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Facilitation & Outils collaboratifs

silence
Facilitation & Outils collaboratifs

Pourquoi commencer ses réunions par du silence?

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Es-tu prêt.e à commencer tes réunions par 20 minutes de silence ?

Nous perdons beaucoup trop de temps à communiquer des infos en début de réunion parce que personne ne les lit si nous les envoyons avant.

Le temps pour le feedback, la résolution des problèmes et les décisions: réduit à peau de chagrin.

Voici la solution :

𝗦𝗶 𝘁𝘂 𝗮𝘀 𝟭𝗵 :

𝟮𝟬 𝗺𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 : chacun lit les documents, les annote, et complète un support de feedback que tu as fourni (”Ce que j’aime, ce qui me surprend, mes remarques, mes questions”).

𝟮𝟬 𝗺𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲 : collecte des idées, discussions. Si trop nombreux (plus de 8): échanges en sous-groupes

𝟮𝟬 𝗺𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗼-𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲 que tu veux obtenir à la fin de ta réunion en réaction aux infos diffusées (un diagnostic avec les problèmes clarifiés, des solutions, des décisions ou un plan d’action).

Un ROTI pour conclure.

Chiche ?

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Facilitation & Outils collaboratifs

Use it or lose it

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Ou comment il existe un lien entre le rugby et la facilitation !

Toute cette réflexion a débuté en regardant le dernier match du tournoi des 6 nations entre la France et l’Angleterre, les Bleus jouant pour gagner leur 10ème Grand Chelem dans ce tournoi !

Les règles au rugby peuvent paraître certes complexes mais, depuis quelques années, les arbitres sont équipés de micro, expliquent aussi leurs décisions en utilisant des gestes clairs.

Une de ces règles est : « Use it or lose it », ou en français dans le texte « utilise-le ou perd-le ».

Lors de ce match, quand j’ai entendu cette phrase, cela a fait écho à un échange avec une stagiaire accueillie en formation quelques jours plus tôt et qui nous disait que cette phrase était un de ses mantras. 

Effectivement, il existe un parallèle intéressant entre le ballon de rugby et la facilitation.

Quand l’arbitre annonce cette règle, il informe le joueur qu’il doit faire quelque chose de sa possession de balle. Sinon, coup de sifflet et son équipe perd le ballon, le redonne à la partie adverse.

Cette notion d’utiliser, de passer à l’action au lieu de perdre l’avantage, c’est un peu comme la pratique de la facilitation.

Soit vous mettez en place des ateliers, des réunions, des pratiques collaboratives apprises, soit vous allez les oublier et ralentir la dynamique de votre équipe ou votre démarche d’innovation managériale.

Un outil de facilitation, ça se pratique !

Et oui, un outil de facilitation, soit il se pratique, il s’utilise, nous pouvons même le challenger, le remodeler, soit il tombe aux oubliettes ! Souvent, quand nous formons des managers, nombreux sont ceux qui nous demandent des outils. Certes ! Nous en partageons plein. Mais pour autant…

Notre premier conseil est clair : il vaut mieux en maîtriser 3, 5, maxi 10 que d’essayer d’en connaître 20.

Et puis, il faut les tester, les expérimenter, les faire vivre. Les adapter.

Un outil n’est toujours qu’un support pour atteindre un objectif. Il sert le but. Et son utilisation n’est donc pas un but en soi.

C’est ainsi que chacun avance petit pas par petit pas dans la maîtrise d’un ou plusieurs outils.

Un outil de facilitation, ça vit !

Cela fait écho au Shu Ha Ri, méthode inspirée des arts martiaux et très connue dans le monde des agilistes. Elle décline en 3 niveaux les apprentissages pour la maitrise d’un outil.

1. J’applique la méthode à la lettre, je me fie à la « notice ».

2. Fort de quelques mises en situation, j’adapte mon outil, j’expérimente des variantes, je le modèle « à ma sauce ».

3. Je le maîtrise tellement que désormais je créé mon propre outil.

Pour en savoir plus sur cette approche, je vous invite à lire cet article sur l’Octo Blog.

Et donc pareil, si nous ne faisons pas évoluer nos pratiques, notre boîte à outils peut s’appauvrir au fil du temps…

En écrivant cet article, je me rends compte qu’il y a des outils très efficaces que je n’ai pas forcément pratiqués récemment et qui ne font plus partis de mes « habitudes ». A tort ! Cet exercice va me permettre de rectifier le tir !

Un exemple : les 6 chapeaux de Bono, outil redoutable pour faire un pas de côté, exprimer différents points de vue et faire évoluer les postures de certaines personnes réfractaires, ou râleuses par exemple.

Je pense aussi à certains brise-glaces mis de côté en raison des contraintes sanitaires et qui vont reprendre leur place comme les présentations chantées.

La facilitation, c’est aussi sportif !

Bon, nous sommes d’accord, nous n’avons pas le capteur accroché dans le dos pour étudier nos déplacements après le match et notre forme physique. Pour autant, animer un atelier, une réunion, une formation, mobiliser les participants, et leur donner envie, ça demande de l’énergie, ça demande une vraie gestion de l’effort et donc une bonne condition physique.

Aussi, dans mes bonnes pratiques, j’ai banni les viennoiseries et autres subtilités lors des pauses. Vive les fruits, secs ou frais ! Tout pour éviter les baisses de régime et garder l’énergie.

Et à plusieurs, on transforme plus d’essais !

La co-animation est en effet très efficace ! C’est vraiment un de nos grands partis-pris. Aussi bien pour les participants que pour nous. Animer à 2 voix permet de varier les rythmes de jeu, de s’adapter en permanence aux réactions et surtout d’enrichir les apports, par des angles de vue différents.

C’est un peu comme le ballon : use it or lose it…

Et vous? Voyez-vous d’autres liens entre le rugby et la facilitation ?

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Le défi du cadrage
Facilitation & Outils collaboratifs

Comment réussir le cadrage d’un atelier collaboratif ?

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Le design d’un atelier collaboratif nécessite un gros travail en amont pour bien cadrer le besoin du commanditaire. C’est une évidence, mais pourtant réussir son cadrage, ce n’est pas toujours si facile.

Souvent le temps nous manque pour mener ce cadrage. Cette étape peut en effet demander des heures de travail. La tentation est alors grande de le bâcler pour passer directement au cœur de notre sujet, c’est-à-dire ce que nous allons faire concrètement pendant l’atelier.

Mais tout bon (manager) facilitateur qui se respecte doit savoir prendre ce temps. Parce que c’est à ce moment que nous allons pouvoir récupérer les informations qui nous permettront d’assurer la réussite de l’atelier, et donc de satisfaire le commanditaire, et l’équipe.

Rater son cadrage c’est prendre le risque du hors sujet…

Le principal écueil est de passer à côté du réel besoin, et de faire travailler une équipe « hors sujet ».

Par exemple l’objectif réel de notre commanditaire peut être différent de celui affiché lors de la première demande. Le cadrage est un vrai travail d’accouchement, ou plutôt de maïeutique, comme diraient les philosophes. C’est un travail de mise en forme des pensées confuses grâce au dialogue avec le client.

Prenons un cas concret : la demande « je voudrai un atelier de cohésion d’équipe pour motiver tout le monde » cache en réalité « je ne sais plus quoi faire pour les motiver dans ce contexte où le sens est difficile à trouver … »

Dans ce cas précis, si nous réussissons à avoir la bonne information, nous pourrons axer notre projet d’atelier autour de la recherche d’un sens commun, d’une raison d’être pour l’équipe. Nous passerons aussi par une première phase d’expression et de diagnostic de ce contexte difficile, pour libérer la parole. Si nous restons sur le sujet plus léger de la cohésion d’équipe, nous allons leur proposer des jeux coopératifs, travailler sur du team building, de la connaissance interpersonnelle, et … passer à côté du vrai problème.

Donc, pour réussir cette étape cruciale, voici quelques pistes à explorer de manière systématique lors de votre (ou vos) réunion(s) de cadrage.

Clarifier le contexte


Essayez d’en savoir plus sur l’histoire récente de l’organisation et de l’équipe concernée par votre intervention. Dans quel environnement évolue-t-elle ? Que s’est-il passé récemment comme évènement marquant ? Les gens sont-ils présents depuis longtemps ? Comment sont les relations entre eux ? Et avec leur direction ? Y-a-t il des changements en vue ? Lesquels, et comment sont-ils perçus ?
Bref : y-a-t il quelque chose que vous devez connaître et qui sera important pour assurer la réussite de l’atelier ?

Identifier le problème à l’origine de la demande


Si un atelier est organisé, il répond forcément à une question, à un problème qui doit être résolu. Ce problème peut être avéré, ou bien à venir. Il est aussi intéressant d’évaluer l’importance du problème et son impact sur le groupe. Avoir cette information permettra d’anticiper un éventuel état de stress dans l’équipe que vous allez rencontrer.

Déterminer l’objectif précis recherché


L’atelier doit viser un objectif plus ou moins mesurable. Que cherche-on à atteindre pour résoudre le problème ?
Nous aimons utiliser l’acronyme SMART pour cadrer les objectifs : Spécifiques (précis, clairs), Mesurables (donc évaluables), Acceptables (pour que tous y adhèrent), Réalistes (donc atteignables) et Temporellement cadrés.

Formaliser le livrable attendu


Il faut préciser le livrable attendu. Nous posons toujours la question à nos commanditaires : à la fin de l’atelier, si vous repartez avec un sac bien rempli, qu’y a t il dedans comme résultat concret ?
Le livrable peut prendre la forme d’un plan d’action, d’une liste de nouvelles idées, d’une solution pour surmonter une difficulté. Il peut aussi être moins palpable comme : des participants rassurés, des coéquipiers qui se connaissent mieux, ou des gens bien informés.

Mieux connaître les personnes concernées


Il est important de bien identifier les 3 niveaux suivants :

Le commanditaire : qui est la personne à l’origine de la commande ? Quelle sera son implication ? Sera-t-il ou elle présent.e ?

Le sponsor: qui est celui qui va porter la commande tout le long du projet ?

Les participants : qui sont ceux qui participeront à l’atelier ?

Au-delà de les identifier, comprendre la mécanique des relations entre tous est un plus. Nous cherchons toujours à prendre la température d’une équipe avec laquelle nous nous apprêtons à passer du temps en atelier.

Prévoir la logistique nécessaire


Pour construire un atelier, il ne suffit pas de mettre en place une déroulé de séquences de travail, il faut aussi anticiper tout l’aspect matériel. Où se passera l’atelier ? A quelle heure la salle sera-t-elle disponible? A-t-on des murs pour travailler avec du management visuel ? Qui s’occupe du café ? Du repas de midi ? Qui fournit les post-it, le paper-board ?

La liste est longue et il vaut mieux ne rien oublier pour assurer un super confort le jour J.

Rien de pire que d’arriver sur un lieu d’atelier et de devoir gérer en panique les aléas logistiques …

Connaître les contraintes du groupe ou du lieu


Certains arrivent-ils de loin ? Le lieu est-il accessible en transport en commun ? Ont-ils des contraintes d’horaire pour la fin ? Y-a-t il des personnes à mobilité réduite ou d’autres formes de handicap ?

Cherchez ici tous les invariants avec lesquels vous devrez composer pour écrire votre déroulé.

En résumé, vous l’avez compris, cette phase de cadrage est une véritable enquête. Vous devrez parfois poser des questions qui surprendront vos interlocuteurs. Parfois ils ne voudront pas vous répondre … C’est mauvais signe ! Méfiez-vous des commandes qui comportent trop de zones de flou.

Pour aller plus loin, nous avons enregistré un live sur le sujet avec des retours d’expérience, des outils et des idées pour réussir votre cadrage : c’est par ici : le défi du cadrage.

PS : vous aurez reconnu bien sûr entre les lignes de cet article notre outil préféré pour le cadrage : le CQQCOQP 😉 !

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Notre bibliothèque
Facilitation & Outils collaboratifs

Biblio La Facilitation : nos livres préférés

par les facilitatrices
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Nous vous partageons régulièrement nos conseils lecture lors des conférences, des formations ou des ateliers que nous passons ensemble.

Voici nos 3 références du moment : 

enlightened Carnet de facilitation, l’intelligence collective ne s’improvise pas de Melissa Aldana, Vincent Dromer, Thibaud Gangloff, Geoffrey Guillochin et Yoann Lemeni. Editions Eyrolles

Non, ce n’est pas un énième livre sur la facilitation mais un carnet pour :

– explorer le monde de la facilitation, 

– créer les conditions de l’intelligence collective 

– trouver des outils pour fédérer et tirer le meilleur parti d’un collectif, le rendre réactif, adaptable et efficace. 

enlightened  La boîte à outils de la pensée visuelle de Béatrice Lhuillier et Caroline Tsiang – Edition Dunod

Un guide proposant des outils pour mettre en œuvre la pensée visuelle dans son entreprise, un mode de communication qui associe les mots et les images afin de dynamiser ses messages et de penser différemment.

enlightened  La 25e Heure : comment travailler 1 heure de moins chaque jour, de Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont. Édition Revue et augmentée
Ce petit livre regorge d’astuces très utiles (et faciles à déployer!) pour bien s’organiser, pour gagner du temps dans votre quotidien professionnel, même quand on n’est pas CEO de start-up 😉

Et vous, quels sont vos livres préférés pour optimiser votre quotidien professionnel ?

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Chapeaux de Bono
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La méthode des Chapeaux de BONO, pour penser autrement !

par les facilitatrices
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La méthode « chapeau de Bono » est absolument géniale pour amener les gens à penser autrement, à sortir de leurs habitudes de raisonnement. Elle permet de mettre en place un processus de pensée latérale, selon les termes du créateur de la méthode, Edward de Bono.

Au lieu de construire son cheminement de pensée de manière didactique, en montant les étapes de la réflexion arguments après arguments, cette méthode permet de prendre plusieurs points de vue, tour à tour.

Il y a 6 points de vue, représentés par des chapeaux de 6 couleurs différentes : bleu, jaune, vert, rouge, noir, et blanc.

Une session débute et se termine par un chapeau bleu, symbole de l’organisation, du déroulement et de la synthèse de l’atelier. Le facilitateur pose un cadre sécurisant et porte généralement ce chapeau tout au long du process, telle un chef d’orchestre.

Il s’assure que tout se déroule selon le plan annoncé et que chacun joue bien le rôle qui lui a été attribué au bon moment. Il annonce les changements d’un mode de pensée au suivant. Il gère le temps et les échanges (non-jugement, écoute…) 

Une fois la problématique énoncée, chacun des participants va analyser la situation et tenter d’y apporter des solutions en éprouvant tour à tour les 6 différents modes de pensée. Tout le groupe « porte » la même couleur de chapeau en même temps. Ce postulat évite les prises de positions virulentes. Il favorise, au contraire, un échange où écoute et respect sont les maîtres mots. 

Comme la méthode Walt Disney de Robert Dilts, la méthode des 6 Chapeaux de Bono peut également être utilisée à titre individuel. pour sortir de votre raisonnement habituel. Elle vous permettra de développer votre créativité et votre capacité d’adaptation.

Précisions sur la signification des 6 couleurs de chapeaux de Bono


– Le chapeau blanc
Représente la neutralité : il permet l’énoncé des éléments à disposition de manière factuelle, impartiale. Il évite toute interprétation des chiffres, données et autres informations.

– Le chapeau rouge
Symbolise l’émotionnel et l’intuition : sentiments, jugements, émotions, ressentis sont exprimés pleinement et sans justification.

– Le chapeau noir
Incarne le pessimisme : risques, limites, freins, obstacles, inconvénients et autres aspects négatifs sont soulevés sans argumentation.

– Le chapeau jaune
Exprime l’optimisme : avantages, opportunités, espoirs, bénéfices, rêves sont exposés.

– Le chapeau vert
Matérialise la créativité : alternatives originales, idées imaginatives, loufoques, abracadabrantes sont formulées sans aucune censure et avec l’énergie caractéristique de l’enthousiasme.

– Le chapeau bleu
Personnifie l’organisation : analyse, synthèse, prise de recul, canalisation des idées, récapitulation, discipline, processus de réflexion qui permet à la séance de se dérouler convenablement et d’atteindre l’objectif fixé.

🤩 Ne dites plus: « Arrêtez de critiquer sans cesse » dites:
« Enlevez votre chapeau noir! » 🤩

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Comment créer une vision d’équipe pour engager ses collaborateurs?

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Créer du lien dans votre équipe, construire une vision commune, fixer ensemble des objectifs concrets, favoriser l’échange, la discussion. Vous avez déjà entendu 1000 fois qu’un bon manager doit savoir embarquer et impliquer son équipe pour obtenir le meilleur de chacun. 

OK, l’intention est bonne ! Mais concrètement, je fais comment pour réussir à créer une équipe boostée et motivée ? comment mettre en place une vraie vision d’équipe ?

J’ai envie aujourd’hui de vous proposer quelque chose de très concret, pour commencer. Suivez pas à pas les étapes décrites ici, et vous serez très positivement surpris des résultats que vous obtiendrez !

CO-construisez vraiment la vision commune, le “pourquoi de l’équipe”

Profitez du début d’année, de la rentrée, du lancement d’un nouveau projet pour initier le changement. Réunissez votre équipe au complet lors d’un séminaire d’une ½ journée, ou si vous le pouvez, d’une journée, de préférence hors de votre lieu de travail habituel. 

Il y a 3 objectifs recherchés ici :  

1/ Vider les sacs ! Poser les valises trop lourdes! Exprimer les problèmes. Bref: transformer le “radio moquette” par des mots exprimés à haute et intelligible voix pour afficher ce qui ne va pas.  

2/ Engager l’ensemble de l’équipe dès le départ pour bien visualiser l’objectif, le cap, la vision qui doit les rassembler. Où voulons-nous être dans 12 mois, dans 2 ans ? Daniel Pink explique que 3 dimensions sont de vrais moteurs pour motiver les gens : le sens, la maîtrise et l’autonomie. Le sens est la finalité, l’objectif ultime, le cap vers lequel l’équipe navigue. C’est ici l’occasion d’associer les membres de l’équipe à la définition du sens. Et surtout que ce soit partagé!

3/ Créer du lien, des interactions, faire vivre un moment commun fort et important. 

Ce séminaire est l’occasion de parler tous ensemble durant toute une journée. Avec des outils d’animation basés sur le jeu, sur la collaboration et sur l’intelligence collective, c’est un temps fabuleux pour créer un esprit d’équipe et de cohésion entre les coéquipiers et entre eux et leur manager.

Suivez pas à pas ce déroulé pour obtenir le meilleur de votre équipe

Pour commencer à co-construire le “pourquoi” d’une équipe, plusieurs étapes s’imposent. Cet atelier type en 8 étapes vous permettra d’engager vos collaborateurs sur le long terme. 

1- Un brise-glace pour casser les postures, initier le lien, mettre en route la journée de bonne humeur (un marshmallow challenge, un photolangage, un banana challenge …)

2 – Un anti-problème pour exprimer ce qui ne va pas, ce qui peut être amélioré. 

3 – Un cadrant Agile, pour synthétiser et classer en 4 catégories ce qui va, ce qui ne va pas, ce qui peut être amélioré et les “merci” que chacun a envie de donner aux autres.

4 – Un world café, pour trouver des pistes de solutions pour améliorer concrètement le fonctionnement de l’équipe. 

Une bonne pause déjeuner dans un endroit convivial (Si vous êtes en présentiel, c’est très, très important !)  

5 – Un brise-glace pour relancer la dynamique de l’après-midi (jeu de la balle, des Dingbats, 1-2-3 Clap…)

6-  Un Value Proposition Design, une team ou project box, ou une Cover Story. Tous ces outils ont pour objectif de faire travailler l’équipe à définir ce qui est important pour elle, ce vers quoi elle veut tendre avec le prochain projet, la prochaine année. 

7-  Un Futur Souhaité pour terminer la journée, pour initier un plan d’action à court terme afin de s’organiser et de repartir avec du concret. 

8- N’oubliez pas de célébrer ce succès ! Vous pouvez par exemple permettre à chacun d’exprimer un ressenti suite à la journée, avec un mini atelier Pépites, un ROTI…

Attention, ne vous lancez pas dans ce séminaire collaboratif de construction de vision si…

  • Vous n’avez pas l’intention d’aller plus loin dans la collaboration et la co-construction avec votre équipe. Ils seront totalement embarqués dans votre démarche et voudront continuer dans cette voie, à 300% !
  • Vous n’avez pas l’intention ou la possibilité d’utiliser les idées qui vont en émerger. Ça s’appelle de la facipulation (mélange de facilitation et de manipulation) et il n’y a rien de pire pour perdre la confiance du groupe.

Nos astuces pour que cette journée soit efficace

  • Appropriez-vous le déroulé ci-dessus en testant les outils lors de réunions moins importantes. Adaptez le à vos propres objectifs. Imprimez le et suivez le lors du séminaire.
  • Ensuite, choisissez un lieu suffisamment vaste, accessible, agréable, fonctionnel, lumineux et calme, pour que tout le monde s’y sente bien. 
  • Prévoyez le matériel adéquat pour chaque étape (post-it, feutres, paper boards …)
  • Gérez bien le temps de chaque phase, pour ne pas terminer en retard.
  • Prévoyez d’autres rendez-vous collectifs d’une demi journée chacun, dans les semaines qui suivront. Ils serviront à consolider le lien, à résoudre d’éventuelles difficultés pour mettre les actions à exécution. Une super solution ici est de lancer des groupes de co-développement parmi les membres de l’équipe. 

Et surtout, ayez confiance en vous ! C’est la base de la réussite. N’hésitez pas à nous envoyer vos retours après l’organisation de vos premiers séminaires vision ! 

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motivation équipe
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Comment motiver ses collaborateurs sans les augmenter ?

par Solenne Muret
par Solenne Muret

En tant que manager, on est toujours à se demander comment arriver à motiver ses collaborateurs. Comment entretenir la flamme ? Comment faire que tous les matins, on ait l’envie. Et l’envie d’avoir envie…Bref, comment arriver à manager et motiver ses collaborateurs quand on ne peut pas augmenter les salaires?

Pour 50% des français, le salaire est la première source de motivation au travail. 

Sérieusement,  autant pour soi que pour les autres, c’est difficile de garder toujours le même niveau d’engagement, le même entrain à aller de l’avant, à se mobiliser, à positiver. C’est facile de se laisser aspirer dans une spirale négative, d’être influencé par une ambiance stressante, parfois lourde, par un train-train… Et bien, il existe de très nombreux leviers, autres que l’argent, et je vous propose de les découvrir ici.

Pendant longtemps, pour motiver ses collaborateurs, seuls les avantages financiers (augmentation de salaire, primes individuelles et/ou collectives…) ou les avantages en nature (voiture de fonction, ticket resto, place de parking, un bureau plus grand et mieux éclairé…)fonctionnaient. C’est du moins ce que l’on pensait. Effectivement, selon l’étude «Workforce View in Europe 2018» réalisée par ADP (Automatic Data Processing), le salaire est la première source de motivation au travail pour 50% des français. Vient ensuite l’équilibre vie pro / vie perso.

Autre problématique, le bore out, ou l’ennui au travail. Selon le Harvard Business Review, l’inactivité coûté chaque année, tenez-vous bien, 100 milliards de dollars aux Etats-Unis. 100 milliards de dollars pour payer des salariés qui n’ont «rien à faire», qui «s’ennuient», ou «attendent» un dénouement ou tout simplement la fin de leur journée au bureau. Aïe… Ca pique tout de même …

Alors comment faire pour remobiliser tout le monde sans augmentation de salaire ?

Plusieurs approches permettent de se remobiliser déjà soi-même et aussi de fédérer son équipe. Aujourd’hui, je vous propose de parler des motivations intrinsèques.

Les motivations intrinsèques, ce sont les motivations individuelles, liées au plaisir que prend le collaborateur à réaliser telle action. Elles sont donc propres à chacun. Elles sont aussi différentes selon le contexte, le projet, le temps…

Quand on travaille en équipe, et même pour soi, il est intéressant de savoir quelles sont les motivations qui nous animent. Pourquoi je me lève tous les matins? Qu’est-ce qui est profondément important pour moi et qui me fait garder cette flamme ?

Pour faire un bilan pour soi, ou avec son équipe, il existe un jeu très facile, issu des méthodes agiles et du management 3.0. Il s’agit du jeu « moving motivators ».

Moving motivators : 10 cartes de motivations

Ce jeu se compose de 10 cartes pour 10 motivations :

  • Statut : ma position dans l’organisation est bonne, elle est reconnue par les personnes avec qui je travaille
  • But : mon travail fait sens avec mes valeurs, mes objectifs dans la vie, le sens que je veux donner à ma vie
  • Acceptation : je suis accepté dans mon environnement, pour ce que je suis et ce que je fais
  • Curiosité : je suis inventif, j’ai l’opportunité de faire des recherches sur des choses qui n’existent pas ou que je ne connais pas
  • Ordre : j’ai un cadre, des règles pour savoir comment travailler, j’ai une protection qui m’entoure
  • Liberté : j’ai une certaine indépendance et un contrôle de mon travail, dans la façon dont je vais le faire
  • Maîtrise : mon travail n’est ni trop compliqué, ni dépourvu de challenge
  • Pouvoir : j’ai le pouvoir de faire évoluer les choses (différent du pouvoir hiérarchique)
  • Honneur : je suis fier de mon travail, de ce que je fais, je suis content d’en parler
  • Relations sociales : je suis content des contacts que je peux avoir (peu ou beaucoup)

Échanger avec ses collaborateurs sur ce qui fait sens pour chacun

La première étape consiste à classer individuellement ces cartes dans un ordre d’importance, sur une ligne horizontale et selon un contexte défini.

Ensuite, toujours individuellement, chacun évalue et estime si cette motivation est suffisamment valorisée dans le contexte donné. Si oui, il lève la carte, si non, il descend la carte.

A cette étape, le but est d’échanger avec ses collaborateurs. Quelles sont les motivations qui sont importantes pour soi? Pourquoi ? Pour quelles raisons j’estime qu’elles sont sous valorisées ou suffisamment développées ? Grâce à l’échange, on peut définir ensemble ce qui doit être amélioré ou conservé pour faire évoluer, ou maintenir, ce niveau de motivation.

C’est un outil très puissant pour se questionner soi-même dans un premier temps, prendre un moment de recul sur toutes les actions qu’on mène tête dans le guidon. Et c’est aussi très efficace pour mieux se comprendre au sein d’une équipe, prendre en considération nos différences individuelles pour renforcer le faire ensemble, et le sens donné au collectif.

Vivre différemment les entretiens annuels individuels

Cet exercice se prête également très bien au moment des entretiens annuels. Dans ce cas, le manager et le collaborateur font tous les 2 l’exercice et échangent ensemble. Il n’est pas question que seul le collaborateur s’exprime et se livre.

Dernière astuce, prenez le résultat de l’exercice en photo. Refaites-le régulièrement et comparez les photos. 😉

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Vos outils de facilitation
Facilitation & Outils collaboratifs

Où trouver des outils de facilitation pour mieux animer vos réunions ?

par Karine Turcin
par Karine Turcin

Il y a tout un tas d’outils de facilitation que nous adorons, parce qu’ils sont simples, funs, et (surtout) efficaces. A nous 3, nous avons une bibliothèque de plusieurs dizaines d’outils. Mais nous passons encore beaucoup de temps à explorer le web et les livres à la recherche de nouvelles idées pour faciliter les ateliers qui nous sont confiés. Aujourd’hui, nous avons envie de partager avec vous nos principales sources d’inspirations .

Cette liste est le résultat de mois de veille et de tri pour enrichir nos ateliers et notre pratique de la facilitation. Pourquoi vous la donner ? Parce qu’il nous semble essentiel de faire notre (petite) part et de prendre ce virage de l’open source. Parce que, comme les auteurs de Wikipédia, nous avons envie de participer à un grand projet de transformation des modes de travail. Partager nos ressources nous semble l’une des premières voies possibles !

S’il n’y en avait qu’une, ce serait multibao.org…!

En tout premier lieu, ce projet que je trouve juste génial, initié par Thomas Wolff il y a quelques années : multibao.org

L’idée : travailler sur la mise en commun de méthodes autour des démarches participatives. Totalement open source, le projet permet à des nombreux acteurs de compiler sous forme de fiches outils leurs méthodes pour l’organisation de collectifs et la gestion de projets en équipe. Vous trouverez également plein d’informations classées et efficaces sur le site http://www.multibao.org

Le must: chacun peut contribuer au projet, en compilant ses propres outils et fiches. 

On pourrait s’arrêter là tellement le projet est complet ! Mais nous avons d’autres sources d’informations, qui peuvent s’avérer utiles lorsque l’exploration de multibao.org vous prend trop de temps. 

Les coachs agiles sont nos amis …

Les agilistes sont de vrais sources d’inspiration pour nous. Ils utilisent quantité d’outils d’animation d’équipe, que ce soit pour des lancement de projets (la vision), de l’engagement des collaborateurs (la motivation), ou encore pour de l’amélioration continue (les rétrospectives). Voici nos blogs de coachs agiles préférés.

Robin Bereau-Sudreau propose dans son blog un classement de fiches super pratiques, avec des ice breakers, des ateliers serious game, des ateliers agiles… https://coach-agile.com/serious-game-le-recueil/
Scrum, Kanban, management…Judicaël Paquet, coach agile, nous offre sur son site une mine d’outils et de conseils hyper précieux. https://blog.myagilepartner.fr/index.php/pdf-agiles/
Le grand classique, hyper simple d’utilisation (merci l’ergonomie fluide!) de Gilles Brieux. Avec un classement par objectifs (résoudre les problèmes, générer des idées…) très pratique. https://www.atelier-collaboratif.com/
Le wiki agile du CESI, où vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur l’agilité et le Lean. https://wikiagile.cesi.fr/index.php?title=Wiki_Agile_CESI
Et l’Oeil de Coach, qui nous donne généreusement des ressources web pour trouver des outils en ligne https://www.oeildecoach.com/top-des-ressources-agiles-de-oeil-de-coach/

Voici des listes d’outils classés pour des objectifs ciblés, à utiliser tels quels, ou bien à détourner

Recueil d’exercices d’improvisation théâtrale pour mettre un groupe en mouvement, faciliter la communication, travailler sur l’écoute et l’attention à l’autre http://theatreinstantpresent.org/
ou encore sur ce même sujet : https://improwiki.com/fr/jeux
Des outils de résolution de problèmes https://commentprogresser.com/outil-resolution-probleme.html
Des outils pour faciliter l’idéation, proposé par l’agence Klap.io http://www.klap.io/ideation-9-exercices-indispensables/
Et sur la créativité : un chouette guide des ateliers créatifs http://cpcoop.fr/wp-content/uploads/2015/01/GuideAteliersCreatifs.pdf
Des outils pour favoriser l’esprit d’équipe https://www.wrike.com/fr/blog/12-jeux-hors-du-commun-pour-favoriser-lesprit-dequipe/
Le site très connu de tous les étudiants en école de commerce, qui regorge d’informations sur le marketing, mais aussi sur le management https://www.e-marketing.fr/Thematique/academie-1078/ficheoutil/Le-sad-mad-glad-325710.htm
La base d’outils du WorkLab sur les ice-breakers pour lancer une dynamique collective

https://media.worklab.fr/icebreaker/

Et du côté des collectivités territoriales, nous sommes très heureuses de vous partager avec vous le site de LaBase, Laboratoire d’Innovation Publique de Nouvelle Aquitaine. Nous avons participé à la réalisation de leur boîte à outils avec l’association La Tribu du Changement.

Notre conseil : adoptez ces outils avec la méthode SHU-HA-RI 

Vous vous sentez intimidé par ces outils ? Ou bien au contraire très à l’aise pour les prendre en main immédiatement ?  Dans tous les cas, nous vous recommandons fortement de passer à l’action avec méthode. Et rien de mieux ici que le Japon et les arts martiaux pour s’inspirer !

 

Shu Ha Ri

La méthode Shu Ha Ri décrit les 3 différentes étapes d’apprentissage des arts martiaux. Chaque apprenti doit nécessairement passer par ces 3 étapes pour acquérir une technique.  

  • Shu : apprendre les fondamentaux en suivant les règles édictées par le maître
  • Ha : appliquer les règles en les questionnant, en comprenant leurs subtilités et en cherchant les exceptions
  • Ri : les transcender et les adapter

Ce cadre est largement utilisé dans de nombreuses démarches de transformation de pratiques professionnelles, tant dans la logistique que dans le management. Transposé dans le domaine de la formation aux outils de facilitation, il permet de s’approprier pas à pas les outils qui vous plaisent le plus. 

Dans un prochain article, nous vous donnerons nos meilleures sources de livres (des vrais!) pour constituer la meilleure boîte à outils de participation et de facilitation.

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Facilitation & Outils collaboratifs

Loose #5 : Vis ma vie de facilitateur : la panne technique

par Solenne Muret
par Solenne Muret

La salle, la connexion, les sticky walls, la date, la durée, … ahhh !!! On fait QUOI quand RIEN ne va bien…Nous avions envie de partager cette magnifique loose avec vous…

Au début, tout va bien…

Nous voilà sur la route pour une journée de séminaire de cohésion autour de la question du Management à l’ère du numérique. Le lieu de la prestation est plutôt sympa, au milieu des vignes, dans une grande salle. Même si les murs sont en brique apparente (vous avez déjà essayé de coller un post-it sur une brique ….?), nous avons de l’espace, plein de murs, des tables, des chaises pour organiser la salle en différents espaces de travail. Nous nous installons, nous testons les connexions pour le vidéoprojecteur, le son, le wi-fi installé pour l’occasion (la salle est un peu au milieu de nulle part…). Le matin, avant de commencer, tout va bien. Prêtes et motivées pour une journée géniale.

Recréer par le jeu les contraintes de la transition digitale

Le but du séminaire est de créer de la cohésion d’équipe pour une quarantaine de managers qui travaillent sur différents sites. Comment beaucoup d’organisations, ils sont confrontés à  de grands changements avec le déploiement de plusieurs outils numériques. Les équipes accueillent ces changement avec plus ou moins de facilité et d’appétence. Donc dans le programme de la journée, nous avions prévu un temps de cohésion, ou de team building, pour renforcer leurs liens, autour du jeu Crash on the Moon. Suite à sa formation d’architecte collaboratif en jeux d’innovation, Solenne a eu l’occasion de le tester sur une plateforme numérique. La plateforme recrée parfaitement les conditions de travail à distance: c’est idéal pour débriefer dans un second temps sur les freins et les leviers de la digitalisation. Elle permet aussi de jouer en aveugle :  les équipes sont faites de manière totalement aléatoires et personne ne sait avec qui il est dans son équipe. Chacun peut donc profiter du masque de l’écran pour révéler une facette de sa personnalité méconnue par ses collègues, et peut-être se révéler un leader dans ce jeu collaboratif.

La transition numérique oui, mais quand ça capte …

Nous sommes donc dans la salle, tout le monde est presque connecté. Les participants patientent virtuellement dans la salle d’attente du jeu. Tout le monde est dans les starting block, prêt à jouer!

En théorie nous étions bien parties. En théorie…. Car, vous le savez tous, avec le numérique, personne n’est à l’abri du bug… Et ça n’a pas raté ! Au moment où tout le monde était prêt à démarrer sur la plateforme, impossible de lancer le jeu. Impossible de se connecter. Impossible de passer à l’étape suivante. Bref, un grand moment de solitude.

Réagir … avec du papier et des stylos !

Mais comme nous sommes organisées, pleine de ressources et toujours parées à toute éventualité, (bon ok, presque toujours…) nous avions le plan B… C’est-à-dire la version classique du jeu, la version papier.

Alors oui, les déceptions ont été un peu dissimulées par des réactions bienveillantes (nos clients sont formidables!): “Ne vous inquiétez pas, ça arrive à tout le monde, la panne technique” (sic)… Mais bon quand même! Si notre niveau d’exigence en a pris un coup, ce n’est pas le seul revers d’un tel incident. Cette petite panne technique nous a coûté 2 éléments très importants pour réussir notre accompagnement :

  • Le temps perdu se rattrape difficilement

Nous avons perdu pas mal de temps. Nos séquentiels de facilitation d’ateliers ou de séminaires sont minutés. Même si nous nous laissons toujours une marge de manœuvre, ils restent assez serrés. Cette panne informatique nous a coûté près d’une ½ heure, et nous a contraintes à de nombreux ajustements sur la matinée. Même si le reste de la journée s’est bien passé, nous avons eu le sentiment d’être sur le fil du rasoir. Avec à la clé du stress, et un ressenti global mitigé.

  • Le désengagement est impactant pour la suite

L’attente subie par les participants, puis le changement d’outil ont été des éléments de démobilisation importants. Nous avons vu des smartphones ressortir des sacs pour traiter des emails pro. Les groupes ont entamé des conversations sur d’autres sujets. Il nous a fallu déployer une grande énergie pour remobiliser tout le monde, relancer la dynamique collaborative et motiver les troupes à s’écraser sur la Lune !

Le bilan ressenti est mitigé pour nous, bien que les objectifs du séminaire aient été atteints. Morale de l’histoire : l’informatique c’est génial, surtout quand ça marche ! Et toujours avoir le plan B très bien ficelé dans ses tablettes…euh pardon, dans son sac.

Et vous ? Intégrez-vous des outils numériques dans vos ateliers collaboratifs ou vos séminaires d’équipe ? Et ça se passe bien ?

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Facilitation & Outils collaboratifs

Loose #3 : Vis ma vie de facilitateur : un atelier collaboratif dans le bureau du DG !

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Je l’aime bien celle-là parce que plus j’y repense, plus elle me fait sourire. En fait, je crois que je n’y aurais pensé ou osé ! Faciliter un atelier sur le travail collaboratif avec les salariés d’une entreprise, dans le bureau du DG…

Une salle très… insolite

Nous voilà en intervention avec Karine et d’autres collègues dans une entreprise pour la journée des salariés.  Nous sommes là pour leur proposer du “fun”, oui oui, du divertissement, de l’amusement… Concrètement, je ne sais pas trop. Le cadrage manquait de précisions selon moi. Toujours est-il que nous proposons à un groupe de 20 personnes un atelier de 2 heures sur la cohésion d’équipe autour du jeu. Et quelle n’est donc pas notre surprise quand nous découvrons en arrivant sur le site que ce matin, et bien, nous allons jouer dans le bureau du DG et celui attenant de sa secrétaire !

Toujours savoir s’adapter!

Pour les considérations logistiques et physiques,  nous savons toujours faire preuve d’une capacité d’adaptation sans faille. En revanche, le plus dur a été de gérer la déclaration faite par un des premiers entrants dans la salle “Aïe, en général, quand on vient ici, c’est pas bon signe…!”

Quelles réactions avoir? Quelles conduites tenir ? Faire comme si de rien n’était ? Renchérir ? Non, rien de tout. En effet, notre réaction a été de tenir notre cap, de ne pas perdre de vue notre objectif. Et ce qui nous a aidé : nous avions bien préparé la scénographie de notre atelier : du visuel, un pitch pour une bonne mise en condition, une bande musicale adaptée et tout s’est bien passé. Ainsi, les participants se sont bien mis dans la peau de leur personnage de jeu et n’ont même plus fait attention qu’ils étaient tous en train de réfléchir ensemble autour du bureau de leur DG, assis, debout, accroupis. Peu importe, ils étaient pris par le jeu.

Morale de l’histoire…?

Si ce n’est pas vous qui faites les repérages de salle, demandez des photos et obtenez-les !! Et préférez les couloirs que les bureaux de direction, les meubles sont trop lourds à remettre en place…

Et vous, qu’auriez-vous fait ?

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