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Solenne Muret

Solenne Muret

Innover sur la duréeManager FacilitateurMéthodes et outils

Use it or lose it

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Ou comment il existe un lien entre le rugby et la facilitation !

Toute cette réflexion a débuté en regardant le dernier match du tournoi des 6 nations entre la France et l’Angleterre, les Bleus jouant pour gagner leur 10ème Grand Chelem dans ce tournoi !

Les règles au rugby peuvent paraître certes complexes mais, depuis quelques années, les arbitres sont équipés de micro, expliquent aussi leurs décisions en utilisant des gestes clairs.

Une de ces règles est : « Use it or lose it », ou en français dans le texte « utilise-le ou perd-le ».

Lors de ce match, quand j’ai entendu cette phrase, cela a fait écho à un échange avec une stagiaire accueillie en formation quelques jours plus tôt et qui nous disait que cette phrase était un de ses mantras. 

Effectivement, il existe un parallèle intéressant entre le ballon de rugby et la facilitation.

Quand l’arbitre annonce cette règle, il informe le joueur qu’il doit faire quelque chose de sa possession de balle. Sinon, coup de sifflet et son équipe perd le ballon, le redonne à la partie adverse.

Cette notion d’utiliser, de passer à l’action au lieu de perdre l’avantage, c’est un peu comme la pratique de la facilitation.

Soit vous mettez en place des ateliers, des réunions, des pratiques collaboratives apprises, soit vous allez les oublier et ralentir la dynamique de votre équipe ou votre démarche d’innovation managériale.

Un outil de facilitation, ça se pratique !

Et oui, un outil de facilitation, soit il se pratique, il s’utilise, nous pouvons même le challenger, le remodeler, soit il tombe aux oubliettes ! Souvent, quand nous formons des managers, nombreux sont ceux qui nous demandent des outils. Certes ! Nous en partageons plein. Mais pour autant…

Notre premier conseil est clair : il vaut mieux en maîtriser 3, 5, maxi 10 que d’essayer d’en connaître 20.

Et puis, il faut les tester, les expérimenter, les faire vivre. Les adapter.

Un outil n’est toujours qu’un support pour atteindre un objectif. Il sert le but. Et son utilisation n’est donc pas un but en soi.

C’est ainsi que chacun avance petit pas par petit pas dans la maîtrise d’un ou plusieurs outils.

Un outil de facilitation, ça vit !

Cela fait écho au Shu Ha Ri, méthode inspirée des arts martiaux et très connue dans le monde des agilistes. Elle décline en 3 niveaux les apprentissages pour la maitrise d’un outil.

1. J’applique la méthode à la lettre, je me fie à la « notice ».

2. Fort de quelques mises en situation, j’adapte mon outil, j’expérimente des variantes, je le modèle « à ma sauce ».

3. Je le maîtrise tellement que désormais je créé mon propre outil.

Pour en savoir plus sur cette approche, je vous invite à lire cet article sur l’Octo Blog.

Et donc pareil, si nous ne faisons pas évoluer nos pratiques, notre boîte à outils peut s’appauvrir au fil du temps…

En écrivant cet article, je me rends compte qu’il y a des outils très efficaces que je n’ai pas forcément pratiqués récemment et qui ne font plus partis de mes « habitudes ». A tort ! Cet exercice va me permettre de rectifier le tir !

Un exemple : les 6 chapeaux de Bono, outil redoutable pour faire un pas de côté, exprimer différents points de vue et faire évoluer les postures de certaines personnes réfractaires, ou râleuses par exemple.

Je pense aussi à certains brise-glaces mis de côté en raison des contraintes sanitaires et qui vont reprendre leur place comme les présentations chantées.

La facilitation, c’est aussi sportif !

Bon, nous sommes d’accord, nous n’avons pas le capteur accroché dans le dos pour étudier nos déplacements après le match et notre forme physique. Pour autant, animer un atelier, une réunion, une formation, mobiliser les participants, et leur donner envie, ça demande de l’énergie, ça demande une vraie gestion de l’effort et donc une bonne condition physique.

Aussi, dans mes bonnes pratiques, j’ai banni les viennoiseries et autres subtilités lors des pauses. Vive les fruits, secs ou frais ! Tout pour éviter les baisses de régime et garder l’énergie.

Et à plusieurs, on transforme plus d’essais !

La co-animation est en effet très efficace ! C’est vraiment un de nos grands partis-pris. Aussi bien pour les participants que pour nous. Animer à 2 voix permet de varier les rythmes de jeu, de s’adapter en permanence aux réactions et surtout d’enrichir les apports, par des angles de vue différents.

C’est un peu comme le ballon : use it or lose it…

Et vous? Voyez-vous d’autres liens entre le rugby et la facilitation ?

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Méthodes et outilsOrganisation personnelle

Rythmer ses journées avec de l’important non-urgent

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Régulièrement, je me dis « Waouw ! Je n’ai pas touché terre de la journée… Mais pour autant, sur quels dossiers ai-je réellement avancé ?! ». Comment réussir à organiser ses journées pour ne plus se dire ça ?

Ça ne vous arrive jamais d’avoir ce sentiment désagréable, cette frustration de ne pas avoir pu travailler sur des sujets de fond, des dossiers importants? Et au contraire d’avoir été happé.e par le quotidien, les mails, les coups de fil, les demandes de dernière minute…

Mais qu’est-ce qui est important ?

Parmi toutes les demandes à traiter, les dossiers à gérer, comment définir l’importance ?

Selon le Larousse, l’importance est le degré de force, d’intensité, de valeur, d’intérêt, de quelque chose ou de quelqu’un… Bon… Ma définition ?

Ce qui est important, ce sont les actions qui permettent d’avancer sur un projet, de débloquer des situations, de faire des pas, d’être dans le mouvement, la progression : caler un rendez-vous de cadrage, prendre un temps de réflexion pour construire une proposition ajustée pour un client, faire des points d’étape avec ses collègues pour mieux avancer ensemble, produire du contenu pour notre communauté, préparer les formations…. Il y a donc aussi un critère fort de temporalité derrière ce qui est important, sans pour autant tomber dans l’urgence. Car impossible de tout rendre urgent. Sinon, c’est la course à l’urgence. L’engrenage. Et je ne suis pas une machine…

Et le plaisir dans tout ça ?

Effectivement, l’importance relève aussi de ce qui est source de plaisir, d’épanouissement, de satisfaction individuelle et collective. Ici, j’identifie ma zone de génie, ou ma zone de flow. Quelles sont les activités dans lesquelles je m’exprime pleinement, dans lesquelles je prends énormément de plaisir et qui sont productrices de grande valeur ? Qui m’apportent satisfaction ? Qui me font grandir ?

L’urgent est nécessaire pour ne pas reculer

Pour autant, je suis vite rattrapée par le quotidien. Les mails, les appels téléphoniques, les demandes pour hier, les rendez-vous impératifs de dernière minute, les changements de plannings… Et d’un certain point de vue, c’est aussi important de répondre, d’être disponible, réactif.

Alors, comment s’y prendre ? Comment améliorer sa propre organisation et trouver un équilibre efficient ?

Pour la gestion des mails, je vous livre ici une de mes pratiques mises en place depuis plus de 15 ans maintenant. C’est pour moi une règle immuable qui a transformé mes débuts de journée.

A l’époque, je travaillais comme chef de projets événementiels. Et pendant certaines périodes, je pouvais recevoir jusqu’à 400 mails par jour… Je vous passe le nombre de courriers reçus quand je partais quelques jours en congés… C’était donc la hantise d’ouvrir la boîte de réception. Je me rappelle même faire des paris avec mon collègue : celui qui en a le plus, l’autre lui offre un chocolat pour alléger sa peine…

Aujourd’hui, j’en reçois beaucoup moins car j’utilise d’autres outils que le mail. Mais, surtout, je continue à respecter cette bonne pratique :

Ne jamais commencer sa journée par lire ses mails

C’est une règle d’or. Toujours débuter ma journée de travail par une activité de fond, qui nécessite une concentration, un calme. Réserver entre 30 minutes et une heure pour avancer sur de l’important. Une fois que c’est fait, j’ai la satisfaction d’avoir réalisé du concret, d’être dans l’action « utile ». C’est la base, pour organiser ses journées de travail.

Du coup, ok, je peux ouvrir ma messagerie avec le sourire. J’accueille tout de suite plus sereinement les messages, les sollicitations, car je sais que j’ai déjà produit, j’ai déjà avancé. Je n’ai pas à repousser des éléments importants sous prétexte d’avoir un mail urgent à traiter. Car, dans les faits, répondre à 9h (ou 10h) au lieu de 8h à un mail, en quoi cela va-t-il être néfaste ?

Et cadeau, j’ai une autre très bonne astuce pour vous …

Récemment, j’ai découvert une nouvelle pratique. J’ai envoyé un mail à une de nos prestataires. Là, réponse automatique immédiate : « j’ai bien reçu votre mail. Je prends connaissance de mes messages 2 fois par semaine, le mercredi matin et le vendredi après-midi. Je pourrai donc vous apporter une réponse sur ces créneaux. »

J’ai trouvé ça excellent ! Très efficace d’un point de vue organisation personnelle !

J’ai voulu le tenter. Je n’ai pas encore osé. Je ne l’ai pas encore fait car mon agenda hebdomadaire n’est pas aussi linéaire, mes plages « libres » ne sont pas les mêmes d’une semaine à l’autre. Pour autant, je retiens bien l’idée d’adresser une réponse automatique comme par exemple : « Je ne suis pas tous les jours connectée à mes mails, je reviens vers vous d’ici 72h. » A creuser…

Seul l’important permet d’avancer

Là est le fond de la question. Comment consacrer un temps suffisant et satisfaisant chaque jour, pour réaliser des actions importantes à la fois pour soi, et pour les autres. Pour moi, c’est un défi, ça relève aussi d’une certaine forme de discipline.

Personnellement, j’ai besoin de faire du sport. Je nage, je cours, je pédale, je surfe. Pour moi, c’est une des clés de mon équilibre. Il m’arrive très régulièrement de dire « Non, je peux pas, j’ai piscine. » Cela fait très souvent sourire mais je n’y déroge pas dans 99,99% des cas. C’est important pour moi. Et si vous voulez que je me sente bien avec vous, j’ai besoin de faire des longueurs, de rire avec mes acolytes en maillot et de glisser sur quelques kilomètres. Donc je n’accepte aucune réunion sur ces créneaux. Je suis du coup capable de me jeter à l’eau à des heures très matinales pour certains et j’ai une énergie d’enfer pour le reste de la journée !

Certains vous parleront « Miracle Morning », qui repose sur le même principe : bloquer un temps matinal pour accomplir un rituel qui nous fait du bien. Même s’il faut bien noter que personne n’est obligé de se lever à 5h du matin pour passer une bonne journée 😉

D’autres utilisent aussi le fameux Diagramme d’Eisenhower. Pour tout savoir sur cet outil, retrouvez notre précédent article en cliquant ici.

Structurer son temps

Penser à soi pour être bien avec les autres et progresser positivement. C’est une organisation. De mon côté, j’aime bien le visualiser sur la semaine : répartir les actions importantes par lesquelles je vais commencer mes journées, caler donc mes séances de sport mais aussi les dossiers qui doivent progresser.

Karine, de son côté, pratique cette démarche au quotidien : clôturer chaque journée par ces deux questions: « Qu’ai-je réussi à faire d’utile et d’important aujourd’hui ? Et qu’est-il important que je fasse demain? ». Les réponses sont notées sur une feuille, laissée sur son bureau, pour initier la journée du lendemain avec déjà clairement posé ce qui est prioritaire. Et pour célébrer ce qui a été réussi !

Et vous, quelles sont vos bonnes pratiques pour sortir la tête du guidon ?

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Méthodes et outilsOrganisation personnelle

“Avoir l’audace d’espérer…”

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Si je vous dis “YES, WE CAN !” Forcément vous pensez à Barack Obama.

Et si je vous dis “AVOIR L’AUDACE D’ESPÉRER ! “. Vous savez ? C’est aussi Barack Obama !

Avoir l’audace d’espérer, page 80 de sa biographie dans laquelle je me suis plongée récemment.

Les biographies ne font pas forcément partie de mes premiers choix de lecture mais je suis en train de changer d’avis.

Découvrir le parcours d’un leader, c’est toujours inspirant : les épreuves, les coups bas, les jeux politiciens, partir de (presque) rien, être parfois à contre-courant, se nourrir de figures inspirantes, être dans l’action, pouvoir s’engager grâce à ses soutiens familiaux, faire bouger les lignes, défendre ses convictions, développer une confiance aveugle avec ses collaborateurs, s’adapter en permanence, évoluer face à des changements, des aléas, négocier, convaincre, argumenter, oser, croire en soi, gérer le stress, assumer les espoirs ou les attentes que des personnes vous confient…

Des histoires humaines qui m’inspirent et avec lesquelles je fais de nombreuses transpositions, à mon humble échelle, dans ma vie quotidienne.

AVOIR L’AUDACE D’ESPÉRER.

Le hasard du calendrier a fait que j’ai lu cette phrase entre Noël et Jour de l’An. Une période souvent propice pour faire le bilan, pour se poser les bonnes questions, pour retrouver son alignement entre ses valeurs, ses motivations et ses actions quotidiennes.

Définir ses ambitions et les assumer

Je prends ce temps de réflexion personnelle depuis de nombreuses années pour me poser, prendre du recul, et me dire “Ok, où j’en suis maintenant ?”. J’ai XX ans, est-ce que je suis heureuse ? Ce que j’ai fait cette année a-t-il du sens pour moi ? Et surtout dans quoi je me lance pour l’année qui arrive ? Mon pourquoi, mon comment. De là découleront des objectifs, des souhaits, des ambitions.

Et cette année, cette phrase qui ne cesse de raisonner dans ma tête a apporté une nouvelle dimension à ma réflexion.

Je me rends compte que j’ai posé des objectifs plus clairs, aussi bien à travers des objectifs à atteindre que d’éléments dont je ne veux pas/plus.

De la clarté aussi sur un niveau d’ambition, d’épanouissement et de réussite que j’ai envie d’assumer et qui me donne de l’élan.

Avoir l’audace…

Avoir l’audace, OSER, expérimenter, s’engager, être dans l’action, être moteur, initier, créer, proposer, innover…

…d’espérer.

Croire, positiver, dynamiser, être optimiste, persévérer, pérenniser, être enthousiaste, être aussi dans la résilience.

Concrètement, je fais comment ?

J’arrête de prendre des bonnes résolutions et je passe à l’action !

Chaque année, pour formaliser et structurer mes objectifs, j’utilisais une méthode toute simple et toute logique qui consiste à poser ses grands objectifs annuels, puis de les découper par trimestre, puis par mois, voire par semaine. Efficace pour tenir le cap, réalisable dans la plupart du temps selon les aléas.

Cette année, j’ai testé 2 outils que j’ai fini par croiser, pour affiner ma réflexion, qu’elle soit plus globale, qu’elle intègre des dimensions que je n’abordais pas jusque là.

Le Past Year Review

Tim Ferriss propose de faire son « Past Year Review« , son « examen de l’année passée ». Une méthode aussi simple qu’efficace pour faire le point de son année.

Pour cela, il suffit de prendre une feuille, de tracer 2 colonnes : POSITIF / NÉGATIF.

Et de reprendre ensuite son agenda.

Pour chaque semaine, ou mois, vous notez toutes les personnes, les activités, les engagements qui ont suscité chez vous des émotions positives/négatives dans les colonnes respectives.

Une fois que l’année est ainsi retracée, vous identifiez, dans la colonne « POSITIF », les 20% des éléments les plus fiables, les plus puissants. Et vous faites ainsi en sorte d’en avoir davantage sur 2022. Et surtout, de les reprogrammer de suite (déjeuner avec des amis, événements, engagements…).

Rien n’est réel tant que ce n’est pas bloqué dans l’agenda !

Puis, vous prenez la liste des points négatifs et vous la positionnez dans un endroit où vous pourrez la voir régulièrement, pas de manière omniprésente mais accessible.

Elle contient effectivement tous les éléments toxiques à réduire, à bannir de votre quotidien. (des personnes à éviter, des habitudes à supprimer…).

En conclusion, au bout de 45 minutes, on obtient une vision très concrète de ce qui nous fait du bien, ou pas… Et on peut alors repartir d’un bon pied. Car pour avancer, comme dit Tim Ferriss,  il ne suffit pas simplement d’enlever le négatif car ça crée un vide.

Il faut  remplir ce vide de positivité !

Dans un tout autre domaine, j’ai découvert aussi très récemment Shubam Sharma qui partage sur Youtube nombre de conseils pour gagner en productivité grâce à des outils numériques. Il partage sa méthode pour faire sa revue annuelle sur Notion. Vous pouvez tout aussi bien la faire sur dans un tableau ou sur une feuille de papier.

Je vous invite à découvrir en entier le contenu de sa démarche. Je vous partage ici les points qui ont le plus retenu mon attention.

Sur la partie “apprentissages”, j’y intègre désormais :

  • les éléments pour lesquels je suis reconnaissante (rencontres, relations, activités…)
  • mes découvertes de l’année (outils, livres, podcasts…)
  • les leçons de vie de l’année

Sur la partie “Actions à venir”, j’aime particulièrement l’approche “mes 3 intentions de l’année” que je décline ensuite à travers un plan d’actions et des indicateurs.

Cette nouvelle année est donc pour moi lancée avec l’audace d’espérer.

Et vous ?

Je serai ravie d’avoir votre feedback et de partager aussi vos objectifs audacieux.

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motivation équipe
En équipeMéthodes et outils

Comment motiver ses collaborateurs sans les augmenter ?

par Solenne Muret
par Solenne Muret

En tant que manager, on est toujours à se demander comment arriver à motiver ses collaborateurs. Comment entretenir la flamme ? Comment faire que tous les matins, on ait l’envie. Et l’envie d’avoir envie…Bref, comment arriver à manager et motiver ses collaborateurs quand on ne peut pas augmenter les salaires?

Pour 50% des français, le salaire est la première source de motivation au travail. 

Sérieusement,  autant pour soi que pour les autres, c’est difficile de garder toujours le même niveau d’engagement, le même entrain à aller de l’avant, à se mobiliser, à positiver. C’est facile de se laisser aspirer dans une spirale négative, d’être influencé par une ambiance stressante, parfois lourde, par un train-train… Et bien, il existe de très nombreux leviers, autres que l’argent, et je vous propose de les découvrir ici.

Pendant longtemps, pour motiver ses collaborateurs, seuls les avantages financiers (augmentation de salaire, primes individuelles et/ou collectives…) ou les avantages en nature (voiture de fonction, ticket resto, place de parking, un bureau plus grand et mieux éclairé…)fonctionnaient. C’est du moins ce que l’on pensait. Effectivement, selon l’étude «Workforce View in Europe 2018» réalisée par ADP (Automatic Data Processing), le salaire est la première source de motivation au travail pour 50% des français. Vient ensuite l’équilibre vie pro / vie perso.

Autre problématique, le bore out, ou l’ennui au travail. Selon le Harvard Business Review, l’inactivité coûté chaque année, tenez-vous bien, 100 milliards de dollars aux Etats-Unis. 100 milliards de dollars pour payer des salariés qui n’ont «rien à faire», qui «s’ennuient», ou «attendent» un dénouement ou tout simplement la fin de leur journée au bureau. Aïe… Ca pique tout de même …

Alors comment faire pour remobiliser tout le monde sans augmentation de salaire ?

Plusieurs approches permettent de se remobiliser déjà soi-même et aussi de fédérer son équipe. Aujourd’hui, je vous propose de parler des motivations intrinsèques.

Les motivations intrinsèques, ce sont les motivations individuelles, liées au plaisir que prend le collaborateur à réaliser telle action. Elles sont donc propres à chacun. Elles sont aussi différentes selon le contexte, le projet, le temps…

Quand on travaille en équipe, et même pour soi, il est intéressant de savoir quelles sont les motivations qui nous animent. Pourquoi je me lève tous les matins? Qu’est-ce qui est profondément important pour moi et qui me fait garder cette flamme ?

Pour faire un bilan pour soi, ou avec son équipe, il existe un jeu très facile, issu des méthodes agiles et du management 3.0. Il s’agit du jeu « moving motivators ».

Moving motivators : 10 cartes de motivations

Ce jeu se compose de 10 cartes pour 10 motivations :

  • Statut : ma position dans l’organisation est bonne, elle est reconnue par les personnes avec qui je travaille
  • But : mon travail fait sens avec mes valeurs, mes objectifs dans la vie, le sens que je veux donner à ma vie
  • Acceptation : je suis accepté dans mon environnement, pour ce que je suis et ce que je fais
  • Curiosité : je suis inventif, j’ai l’opportunité de faire des recherches sur des choses qui n’existent pas ou que je ne connais pas
  • Ordre : j’ai un cadre, des règles pour savoir comment travailler, j’ai une protection qui m’entoure
  • Liberté : j’ai une certaine indépendance et un contrôle de mon travail, dans la façon dont je vais le faire
  • Maîtrise : mon travail n’est ni trop compliqué, ni dépourvu de challenge
  • Pouvoir : j’ai le pouvoir de faire évoluer les choses (différent du pouvoir hiérarchique)
  • Honneur : je suis fier de mon travail, de ce que je fais, je suis content d’en parler
  • Relations sociales : je suis content des contacts que je peux avoir (peu ou beaucoup)

Échanger avec ses collaborateurs sur ce qui fait sens pour chacun

La première étape consiste à classer individuellement ces cartes dans un ordre d’importance, sur une ligne horizontale et selon un contexte défini.

Ensuite, toujours individuellement, chacun évalue et estime si cette motivation est suffisamment valorisée dans le contexte donné. Si oui, il lève la carte, si non, il descend la carte.

A cette étape, le but est d’échanger avec ses collaborateurs. Quelles sont les motivations qui sont importantes pour soi? Pourquoi ? Pour quelles raisons j’estime qu’elles sont sous valorisées ou suffisamment développées ? Grâce à l’échange, on peut définir ensemble ce qui doit être amélioré ou conservé pour faire évoluer, ou maintenir, ce niveau de motivation.

C’est un outil très puissant pour se questionner soi-même dans un premier temps, prendre un moment de recul sur toutes les actions qu’on mène tête dans le guidon. Et c’est aussi très efficace pour mieux se comprendre au sein d’une équipe, prendre en considération nos différences individuelles pour renforcer le faire ensemble, et le sens donné au collectif.

Vivre différemment les entretiens annuels individuels

Cet exercice se prête également très bien au moment des entretiens annuels. Dans ce cas, le manager et le collaborateur font tous les 2 l’exercice et échangent ensemble. Il n’est pas question que seul le collaborateur s’exprime et se livre.

Dernière astuce, prenez le résultat de l’exercice en photo. Refaites-le régulièrement et comparez les photos. 😉

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La looseMéthodes et outilsVis ma vie de Facilitatrice

Loose #5 : Vis ma vie de facilitateur : la panne technique

par Solenne Muret
par Solenne Muret

La salle, la connexion, les sticky walls, la date, la durée, … ahhh !!! On
fait QUOI quand RIEN ne va bien…Nous avions envie de partager cette magnifique
loose avec vous…

Au début, tout va
bien…

Nous voilà sur la route pour une journée de séminaire de cohésion autour de
la question du Management à l’ère du numérique. Le lieu de la prestation est
plutôt sympa, au milieu des vignes, dans une grande salle. Même si les murs
sont en brique apparente (vous avez déjà essayé de coller un post-it sur une
brique ….?), nous avons de l’espace, plein de murs, des tables, des chaises pour
organiser la salle en différents espaces de travail. Nous nous installons, nous
testons les connexions pour le vidéoprojecteur, le son, le wi-fi installé pour
l’occasion (la salle est un peu au milieu de nulle part…). Le matin, avant de
commencer, tout va bien. Prêtes et motivées pour une journée géniale.

Recréer par le jeu
les contraintes de la transition digitale

Le but du séminaire est de créer de la cohésion d’équipe pour une
quarantaine de managers qui travaillent sur différents sites. Comment beaucoup
d’organisations, ils sont confrontés à  de grands changements avec le
déploiement de plusieurs outils numériques. Les équipes accueillent ces
changement avec plus ou moins de facilité et d’appétence. Donc dans le
programme de la journée, nous avions prévu un temps de cohésion, ou de team
building, pour renforcer leurs liens, autour du jeu Crash on the Moon. Suite à sa formation d’architecte collaboratif en jeux d’innovation,
Solenne a eu l’occasion de le tester sur une plateforme numérique. La
plateforme recrée parfaitement les conditions de travail à distance: c’est
idéal pour débriefer dans un second temps sur les freins et les leviers de la
digitalisation. Elle permet aussi de jouer en aveugle :  les équipes sont
faites de manière totalement aléatoires et personne ne sait avec qui il est
dans son équipe. Chacun peut donc profiter du masque de l’écran pour révéler
une facette de sa personnalité méconnue par ses collègues, et peut-être se
révéler un leader dans ce jeu collaboratif.

La transition numérique oui, mais quand ça capte …

Nous sommes donc dans la salle, tout le monde est presque connecté. Les
participants patientent virtuellement dans la salle d’attente du jeu. Tout le
monde est dans les starting block, prêt à jouer!

En théorie nous étions bien parties. En théorie…. Car, vous le savez tous,
avec le numérique, personne n’est à l’abri du bug… Et ça n’a pas raté ! Au
moment où tout le monde était prêt à démarrer sur la plateforme, impossible de
lancer le jeu. Impossible de se connecter. Impossible de passer à l’étape
suivante. Bref, un grand moment de solitude.

Réagir … avec du
papier et des stylos !

Mais comme nous sommes organisées, pleine de ressources et toujours parées à
toute éventualité, (bon ok, presque toujours…) nous avions le plan B…
C’est-à-dire la version classique du jeu, la version papier.

Alors oui, les déceptions ont été un peu dissimulées par des réactions
bienveillantes (nos clients sont formidables!): “Ne vous inquiétez pas, ça
arrive à tout le monde, la panne technique” (sic)… Mais bon quand même! Si
notre niveau d’exigence en a pris un coup, ce n’est pas le seul revers d’un tel
incident. Cette petite panne technique nous a coûté 2 éléments très importants
pour réussir notre accompagnement :

  • Le temps perdu se rattrape difficilement

Nous avons perdu pas mal de temps. Nos séquentiels de facilitation
d’ateliers ou de séminaires sont minutés. Même si nous nous laissons toujours
une marge de manœuvre, ils restent assez serrés. Cette panne informatique nous
a coûté près d’une ½ heure, et nous a contraintes à de nombreux ajustements sur
la matinée. Même si le reste de la journée s’est bien passé, nous avons eu le
sentiment d’être sur le fil du rasoir. Avec à la clé du stress, et un ressenti
global mitigé.

  • Le désengagement est impactant pour la suite

L’attente subie par les participants, puis le changement d’outil ont été des
éléments de démobilisation importants. Nous avons vu des smartphones ressortir
des sacs pour traiter des emails pro. Les groupes ont entamé des conversations
sur d’autres sujets. Il nous a fallu déployer une grande énergie pour
remobiliser tout le monde, relancer la dynamique collaborative et motiver les
troupes à s’écraser sur la Lune !

Le bilan ressenti est mitigé pour nous, bien que les objectifs du séminaire
aient été atteints. Morale de l’histoire : l’informatique c’est génial, surtout
quand ça marche ! Et toujours
avoir le plan B très bien ficelé dans ses tablettes…euh pardon, dans son sac.

Et vous ? Intégrez-vous des outils numériques dans vos ateliers
collaboratifs ou vos séminaires d’équipe ? Et ça se passe bien ?

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En équipeLa looseVis ma vie de Facilitatrice

Loose #4 : Vis ma vie de facilitateur : quand le facilitateur claque la porte…

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Vous savez, le coup du “y a-t-il un médecin dans la salle” ? Et bien ça arrive aussi aux facilitateurs. Si si …

J’ai récemment participé à un atelier de design thinking pour accompagner le développement d’un projet de territoire éco-responsable. Un porteur de projet et une douzaine de participants contributeurs, venus d’horizons variés, accompagnés par un facilitateur débutant pendant 3 jours pour relever le défi. Mon rôle : participer, mais aussi superviser, garde un œil sur le déroulé des ateliers et venir en renfort si ça coince.

Quand l’atelier commence à déraper, petit à petit…

Le groupe fait connaissance, commence à travailler, les questions fusent, les idées aussi, tout le monde est mobilisé, dans une dynamique positive pour aider le chef de projet. L’énergie est forte, le travail de facilitation est intense. L’enjeu augmente à mesure que les participants se prennent au jeu.

Et puis au cours du premier jour, la fatigue se ressent dans les réactions du facilitateur, qui se montre moins à l’écoute, presque agressif dans ses prises de parole, et très directif. Le groupe se montre de plus en plus réticent, tendu. Tout le monde est sous tension:  les petites remarques commencent à s’échapper. La communication non verbale le trahit, les signes sont flagrants de négatif et de mal-être du groupe comme du facilitateur. Bref, STOP tout de suite ! Alea jacta est… J’interviens gentiment plusieurs fois pour proposer mon aide lorsque les discussions montent ou que les participants ne trouvent plus de solutions. Et là, sans prévenir, notre facilitateur se lève et  bim, bam, boum, en plein après-midi d’atelier, il claque la porte! C’est clair, il faut prendre la main.

Assurer le bien-être du groupe, ça passe aussi par se questionner sur ses compétences

Le groupe me regarde, tout interloqué et me demande “mais il se passe quoi, là ?!?” Je les rassure:“ je pense qu’il est sous pression”… Quand on est facilitateur, surtout débutant, on se doit de garder humilité et ouverture d’esprit comme maîtres mots. Ne pas s’aventurer sur des projets complexes de manière trop légère, même si on en a très, très envie. Ce métier nécessite de l’expérience. Une première erreur a été de ne pas préparer au millimètre comme il se doit un atelier aussi intense et long; la seconde est de ne pas accepter l’aide, les conseils, les propositions, de personnes plus expérimentées.

Prendre la météo du groupe : demander aux participants comment ils se sentent

Ma première réaction, j’avoue sans beaucoup réfléchir, a été d’embrayer tout de suite avec le groupe sur la phase dans laquelle il était. Et de prendre le temps de savoir comment chacun se sentait. De faire un point de la situation et de proposer une nouvelle organisation. Le tout avec une grosse dose d’énergie pour relancer les participants dans une dynamique positive. Tout le monde approuve ? Super ! On a fait une pause régénérante et tout le groupe est reparti d’un bon pied. Bref, on se jette à l’eau !

Reprendre les bases : y a t il un séquentiel d’atelier, et tient-il la route?

Il n’y avait aucun séquentiel : pas de trame, pas de conducteur, pas de vision claire et précise de ce que le facilitateur allait demander à son groupe pour s’assurer de satisfaire les attentes du porteur de défi. Déjà, on est parti avec un handicap… Donc, au boulot ! Au lieu d’aller profiter du buffet, me voilà avec le porteur de défi, sur le coin d’une table, à essayer de comprendre les quelques mots notés en guise de séquentiel mais qui ressemblait plus à une liste de course : ice breaker, crazy 8, pop corn… On respire. On s’organise, on reprend les objectifs, les attendus et on monte un séquentiel, en mode urgence pour la première journée. Nous aurons le temps, ce soir, de penser à demain…

Au final, comme dans les jolis contes, tout est bien qui finit bien. Le porteur de défi était satisfait, le groupe s’est démené pour lui. Un bel exemple de cohésion face à l’adversité !

Et vous, qu’auriez-vous fait ? Dans un cas comme celui-ci, on prend la main pour continuer, ou bien on arrête le groupe pour le préserver d’un échec potentiellement plus important ?

PS : La photo de Tiana n’est pas contractuelle. Dans la réalité, elle est bien plus terrifiante quand elle est en colère !!

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La looseVis ma vie de Facilitatrice

Loose #3 : Vis ma vie de facilitateur : un atelier collaboratif dans le bureau du DG !

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Je l’aime bien celle-là parce que plus j’y repense, plus elle me fait sourire. En fait, je crois que je n’y aurais pensé ou osé ! Faciliter un atelier sur le travail collaboratif avec les salariés d’une entreprise, dans le bureau du DG…

Une salle très… insolite

Nous voilà en intervention avec Karine et d’autres collègues dans une entreprise pour la journée des salariés.  Nous sommes là pour leur proposer du “fun”, oui oui, du divertissement, de l’amusement… Concrètement, je ne sais pas trop. Le cadrage manquait de précisions selon moi. Toujours est-il que nous proposons à un groupe de 20 personnes un atelier de 2 heures sur la cohésion d’équipe autour du jeu. Et quelle n’est donc pas notre surprise quand nous découvrons en arrivant sur le site que ce matin, et bien, nous allons jouer dans le bureau du DG et celui attenant de sa secrétaire !

Toujours savoir s’adapter!

Pour les considérations logistiques et physiques,  nous savons toujours faire preuve d’une capacité d’adaptation sans faille. En revanche, le plus dur a été de gérer la déclaration faite par un des premiers entrants dans la salle “Aïe, en général, quand on vient ici, c’est pas bon signe…!”

Quelles réactions avoir? Quelles conduites tenir ? Faire comme si de rien n’était ? Renchérir ? Non, rien de tout. En effet, notre réaction a été de tenir notre cap, de ne pas perdre de vue notre objectif. Et ce qui nous a aidé : nous avions bien préparé la scénographie de notre atelier : du visuel, un pitch pour une bonne mise en condition, une bande musicale adaptée et tout s’est bien passé. Ainsi, les participants se sont bien mis dans la peau de leur personnage de jeu et n’ont même plus fait attention qu’ils étaient tous en train de réfléchir ensemble autour du bureau de leur DG, assis, debout, accroupis. Peu importe, ils étaient pris par le jeu.

Morale de l’histoire…?

Si ce n’est pas vous qui faites les repérages de salle, demandez des photos et obtenez-les !! Et préférez les couloirs que les bureaux de direction, les meubles sont trop lourds à remettre en place…

Et vous, qu’auriez-vous fait ?

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BusinessEn équipeMéthodes et outils

Serious game : focus sur la cubification

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Nous l’avons testé pour vous et ça marche ! Voici un serious game génial à utiliser sans modération, seul ou en grand nombre, pour trouver de nouvelles idées : la CUBIFICATION !! Alors je vous raconte …  

La cubification, un casse-tête revisité

Cette méthode a été créée par Hélène Michel, Game designer et professeur en management de l’innovation à Grenoble Ecole de Management.  Sa recette ? Associer le Rubik’s Cube et le storytelling. Déjà testée et approuvée par de nombreuses entreprises telles que MAPED, Somfy, Cap Gemini ou encore la Bibliothèque Nationale de France, la cubification est une méthode originale, très opérationnelle et facile à mettre en œuvre.

Le principe : 6 faces, 54 idées, un million de possibilités!

Ce jeu associe à la fois le rubik’s cube et le story telling. Il se décompose en 2 temps :

  1. La création du modèle, ou concrètement, le remplissage du cube : 6 faces correspondant à 6 éléments constitutifs de la future proposition d’idée : l’utilisateur, le lieu, la ressource, le game changer, l’avantage et le modèle de revenu.
  2.  La génération d’idées : l’équipe mélange le cube pour combiner les 6 dimensions du modèle et faire émerger une ou plusieurs propositions, plus ou moins disruptives. Proposition qu’elle va présenter à l’ensemble du groupe en racontant une histoire.

Le but du jeu : laisser libre cours à son imagination pour raconter une histoire sur la base des éléments retenus grâce au hasard.

Ici pas de gagnant ou de perdant. Le but est que chaque équipe présente ses contes d’innovation, que les autres participants enrichissent les scénarios ou éventuellement rebondissent sur des premières idées pour créer de nouvelles histoires. C’est vraiment un jeu collaboratif où tout le monde gagne car tout le monde est doté d’un cerveau et peut donc proposer des éléments constitutifs de l’histoire.

A la fin? Riches de toutes les propositions de contes, le groupe priorise selon des critères qui sont aussi définis collectivement (coup de coeur, niveau de disruption, faisabilité à court terme, investissement financier…).

Mais alors dans quels contextes utiliser ce serious game ?

Les terrains de jeux sont multiples et dépendent à la fois du nombre de joueurs et du niveau d’avancement du projet.

Entrepreneur ? Vous souhaitez créer et enrichir votre première offre ? Jouez !

Dirigeant / Manager ? Vous souhaitez développer l’offre de votre entreprise pour explorer de nouveaux marchés, innover pour saisir de nouvelles opportunités ? Jouez !

Chef de projet ? Vous souhaitez mettre en action votre équipe, favoriser sa créativité, développer son agilité pour faire émerger de nouveaux angles de vue ? Jouez !

Consultants ? Vous accompagner des groupes de travail pour repenser la stratégie d’entreprise ? Jouez !

En reconversion ? Vous souhaitez imaginer de nouvelles trajectoires pour votre carrière professionnelle ? Jouez !

Cette approche permet de produire en un temps record, un maximum d’idées qui seront ensuite enrichies, modélisées, prototypées mais surtout testées auprès des utilisateurs avant d’être concrètement développées.

Pour répondre à quels objectifs ? Pour accueillir de nouveaux modes de management, pour innover, expérimenter de nouvelles approches de créativité mais surtout, résoudre de manière ludique de vraies problématiques !

Car oui, tout le monde est créatif.

Comme disait Einstein, la créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse….

Envie d’expérimenter ? Rdv à la Fabrique du Changement à Bordeaux le 28 mai prochain https://www.lafabriqueduchangement.events/bordeaux/

En savoir  + : TEDx – Sur le chemin de la confiance

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BusinessEn équipeMéthodes et outils

Serious Games : Managers / Entrepreneurs, innovez en jouant !

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Beaucoup de choses ont déjà pu être écrites sur les jeux dits « sérieux » en entreprise. Parfois décriés, parfois adoubés,  leur intérêt est souvent encore méconnu. Mais qu’en est-il vraiment ? Le jeu peut-il devenir un vrai levier d’implication et de motivation de vos collaborateurs ?

Grâce aux mécanismes du ludique dans un environnement sérieux, il est réellement possible d’impulser une nouvelle énergie, de booster vos troupes. Vous pouvez, par le jeu, devenir plus innovants, avec une vraie démarche d’intelligence collective. Vous en doutez ?

Je vais essayer de vous convaincre de la pertinence du sujet.

Le jeu est un moteur pour l’individu …

Pourquoi le jeu est pertinent dans un environnement professionnel me direz-vous ? Déjà parce qu’il motive les individus car il leur permet de relever un défi, de jouer un rôle, de se livrer au hasard, de titiller leur esprit de compétition, d’agir collectivement ou encore d’être reconnu.

… et un superbe élément de cohésion de groupe!

En effet, les enjeux de la gamification en management sont multiples. Le jeu est intéressant parce qu’il casse les codes. Il offre l’opportunité de travailler différemment, de favoriser la constitution d’équipes nouvelles, transversales. Il permet à chacun de prendre confiance en ses capacités et ainsi de participer quelque soit son poste ou son niveau hiérarchique.  Il permet de se professionnaliser, de prendre des décisions, de devenir acteur, de contribuer à l’innovation selon des règles pré-établies collectivement.

Le recours au jeu dans des situations non ludiques est de plus en plus fréquent  en formation, recrutement, gestion des connaissances, innovation ou encore recherche scientifique… Les serious games sont aujourd’hui utilisés dans plein de secteurs d’activités et sous différentes formes (application, en ligne, escape game…).

Avec le serious game, on ne peut pas tricher !  

C’est une approche qui mise sur le ludique et donc pris par le jeu, les participants révèlent le côté authentique de leur personnalité. L’esbroufe ou la simulation ne tiennent pas dans la durée. Et cela en devient ainsi un vrai levier pour étudier en situation réelle les capacités de chacun à gérer la complexité, la difficulté, l’esprit de compétition, ou d’entraide, la créativité…

Bref, les points positifs et les effets bénéfiques sur une équipe sont nombreux. Le renforcement des liens se fait dans une ambiance conviviale qui sort du cadre. Les moments joués et vécus ainsi ensemble s’inscrivent dans les faits marquants de la vie d’une entreprise ou d’une équipe.

En résumé, les serious games sont des outils qui permettent de resserrer les liens d’une équipe tout en trouver des solutions à des problématiques concrètes de la vie d’une organisation.

Alors à quand un serious games pour votre prochain séminaire ?

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Méthodes et outils

Les 5 erreurs à commettre (et leurs parades) pour rater à coup sûr sa réunion !

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Vous vivez des réunions parfaites. Chaque semaine, vous les enchaînez et elles sont toutes fascinantes, vous êtes captivé à chaque minute et vous n’êtes pas sorti de l’une qu’il vous tarde déjà la suivante. Vous en ressortez boosté pour des jours entiers, avec une motivation au plus haut et une liste claire de ce que vous devez faire parce qu’elles sont toutes au top de l’efficacité ?!

Oui mais bien sûr !! Allez à d’autres !!

Alors pour faire un pas et stopper l’hémorragie de la réunionite aigüe, voici les 5 erreurs que l’on retrouve (très) souvent et qui sont rédhibitoires ou incontournables pour une réunion. Tout est histoire de point de vue.

1. Ne pas respecter les horaires

Ça n’a l’air de rien mais commencer avec 15 minutes de retard, pour finir avec une demi-heure ou 45 minutes. Non, trop c’est trop.

Par respect, envers vous-même et celui des participants, il est vraiment important de se montrer ponctuel. Cette bonne habitude ne se prend pas du jour au lendemain. en revanche, le fait de savoir que les réunions commencent et surtout se terminent à l’heure amène une discipline positive, et une mobilisation différente des participants. C’est un peu comme quand nous avons rendez-vous chez le dentiste. On sait à quelle heure est notre rendez-vous mais on ne sait jamais à quelle heure on va en sortir et c’est jamais très agréable.

Donc c’est tout simple, on commence à l’heure et dès le début de la réunion, on s’accorde sur l’heure de fin (et éventuels décalages), même si cela a déjà été mentionné dans l’envoi de l’ordre du jour. Il en va du bon déroulement de la réunion mais aussi de la journée de chacun. Une proposition pour vous y aider est d’utiliser un time keeper.

2. Ne pas fixer d’objectifs à la réunion

Ca semble saugrenue mais cela arrive tellement souvent. Combien de fois nous sommes-nous dit “pour quelles raisons je vais à cette réunion?” “ Et au final, qu’en est-il sorti?” “des décisions ont-elles été prises?” “Et moi, je n’ai rien de spécial à faire pour la prochaine? “ “Je me demande vraiment pourquoi je suis venu”….

Dans la présentation de l’ordre du jour, il est donc vraiment important de préciser les décisions,  les engagements, ou encore, les points d’étapes qui doivent aboutir lors de cette réunion. Chaque participant doit en ressortir avec une vision claire de ce qu’il doit ainsi apporter pour la prochaine fois.

3. Lancer une présentation de 140 slides…

… ou comment perdre son auditoire au bout de la 3ème …

Et pour peu que les slides soient remplies de texte. C’est foutu !

Une méthode éprouvée et vraiment pertinente pour palier au Powerpoint sans fin est le Pecha Kucha : 20 slides, 20 secondes par slide, pas de texte, une photo ou une illustration. 6mn40 pour présenter un succès et capter votre auditoire à coup sûr, tout en respectant un timing.

Mais le compte-rendu dans tout ça me direz-vous ?

4. Ne pas faire de compte-rendu

Et oui, il en faut bien un. Comment transmettre l’information, garder traces des décisions, des échanges. Rien de mieux que d’avoir un scribe, ou une personne qui se charge du compte-rendu et cela à tour de rôle. Ca participe aussi à l’implication et la participation de chacun. Et pour rebondir avec le Pecha Kucha, à côté de la photo, le scribe synthétise grâce à quelques mots clés. Ou encore, expérimentez les compte-rendus vidéos/audios. Vous en surprendrez plus d’un à le regarder/écouter jusqu’au bout alors que jusque là, il ne l’aurait pas forcément lu avec attention.

5. Pensez tout seul !

Rien de pire que de participer à une réunion uniquement faite d’informations descendantes où les participants font simplement acte de présence.

Alors qu’il existe tellement d’outils et de solutions très faciles pour s’assurer que le message est clair, compris et partagé par tous. Exemple ? Quand vous avez une information à partager à votre équipe, plutôt que de vous lancer dans un Powerpoint que vous aurez mis des heures à préparer, et sur lequel vous allez parler pendant bien 30 minutes, je vous propose une autre approche. Lancez-vous dans un pecha kucha. Le temps de préparation sera plus court pour vous, il vous permettra de bien structurer votre intervention, d’aller à l’essentiel. Ensuite, 6mn40 de présentation attractive pour votre équipe. Puis, en petits groupes, demandez-leur de retranscrire sur une affiche, comme pour la Une d’un journal, ce qu’ils ont retenu de vos messages. Vous aurez ainsi un retour constructif de votre intervention et ils y auront pris part.

Et tout est là. il est indispensable d’associer vos collaborateurs, même dans le simple partage d’informations, pour ne pas que ça rentre par une oreille pour sortir par une autre. Il faut les mobiliser et les solliciter sur ce qu’ils en ont retenu. L’intelligence collective commence déjà là.

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