraiment pas discuter…) La démarche agile vise à créer de la conversation, et d’en faire la pierre d’édifice sur lequel reposera ensuite tout le reste : la gestion d’un projet, la réalisation d’une stratégie, la mise en place des opérations courantes… De la conversation entre les membres d’une équipe, de la conversation entre une équipe et son manager (qui n’est plus trop manager, nous en reparlerons plus tard), de la conversation entre une équipe et son client. Faire en sorte que les gens se parlent, s’écoutent, et prennent du plaisir à le faire. 

Savoir converser, c’est savoir écouter ses interlocuteurs, apporter ses idées. Et pour aller même un peu plus loin, étymologiquement, conversation veut dire “vivre avec”. C’est l’action de vivre avec, de se fréquenter. 

OK, on papote. Mais sur quoi, exactement, pour devenir une équipe vraiment efficace ? 

La conversation qui est ainsi lancée concerne de multiples sujets. Elle traite des tâches à faire, des contraintes à envisager, des motivations qui nous animent, de notre mode d’organisation. On peut aussi échanger sur les processus de travail, sur la résolution de conflit, sur la connaissance des autres. La conversation peut même devenir le socle de l’auto-organisation d’une équipe. 

Je vous vois venir avec votre objection… “Mais nous, tu sais, on n’a pas le temps pour ça !”

Il va falloir le trouver ! Et c’est possible. Concrètement, ces conversations sont si importantes qu’elle peuvent vous faire gagner du temps et non vous en faire perdre. Les agilistes ont pensé à tout pour nous permettre d’intégrer ces échanges dans notre quotidien professionnel. La méthode agile la plus connue, SCRUM, propose 4 temps incontournables dans une gestion de projet, pour favoriser les échanges interpersonnels directs.

Commençons par clarifier un détail indispensable ici : selon cette méthode, le projet est découpé en périodes (les “sprints”) de maximum 4 semaines chacune, qui s’enchaînent jusqu’à atteindre l’objectif final (nous en reparlerons précisément dans un prochain article). 

Donc, voici ces 4 temps précieux : les rites qui permettent de favoriser la conversation et de créer une équipe efficace !

LA PLANIFICATION : une réunion de moins de 2h pour planifier précisément ce qui va être réalisé et par qui dans le prochain sprint. Tous les membres de l’équipe échangent sur qui fait quoi pendant les prochaines semaines. 

LE DAILY MEETING, ou mêlée quotidienne : chaque jour, toute l’équipe se réunit 15mn pour échanger. Chacun répond à ces 3 questions : Qu’est ce que j’ai hier, que vais-je faire aujourd’hui, et quels sont les obstacles que je rencontre. Oui, se parler en face tous les jours c’est efficace (et possible !). Nous en reparlerons également dans un autre article. 

LA REVUE du sprint : l’équipe échange en fin de sprint avec son client, son commanditaire, pour obtenir son feed-back sur les premiers éléments qui ont été réalisés. Conversation informelle, hyper enrichissante ! L’équipe devient ainsi de plus en plus efficace.

LA REPROSPECTIVE : l’équipe se retrouve en fin de sprint, pour un bilan de 2h de son fonctionnement, dans le but de s’améliorer, de dépasser des difficultés d’organisation, de communication, de travail ensemble ! 

Vous imaginez, une réunion de 2h toutes les 4 semaines uniquement dédiée à l’amélioration de votre fonctionnement collectif ? Wahoo ! 

Finalement, c’est bien d’intelligence collective dont nous parlons ici. La conversation est la clé de l’intelligence collective, entendue comme le résultat de la mise en relation des intelligences individuelles des membres d’une équipe. Elle est l’un des plus grand facteur du développement d’une équipe efficace.

Et vous, comment facilitez vous la conversation interpersonnelle directe entre les membres de vos équipes ? Racontez-nous !

Dans un prochain article : le 2ème secret des agilistes que vous pourrez mettre en place dès demain : les itérations courtes (oui, les sprints !).

Secrets n°2 et 3 … restez connectés !

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En équipeInnover sur la duréeMéthodes et outilsTransitions

Comment créer une vision d’équipe pour engager ses collaborateurs?

par les facilitatrices
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Créer du lien dans votre équipe, construire une vision commune, fixer ensemble des objectifs concrets, favoriser l’échange, la discussion. Vous avez déjà entendu 1000 fois qu’un bon manager doit savoir embarquer et impliquer son équipe pour obtenir le meilleur de chacun. 

OK, l’intention est bonne ! Mais concrètement, je fais comment pour réussir à créer une équipe boostée et motivée ? comment mettre en place une vraie vision d’équipe ?

J’ai envie aujourd’hui de vous proposer quelque chose de très concret, pour commencer. Suivez pas à pas les étapes décrites ici, et vous serez très positivement surpris des résultats que vous obtiendrez !

CO-construisez vraiment la vision commune, le “pourquoi de l’équipe”

Profitez du début d’année, de la rentrée, du lancement d’un nouveau projet pour initier le changement. Réunissez votre équipe au complet lors d’un séminaire d’une ½ journée, ou si vous le pouvez, d’une journée, de préférence hors de votre lieu de travail habituel. 

Il y a 3 objectifs recherchés ici :  

1/ Vider les sacs ! Poser les valises trop lourdes! Exprimer les problèmes. Bref: transformer le “radio moquette” par des mots exprimés à haute et intelligible voix pour afficher ce qui ne va pas.  

2/ Engager l’ensemble de l’équipe dès le départ pour bien visualiser l’objectif, le cap, la vision qui doit les rassembler. Où voulons-nous être dans 12 mois, dans 2 ans ? Daniel Pink explique que 3 dimensions sont de vrais moteurs pour motiver les gens : le sens, la maîtrise et l’autonomie. Le sens est la finalité, l’objectif ultime, le cap vers lequel l’équipe navigue. C’est ici l’occasion d’associer les membres de l’équipe à la définition du sens. Et surtout que ce soit partagé!

3/ Créer du lien, des interactions, faire vivre un moment commun fort et important. 

Ce séminaire est l’occasion de parler tous ensemble durant toute une journée. Avec des outils d’animation basés sur le jeu, sur la collaboration et sur l’intelligence collective, c’est un temps fabuleux pour créer un esprit d’équipe et de cohésion entre les coéquipiers et entre eux et leur manager.

Suivez pas à pas ce déroulé pour obtenir le meilleur de votre équipe

Pour commencer à co-construire le “pourquoi” d’une équipe, plusieurs étapes s’imposent. Cet atelier type en 8 étapes vous permettra d’engager vos collaborateurs sur le long terme. 

1- Un brise-glace pour casser les postures, initier le lien, mettre en route la journée de bonne humeur (un marshmallow challenge, un photolangage, un banana challenge …)

2 – Un anti-problème pour exprimer ce qui ne va pas, ce qui peut être amélioré. 

3 – Un cadrant Agile, pour synthétiser et classer en 4 catégories ce qui va, ce qui ne va pas, ce qui peut être amélioré et les “merci” que chacun a envie de donner aux autres.

4 – Un world café, pour trouver des pistes de solutions pour améliorer concrètement le fonctionnement de l’équipe. 

Une bonne pause déjeuner dans un endroit convivial (Si vous êtes en présentiel, c’est très, très important !)  

5 – Un brise-glace pour relancer la dynamique de l’après-midi (jeu de la balle, des Dingbats, 1-2-3 Clap…)

6-  Un Value Proposition Design, une team ou project box, ou une Cover Story. Tous ces outils ont pour objectif de faire travailler l’équipe à définir ce qui est important pour elle, ce vers quoi elle veut tendre avec le prochain projet, la prochaine année. 

7-  Un Futur Souhaité pour terminer la journée, pour initier un plan d’action à court terme afin de s’organiser et de repartir avec du concret. 

8- N’oubliez pas de célébrer ce succès ! Vous pouvez par exemple permettre à chacun d’exprimer un ressenti suite à la journée, avec un mini atelier Pépites, un ROTI…

Attention, ne vous lancez pas dans ce séminaire collaboratif de construction de vision si…

  • Vous n’avez pas l’intention d’aller plus loin dans la collaboration et la co-construction avec votre équipe. Ils seront totalement embarqués dans votre démarche et voudront continuer dans cette voie, à 300% !
  • Vous n’avez pas l’intention ou la possibilité d’utiliser les idées qui vont en émerger. Ça s’appelle de la facipulation (mélange de facilitation et de manipulation) et il n’y a rien de pire pour perdre la confiance du groupe.

Nos astuces pour que cette journée soit efficace

  • Appropriez-vous le déroulé ci-dessus en testant les outils lors de réunions moins importantes. Adaptez le à vos propres objectifs. Imprimez le et suivez le lors du séminaire.
  • Ensuite, choisissez un lieu suffisamment vaste, accessible, agréable, fonctionnel, lumineux et calme, pour que tout le monde s’y sente bien. 
  • Prévoyez le matériel adéquat pour chaque étape (post-it, feutres, paper boards …)
  • Gérez bien le temps de chaque phase, pour ne pas terminer en retard.
  • Prévoyez d’autres rendez-vous collectifs d’une demi journée chacun, dans les semaines qui suivront. Ils serviront à consolider le lien, à résoudre d’éventuelles difficultés pour mettre les actions à exécution. Une super solution ici est de lancer des groupes de co-développement parmi les membres de l’équipe. 

Et surtout, ayez confiance en vous ! C’est la base de la réussite. N’hésitez pas à nous envoyer vos retours après l’organisation de vos premiers séminaires vision ! 

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motivation équipe
En équipeMéthodes et outils

Comment motiver ses collaborateurs sans les augmenter ?

par Solenne Muret
par Solenne Muret

En tant que manager, on est toujours à se demander comment arriver à motiver ses collaborateurs. Comment entretenir la flamme ? Comment faire que tous les matins, on ait l’envie. Et l’envie d’avoir envie…Bref, comment arriver à manager et motiver ses collaborateurs quand on ne peut pas augmenter les salaires?

Pour 50% des français, le salaire est la première source de motivation au travail. 

Sérieusement,  autant pour soi que pour les autres, c’est difficile de garder toujours le même niveau d’engagement, le même entrain à aller de l’avant, à se mobiliser, à positiver. C’est facile de se laisser aspirer dans une spirale négative, d’être influencé par une ambiance stressante, parfois lourde, par un train-train… Et bien, il existe de très nombreux leviers, autres que l’argent, et je vous propose de les découvrir ici.

Pendant longtemps, pour motiver ses collaborateurs, seuls les avantages financiers (augmentation de salaire, primes individuelles et/ou collectives…) ou les avantages en nature (voiture de fonction, ticket resto, place de parking, un bureau plus grand et mieux éclairé…)fonctionnaient. C’est du moins ce que l’on pensait. Effectivement, selon l’étude «Workforce View in Europe 2018» réalisée par ADP (Automatic Data Processing), le salaire est la première source de motivation au travail pour 50% des français. Vient ensuite l’équilibre vie pro / vie perso.

Autre problématique, le bore out, ou l’ennui au travail. Selon le Harvard Business Review, l’inactivité coûté chaque année, tenez-vous bien, 100 milliards de dollars aux Etats-Unis. 100 milliards de dollars pour payer des salariés qui n’ont «rien à faire», qui «s’ennuient», ou «attendent» un dénouement ou tout simplement la fin de leur journée au bureau. Aïe… Ca pique tout de même …

Alors comment faire pour remobiliser tout le monde sans augmentation de salaire ?

Plusieurs approches permettent de se remobiliser déjà soi-même et aussi de fédérer son équipe. Aujourd’hui, je vous propose de parler des motivations intrinsèques.

Les motivations intrinsèques, ce sont les motivations individuelles, liées au plaisir que prend le collaborateur à réaliser telle action. Elles sont donc propres à chacun. Elles sont aussi différentes selon le contexte, le projet, le temps…

Quand on travaille en équipe, et même pour soi, il est intéressant de savoir quelles sont les motivations qui nous animent. Pourquoi je me lève tous les matins? Qu’est-ce qui est profondément important pour moi et qui me fait garder cette flamme ?

Pour faire un bilan pour soi, ou avec son équipe, il existe un jeu très facile, issu des méthodes agiles et du management 3.0. Il s’agit du jeu « moving motivators ».

Moving motivators : 10 cartes de motivations

Ce jeu se compose de 10 cartes pour 10 motivations :

  • Statut : ma position dans l’organisation est bonne, elle est reconnue par les personnes avec qui je travaille
  • But : mon travail fait sens avec mes valeurs, mes objectifs dans la vie, le sens que je veux donner à ma vie
  • Acceptation : je suis accepté dans mon environnement, pour ce que je suis et ce que je fais
  • Curiosité : je suis inventif, j’ai l’opportunité de faire des recherches sur des choses qui n’existent pas ou que je ne connais pas
  • Ordre : j’ai un cadre, des règles pour savoir comment travailler, j’ai une protection qui m’entoure
  • Liberté : j’ai une certaine indépendance et un contrôle de mon travail, dans la façon dont je vais le faire
  • Maîtrise : mon travail n’est ni trop compliqué, ni dépourvu de challenge
  • Pouvoir : j’ai le pouvoir de faire évoluer les choses (différent du pouvoir hiérarchique)
  • Honneur : je suis fier de mon travail, de ce que je fais, je suis content d’en parler
  • Relations sociales : je suis content des contacts que je peux avoir (peu ou beaucoup)

Échanger avec ses collaborateurs sur ce qui fait sens pour chacun

La première étape consiste à classer individuellement ces cartes dans un ordre d’importance, sur une ligne horizontale et selon un contexte défini.

Ensuite, toujours individuellement, chacun évalue et estime si cette motivation est suffisamment valorisée dans le contexte donné. Si oui, il lève la carte, si non, il descend la carte.

A cette étape, le but est d’échanger avec ses collaborateurs. Quelles sont les motivations qui sont importantes pour soi? Pourquoi ? Pour quelles raisons j’estime qu’elles sont sous valorisées ou suffisamment développées ? Grâce à l’échange, on peut définir ensemble ce qui doit être amélioré ou conservé pour faire évoluer, ou maintenir, ce niveau de motivation.

C’est un outil très puissant pour se questionner soi-même dans un premier temps, prendre un moment de recul sur toutes les actions qu’on mène tête dans le guidon. Et c’est aussi très efficace pour mieux se comprendre au sein d’une équipe, prendre en considération nos différences individuelles pour renforcer le faire ensemble, et le sens donné au collectif.

Vivre différemment les entretiens annuels individuels

Cet exercice se prête également très bien au moment des entretiens annuels. Dans ce cas, le manager et le collaborateur font tous les 2 l’exercice et échangent ensemble. Il n’est pas question que seul le collaborateur s’exprime et se livre.

Dernière astuce, prenez le résultat de l’exercice en photo. Refaites-le régulièrement et comparez les photos. 😉

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Vos outils de facilitation
Dans la bibliothèqueMéthodes et outils

Où trouver des outils de facilitation pour mieux animer vos réunions ?

par Karine Turcin
par Karine Turcin

Il y a tout un tas d’outils de facilitation que nous adorons, parce qu’ils sont simples, funs, et (surtout) efficaces. A nous 3, nous avons une bibliothèque de plusieurs dizaines d’outils. Mais nous passons encore beaucoup de temps à explorer le web et les livres à la recherche de nouvelles idées pour faciliter les ateliers qui nous sont confiés. Aujourd’hui, nous avons envie de partager avec vous nos principales sources d’inspirations .

Cette liste est le résultat de mois de veille et de tri pour enrichir nos ateliers et notre pratique de la facilitation. Pourquoi vous la donner ? Parce qu’il nous semble essentiel de faire notre (petite) part et de prendre ce virage de l’open source. Parce que, comme les auteurs de Wikipédia, nous avons envie de participer à un grand projet de transformation des modes de travail. Partager nos ressources nous semble l’une des premières voies possibles !

S’il n’y en avait qu’une, ce serait multibao.org…!

En tout premier lieu, ce projet que je trouve juste génial, initié par Thomas Wolff il y a quelques années : multibao.org

L’idée : travailler sur la mise en commun de méthodes autour des démarches participatives. Totalement open source, le projet permet à des nombreux acteurs de compiler sous forme de fiches outils leurs méthodes pour l’organisation de collectifs et la gestion de projets en équipe. Vous trouverez également plein d’informations classées et efficaces sur le site http://www.multibao.org

Le must: chacun peut contribuer au projet, en compilant ses propres outils et fiches. 

On pourrait s’arrêter là tellement le projet est complet ! Mais nous avons d’autres sources d’informations, qui peuvent s’avérer utiles lorsque l’exploration de multibao.org vous prend trop de temps. 

Les coachs agiles sont nos amis …

Les agilistes sont de vrais sources d’inspiration pour nous. Ils utilisent quantité d’outils d’animation d’équipe, que ce soit pour des lancement de projets (la vision), de l’engagement des collaborateurs (la motivation), ou encore pour de l’amélioration continue (les rétrospectives). Voici nos blogs de coachs agiles préférés.

Robin Bereau-Sudreau propose dans son blog un classement de fiches super pratiques, avec des ice breakers, des ateliers serious game, des ateliers agiles… https://coach-agile.com/serious-game-le-recueil/
Scrum, Kanban, management…Judicaël Paquet, coach agile, nous offre sur son site une mine d’outils et de conseils hyper précieux. https://blog.myagilepartner.fr/index.php/pdf-agiles/
Le grand classique, hyper simple d’utilisation (merci l’ergonomie fluide!) de Gilles Brieux. Avec un classement par objectifs (résoudre les problèmes, générer des idées…) très pratique. https://www.atelier-collaboratif.com/
Le wiki agile du CESI, où vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur l’agilité et le Lean. https://wikiagile.cesi.fr/index.php?title=Wiki_Agile_CESI
Et l’Oeil de Coach, qui nous donne généreusement des ressources web pour trouver des outils en ligne https://www.oeildecoach.com/top-des-ressources-agiles-de-oeil-de-coach/

Voici des listes d’outils classés pour des objectifs ciblés, à utiliser tels quels, ou bien à détourner

Recueil d’exercices d’improvisation théâtrale pour mettre un groupe en mouvement, faciliter la communication, travailler sur l’écoute et l’attention à l’autre http://theatreinstantpresent.org/
ou encore sur ce même sujet : https://improwiki.com/fr/jeux
Des outils de résolution de problèmes https://commentprogresser.com/outil-resolution-probleme.html
Des outils pour faciliter l’idéation, proposé par l’agence Klap.io http://www.klap.io/ideation-9-exercices-indispensables/
Et sur la créativité : un chouette guide des ateliers créatifs http://cpcoop.fr/wp-content/uploads/2015/01/GuideAteliersCreatifs.pdf
Des outils pour favoriser l’esprit d’équipe https://www.wrike.com/fr/blog/12-jeux-hors-du-commun-pour-favoriser-lesprit-dequipe/
Le site très connu de tous les étudiants en école de commerce, qui regorge d’informations sur le marketing, mais aussi sur le management https://www.e-marketing.fr/Thematique/academie-1078/ficheoutil/Le-sad-mad-glad-325710.htm
La base d’outils du WorkLab sur les ice-breakers pour lancer une dynamique collective

https://media.worklab.fr/icebreaker/

Et du côté des collectivités territoriales, nous sommes très heureuses de vous partager avec vous le site de LaBase, Laboratoire d’Innovation Publique de Nouvelle Aquitaine. Nous avons participé à la réalisation de leur boîte à outils avec l’association La Tribu du Changement.

Notre conseil : adoptez ces outils avec la méthode SHU-HA-RI 

Vous vous sentez intimidé par ces outils ? Ou bien au contraire très à l’aise pour les prendre en main immédiatement ?  Dans tous les cas, nous vous recommandons fortement de passer à l’action avec méthode. Et rien de mieux ici que le Japon et les arts martiaux pour s’inspirer !

 

Shu Ha Ri

La méthode Shu Ha Ri décrit les 3 différentes étapes d’apprentissage des arts martiaux. Chaque apprenti doit nécessairement passer par ces 3 étapes pour acquérir une technique.  

  • Shu : apprendre les fondamentaux en suivant les règles édictées par le maître
  • Ha : appliquer les règles en les questionnant, en comprenant leurs subtilités et en cherchant les exceptions
  • Ri : les transcender et les adapter

Ce cadre est largement utilisé dans de nombreuses démarches de transformation de pratiques professionnelles, tant dans la logistique que dans le management. Transposé dans le domaine de la formation aux outils de facilitation, il permet de s’approprier pas à pas les outils qui vous plaisent le plus. 

Dans un prochain article, nous vous donnerons nos meilleures sources de livres (des vrais!) pour constituer la meilleure boîte à outils de participation et de facilitation.

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La looseMéthodes et outilsVis ma vie de Facilitatrice

Loose #5 : Vis ma vie de facilitateur : la panne technique

par Solenne Muret
par Solenne Muret

La salle, la connexion, les sticky walls, la date, la durée, … ahhh !!! On fait QUOI quand RIEN ne va bien…Nous avions envie de partager cette magnifique loose avec vous…

Au début, tout va bien…

Nous voilà sur la route pour une journée de séminaire de cohésion autour de la question du Management à l’ère du numérique. Le lieu de la prestation est plutôt sympa, au milieu des vignes, dans une grande salle. Même si les murs sont en brique apparente (vous avez déjà essayé de coller un post-it sur une brique ….?), nous avons de l’espace, plein de murs, des tables, des chaises pour organiser la salle en différents espaces de travail. Nous nous installons, nous testons les connexions pour le vidéoprojecteur, le son, le wi-fi installé pour l’occasion (la salle est un peu au milieu de nulle part…). Le matin, avant de commencer, tout va bien. Prêtes et motivées pour une journée géniale.

Recréer par le jeu les contraintes de la transition digitale

Le but du séminaire est de créer de la cohésion d’équipe pour une quarantaine de managers qui travaillent sur différents sites. Comment beaucoup d’organisations, ils sont confrontés à  de grands changements avec le déploiement de plusieurs outils numériques. Les équipes accueillent ces changement avec plus ou moins de facilité et d’appétence. Donc dans le programme de la journée, nous avions prévu un temps de cohésion, ou de team building, pour renforcer leurs liens, autour du jeu Crash on the Moon. Suite à sa formation d’architecte collaboratif en jeux d’innovation, Solenne a eu l’occasion de le tester sur une plateforme numérique. La plateforme recrée parfaitement les conditions de travail à distance: c’est idéal pour débriefer dans un second temps sur les freins et les leviers de la digitalisation. Elle permet aussi de jouer en aveugle :  les équipes sont faites de manière totalement aléatoires et personne ne sait avec qui il est dans son équipe. Chacun peut donc profiter du masque de l’écran pour révéler une facette de sa personnalité méconnue par ses collègues, et peut-être se révéler un leader dans ce jeu collaboratif.

La transition numérique oui, mais quand ça capte …

Nous sommes donc dans la salle, tout le monde est presque connecté. Les participants patientent virtuellement dans la salle d’attente du jeu. Tout le monde est dans les starting block, prêt à jouer!

En théorie nous étions bien parties. En théorie…. Car, vous le savez tous, avec le numérique, personne n’est à l’abri du bug… Et ça n’a pas raté ! Au moment où tout le monde était prêt à démarrer sur la plateforme, impossible de lancer le jeu. Impossible de se connecter. Impossible de passer à l’étape suivante. Bref, un grand moment de solitude.

Réagir … avec du papier et des stylos !

Mais comme nous sommes organisées, pleine de ressources et toujours parées à toute éventualité, (bon ok, presque toujours…) nous avions le plan B… C’est-à-dire la version classique du jeu, la version papier.

Alors oui, les déceptions ont été un peu dissimulées par des réactions bienveillantes (nos clients sont formidables!): “Ne vous inquiétez pas, ça arrive à tout le monde, la panne technique” (sic)… Mais bon quand même! Si notre niveau d’exigence en a pris un coup, ce n’est pas le seul revers d’un tel incident. Cette petite panne technique nous a coûté 2 éléments très importants pour réussir notre accompagnement :

  • Le temps perdu se rattrape difficilement

Nous avons perdu pas mal de temps. Nos séquentiels de facilitation d’ateliers ou de séminaires sont minutés. Même si nous nous laissons toujours une marge de manœuvre, ils restent assez serrés. Cette panne informatique nous a coûté près d’une ½ heure, et nous a contraintes à de nombreux ajustements sur la matinée. Même si le reste de la journée s’est bien passé, nous avons eu le sentiment d’être sur le fil du rasoir. Avec à la clé du stress, et un ressenti global mitigé.

  • Le désengagement est impactant pour la suite

L’attente subie par les participants, puis le changement d’outil ont été des éléments de démobilisation importants. Nous avons vu des smartphones ressortir des sacs pour traiter des emails pro. Les groupes ont entamé des conversations sur d’autres sujets. Il nous a fallu déployer une grande énergie pour remobiliser tout le monde, relancer la dynamique collaborative et motiver les troupes à s’écraser sur la Lune !

Le bilan ressenti est mitigé pour nous, bien que les objectifs du séminaire aient été atteints. Morale de l’histoire : l’informatique c’est génial, surtout quand ça marche ! Et toujours avoir le plan B très bien ficelé dans ses tablettes…euh pardon, dans son sac.

Et vous ? Intégrez-vous des outils numériques dans vos ateliers collaboratifs ou vos séminaires d’équipe ? Et ça se passe bien ?

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Méthodes et outilsOrganisation personnelle

Quelle différence entre la facilitation graphique, le sketchnote et le scribing ?

par Tiana Castelneau
par Tiana Castelneau

Confucius a dit : J’entends et j’oublie, je vois et je retiens, je fais et je comprends. En effet, en moyenne, on retient 10% de ce que l’on entend, 20% de ce que l’on lit, et 80% de ce que l’on voit. De plus, 65% des individus ont une mémoire visuelle. Face à cette constatation, de nombreuses méthodes de facilitation visuelle ont émergé, comme la facilitation graphique, le scribing ou encore le sketchnote. Mais au fait, de quoi s’agit-il ? Comment s’en servir au quotidien

La facilitation graphique, la discipline mère

Qu’est-ce que c’est ?

C’est une méthode qui utilise des phrases courtes pour synthétiser les idées. L’objectif : renforcer l’impact et la compréhension. Elle favorise les échanges et les réflexions sur une base visuelle commune. A l’inverse de l’illustration, ce travail s’inscrit dans une dynamique collective. La facilitation graphique se combine efficacement  à toutes les méthodes de facilitation de groupe, d’agilité, co-développement ou autres concepts d’animation d’intelligence collective.

Pourquoi faire ?

La facilitation graphique permet de produire des gabarits qui aideront au bon déroulé des réunions, en évitant les digressions chronophages. Elle mettra en scène les outils ou méthodes choisis pour résoudre vos problèmes opérationnels. Le résultat ? Des fresques obtenues par l’intelligence collective du groupe. Cette méthode vous aidera à visualiser des projets ou concept complexes et la mémorisation en sera améliorée. Le livrable est souvent produit en direct sous forme de fresque et parfois retravaillé en atelier. Il pourra être le départ d’une feuille de route annuelle. Affiché dans vos couloirs il mettre en avant par exemple les valeurs ou les visions de l’entreprise.

Des exemples d’utilisation ?

  • Avoir des compte-rendus visuels en fin de réunions, validés et co-construits (ils seront lus contrairement au compte rendus écrits !)
  • Modéliser les valeurs de l’entreprise.
  • Faire des points mi-année, clairs et concis pour les participants.
  • Avoir des trames pour recueillir les échanges d’un World Café et sa conclusion.
  • Accompagner les échanges et la conclusion des serious games.
  • ….

Les méthodes de facilitation graphique les plus développées sont le scribing, et le sketchnote

Le scribing, capture d’idées en direct

Qu’est-ce que c’est ?

Le scribing s’apparente plus à la traduction d’un discours en visuels. Des phrases courtes, des métaphores visuelles, pas de mots clés qui empêchent de se souvenir du contexte. Le scribeur prend des notes visuelles et synthétiques d’un événement en direct, que tout le monde peut voir.

Pourquoi faire ?

Tous les participants à l’événement voient évoluer un compte rendu en temps réel, en même temps que la journée se déroule, et les points clés sont plus facilement mis en avant.

Des exemples ?

Lors d’une conférence, le scribeur peut dessiner une fresque des événements, contenant les principales idées, afin de favoriser les échanges et la simplification de parties complexes. Il restera un livrable visuel beaucoup plus impactant qu’un rapport écrit.

Le sketchnote, la meilleure des prises de notes

Qu’est-ce que c’est ?

C’est la version personnelle du scribing. Ce sont des notes classiques, mais formulées également en dessins, images, phrases courtes et en mots clés. Cette prise de notes un peu particulière permet de mieux comprendre, mieux retenir, et mieux agencer les différentes idées que vous voulez garder.

Pourquoi faire ?

Le visuel permet de mettre en avant les parties les plus importantes, là où la simple écriture ne le différencie pas. Cette technique oblige à travailler sur son écoute active et à synthétiser ce que l’on comprend. Il est possible de prendre des notes dans sa langue maternelle et de penser à autre chose… Le sketchnoting ne le permet pas car il faut être en écoute active pour être capable de synthétiser! L’intérêt de sketchnoter ces cours ou pendant une réunion est évident !

Des exemples d’utilisation ?

  • Faire des fiches de révision visuelles pour un examen.
  • Prendre des notes pendant des conférences.

Vous y voyez un peu plus clair ?

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