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Manager FacilitateurMéthodes et outils

Gérer le temps en atelier : Buzzer ou bol tibétain ?

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Gérer le temps en atelier est un des principaux points de vigilance de tous les facilitateurs.

Qu’il se signale tout de suite, celui ou celle qui ne s’est jamais laissé.e déborder par un groupe …

Celui qui n’a pas perdu un milliard de minutes en problèmes techniques, en retards des participants (voire du commanditaire!), ou en discussions à rallonge qu’on n’arrive pas stopper…

L’œil rivé à la montre, le Time Timer sur le bureau, le chrono du téléphone bien actif : nous nous transformons souvent en gardiennes du temps.

Il paraît que ça nous rend un peu psychorigides… OK, on assume ! C’est pour le bien des participants à l’atelier !

Un peu de cadre ne fait de mal à personne.

Donc en tant que facilitateur, nous cadrons le temps, c’est notre job.

Notre rôle consiste notamment à :

  • prévoir le temps : organiser les séquences pour atteindre les objectifs
  • gérer le temps : répartir le temps durant l’atelier en fonction de ce qui se passe réellement (pas toujours conforme à ce qu’on a prévu, bien sûr, sinon c’est pas drôle)
  • signaler le temps: donner des repères clairs aux participants pour qu’ils puissent contribuer au mieux à l’atelier

Cette gestion du temps est d’ailleurs le premier module de notre formation certifiante « Devenir manager facilitateur » .

Donc, étape 1 : prévoir le temps de l’atelier

Souvent dans la phase de cadrage, notre commanditaire (celui qui commande l’atelier, donc), est plus ou moins capable de nous donner une date, une heure de début et une heure de fin (quoique… même pas toujours !). Alors parler de la temporalité des différentes séquences dans l’atelier, c’est un immense pas que nous lui faisons franchir.

Le rôle du facilitateur est donc de « time boxer » les ateliers : de mettre le temps dans des cases, pour anticiper tout ce qui va se passer durant son temps d’intervention.

  • La durée de l’accueil café
  • Celle du discours du commanditaire pour poser les objectifs
  • Les minutes pour le brise glace
  • Le temps de la phase de divergence
  • Celui des phases d’émergence et de convergence
  • Le temps de la déclusion, de la clôture

Dans ce travail préparatoire, il faudra veiller au réalisme des séquences, mais aussi au rythme du groupe, aux rythmes biologiques (ahhhhh le fameux créneau 13h-15h, vive la sieste – digestive…), aux aléas potentiels, au temps de préparation entre deux séquences, aux temps cachés (les consignes, les discussions, les cafés…)

Bref : gérer le temps sen atelier est un vrai travail de dentelle. Il nous arrive de faire des séquentiels minute par minute ici, comme pour un spectacle. Bien sûr, il faut être réaliste : ça ne se passe (presque) jamais comme prévu. Mais cette trame bien préparée permet ensuite d’improviser en toute sécurité !

Nous formons tous nos stagiaires de la formation « Devenir Manager-facilitateur » à réaliser cette dentelle. C’est notre B.A.BA à nous 😉

Ensuite étape 2: gérer le temps

Notre parti pris : nous animons quasi tous nos ateliers à 2. Le binôme nous permet de nous relayer sur les rôles de facilitateur, de gardien du temps, de fournisseur de post-it, de répondre aux questions individuelles, etc.

Pour gérer le temps, nous imprimons tous nos séquentiels, et à chaque séquence nous lançons le chrono qui correspond au temps que nous avons imparti au travail du groupe.

Ainsi, au fur et à mesure de l’atelier, nous re-notons les décalages, le temps perdu, le temps gagné (plus rare). Nous ajustons comme ça en live le déroulé prévu avec une obsession : finir à l’heure sans impacter la qualité du livrable final.

Bref: la gestion du temps est un gros boulot pendant l’atelier.

Enfin étape 3 : signaler le temps

C’est totalement rassurant pour le groupe de savoir où il en est en terme de progression dans son atelier. Et de savoir combien de temps il lui reste pour réaliser le travail qu’on lui a proposé d’accomplir (donner le plus d’idées possibles, en choisir trois, comparer deux propositions, donner un feedback …)

Un cadeau à vous faire vraiment utile pour réussir ça : le time timer, maintenant disponible pour Apple ou Android. Cette horloge permet de visualiser le temps qu’il nous reste, et vous le savez : nous, on adore la visualisation ! Nous l’utilisons surtout pour les prises de parole type discours : les orateurs savent exactement le temps qu’il leur reste (et s’il faut qu’ils se taisent bientôt pour laisser la parole au groupe).

Pour signaler le temps voici quelques idées que nous avons utilisées ou glanées auprès de nos pairs facilitateurs :

  • demander aux gens de lever la main quand ils ont compris qu’ils devaient se taire. Petit à petit, tout le monde lève la main, et le silence arrive
  • frapper dans ses mains. Possible avec un rythme qui attire l’attention
  • un buzzer type klaxon de vélo (celui de Klaxoon est terrible !)
  • un bâton de pluie (un peu plus doux)
  • divers instruments de musique faciles à transporter (maracas…)
  • un gong (il faut pouvoir le transporter aussi, donc un petit gong…)
  • un bol tibétain
  • une musique qu’on identifie dès le début de l’atelier et que les participants reconnaitront comme un signal temporel

En résumé, toute chose qui permet d’attirer l’attention en faisant du bruit, ou en attirant le regard vers le facilitateur qui souhaite prendre la parole pour lancer la suite de l’atelier.

Notre conseil : adapter l’outil au groupe ! Certains vont adorer le buzzer de Klaxoon, d’autres seront chavirés par le bol tibétain, et inversement !

Nous avons facilité des dizaines (des centaines ? oui…) d’ateliers, et essayé plein de méthodes, avec plus ou moins de succès, avant de choisir nos outils préférés. Si tu te lances dans la facilitation, nous pouvons te donner toutes les clés pour trouver ton style de facilitateur, et réussir tes ateliers.

C’est l’objectif de la formation « Devenir Manager facilitateur » , formation certifiante qui allie management et facilitation (et éligible au CPF).

Si tu es intéressé.e, contacte-nous !

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Innover sur la duréeManager FacilitateurMéthodes et outils

Use it or lose it

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Ou comment il existe un lien entre le rugby et la facilitation !

Toute cette réflexion a débuté en regardant le dernier match du tournoi des 6 nations entre la France et l’Angleterre, les Bleus jouant pour gagner leur 10ème Grand Chelem dans ce tournoi !

Les règles au rugby peuvent paraître certes complexes mais, depuis quelques années, les arbitres sont équipés de micro, expliquent aussi leurs décisions en utilisant des gestes clairs.

Une de ces règles est : « Use it or lose it », ou en français dans le texte « utilise-le ou perd-le ».

Lors de ce match, quand j’ai entendu cette phrase, cela a fait écho à un échange avec une stagiaire accueillie en formation quelques jours plus tôt et qui nous disait que cette phrase était un de ses mantras. 

Effectivement, il existe un parallèle intéressant entre le ballon de rugby et la facilitation.

Quand l’arbitre annonce cette règle, il informe le joueur qu’il doit faire quelque chose de sa possession de balle. Sinon, coup de sifflet et son équipe perd le ballon, le redonne à la partie adverse.

Cette notion d’utiliser, de passer à l’action au lieu de perdre l’avantage, c’est un peu comme la pratique de la facilitation.

Soit vous mettez en place des ateliers, des réunions, des pratiques collaboratives apprises, soit vous allez les oublier et ralentir la dynamique de votre équipe ou votre démarche d’innovation managériale.

Un outil de facilitation, ça se pratique !

Et oui, un outil de facilitation, soit il se pratique, il s’utilise, nous pouvons même le challenger, le remodeler, soit il tombe aux oubliettes ! Souvent, quand nous formons des managers, nombreux sont ceux qui nous demandent des outils. Certes ! Nous en partageons plein. Mais pour autant…

Notre premier conseil est clair : il vaut mieux en maîtriser 3, 5, maxi 10 que d’essayer d’en connaître 20.

Et puis, il faut les tester, les expérimenter, les faire vivre. Les adapter.

Un outil n’est toujours qu’un support pour atteindre un objectif. Il sert le but. Et son utilisation n’est donc pas un but en soi.

C’est ainsi que chacun avance petit pas par petit pas dans la maîtrise d’un ou plusieurs outils.

Un outil de facilitation, ça vit !

Cela fait écho au Shu Ha Ri, méthode inspirée des arts martiaux et très connue dans le monde des agilistes. Elle décline en 3 niveaux les apprentissages pour la maitrise d’un outil.

1. J’applique la méthode à la lettre, je me fie à la « notice ».

2. Fort de quelques mises en situation, j’adapte mon outil, j’expérimente des variantes, je le modèle « à ma sauce ».

3. Je le maîtrise tellement que désormais je créé mon propre outil.

Pour en savoir plus sur cette approche, je vous invite à lire cet article sur l’Octo Blog.

Et donc pareil, si nous ne faisons pas évoluer nos pratiques, notre boîte à outils peut s’appauvrir au fil du temps…

En écrivant cet article, je me rends compte qu’il y a des outils très efficaces que je n’ai pas forcément pratiqués récemment et qui ne font plus partis de mes « habitudes ». A tort ! Cet exercice va me permettre de rectifier le tir !

Un exemple : les 6 chapeaux de Bono, outil redoutable pour faire un pas de côté, exprimer différents points de vue et faire évoluer les postures de certaines personnes réfractaires, ou râleuses par exemple.

Je pense aussi à certains brise-glaces mis de côté en raison des contraintes sanitaires et qui vont reprendre leur place comme les présentations chantées.

La facilitation, c’est aussi sportif !

Bon, nous sommes d’accord, nous n’avons pas le capteur accroché dans le dos pour étudier nos déplacements après le match et notre forme physique. Pour autant, animer un atelier, une réunion, une formation, mobiliser les participants, et leur donner envie, ça demande de l’énergie, ça demande une vraie gestion de l’effort et donc une bonne condition physique.

Aussi, dans mes bonnes pratiques, j’ai banni les viennoiseries et autres subtilités lors des pauses. Vive les fruits, secs ou frais ! Tout pour éviter les baisses de régime et garder l’énergie.

Et à plusieurs, on transforme plus d’essais !

La co-animation est en effet très efficace ! C’est vraiment un de nos grands partis-pris. Aussi bien pour les participants que pour nous. Animer à 2 voix permet de varier les rythmes de jeu, de s’adapter en permanence aux réactions et surtout d’enrichir les apports, par des angles de vue différents.

C’est un peu comme le ballon : use it or lose it…

Et vous? Voyez-vous d’autres liens entre le rugby et la facilitation ?

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Notre bibliothèque
Dans la bibliothèqueManager FacilitateurOrganisation personnelle

Biblio La Facilitation : nos livres préférés

par les facilitatrices
par les facilitatrices

Nous vous partageons régulièrement nos conseils lecture lors des conférences, des formations ou des ateliers que nous passons ensemble.

Voici nos 3 références du moment : 

enlightened Carnet de facilitation, l’intelligence collective ne s’improvise pas de Melissa Aldana, Vincent Dromer, Thibaud Gangloff, Geoffrey Guillochin et Yoann Lemeni. Editions Eyrolles

Non, ce n’est pas un énième livre sur la facilitation mais un carnet pour :

– explorer le monde de la facilitation, 

– créer les conditions de l’intelligence collective 

– trouver des outils pour fédérer et tirer le meilleur parti d’un collectif, le rendre réactif, adaptable et efficace. 

enlightened  La boîte à outils de la pensée visuelle de Béatrice Lhuillier et Caroline Tsiang – Edition Dunod

Un guide proposant des outils pour mettre en œuvre la pensée visuelle dans son entreprise, un mode de communication qui associe les mots et les images afin de dynamiser ses messages et de penser différemment.

enlightened  La 25e Heure : comment travailler 1 heure de moins chaque jour, de Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont. Édition Revue et augmentée
Ce petit livre regorge d’astuces très utiles (et faciles à déployer!) pour bien s’organiser, pour gagner du temps dans votre quotidien professionnel, même quand on n’est pas CEO de start-up 😉

Et vous, quels sont vos livres préférés pour optimiser votre quotidien professionnel ?

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Chapeaux de Bono
Manager FacilitateurMéthodes et outils

La méthode des Chapeaux de BONO, pour penser autrement !

par les facilitatrices
par les facilitatrices

La méthode « chapeau de Bono » est absolument géniale pour amener les gens à penser autrement, à sortir de leurs habitudes de raisonnement. Elle permet de mettre en place un processus de pensée latérale, selon les termes du créateur de la méthode, Edward de Bono.

Au lieu de construire son cheminement de pensée de manière didactique, en montant les étapes de la réflexion arguments après arguments, cette méthode permet de prendre plusieurs points de vue, tour à tour.

Il y a 6 points de vue, représentés par des chapeaux de 6 couleurs différentes : bleu, jaune, vert, rouge, noir, et blanc.

Une session débute et se termine par un chapeau bleu, symbole de l’organisation, du déroulement et de la synthèse de l’atelier. Le facilitateur pose un cadre sécurisant et porte généralement ce chapeau tout au long du process, telle un chef d’orchestre.

Il s’assure que tout se déroule selon le plan annoncé et que chacun joue bien le rôle qui lui a été attribué au bon moment. Il annonce les changements d’un mode de pensée au suivant. Il gère le temps et les échanges (non-jugement, écoute…) 

Une fois la problématique énoncée, chacun des participants va analyser la situation et tenter d’y apporter des solutions en éprouvant tour à tour les 6 différents modes de pensée. Tout le groupe « porte » la même couleur de chapeau en même temps. Ce postulat évite les prises de positions virulentes. Il favorise, au contraire, un échange où écoute et respect sont les maîtres mots. 

Comme la méthode Walt Disney de Robert Dilts, la méthode des 6 Chapeaux de Bono peut également être utilisée à titre individuel. pour sortir de votre raisonnement habituel. Elle vous permettra de développer votre créativité et votre capacité d’adaptation.

Précisions sur la signification des 6 couleurs de chapeaux de Bono


– Le chapeau blanc
Représente la neutralité : il permet l’énoncé des éléments à disposition de manière factuelle, impartiale. Il évite toute interprétation des chiffres, données et autres informations.

– Le chapeau rouge
Symbolise l’émotionnel et l’intuition : sentiments, jugements, émotions, ressentis sont exprimés pleinement et sans justification.

– Le chapeau noir
Incarne le pessimisme : risques, limites, freins, obstacles, inconvénients et autres aspects négatifs sont soulevés sans argumentation.

– Le chapeau jaune
Exprime l’optimisme : avantages, opportunités, espoirs, bénéfices, rêves sont exposés.

– Le chapeau vert
Matérialise la créativité : alternatives originales, idées imaginatives, loufoques, abracadabrantes sont formulées sans aucune censure et avec l’énergie caractéristique de l’enthousiasme.

– Le chapeau bleu
Personnifie l’organisation : analyse, synthèse, prise de recul, canalisation des idées, récapitulation, discipline, processus de réflexion qui permet à la séance de se dérouler convenablement et d’atteindre l’objectif fixé.

🤩 Ne dites plus: « Arrêtez de critiquer sans cesse » dites:
« Enlevez votre chapeau noir! » 🤩

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L'état d'esprit du manager facilitateur
En équipeManager Facilitateur

L’état d’esprit du manager facilitateur

par Karine Turcin
par Karine Turcin

Nous rencontrons très souvent des managers absolument convaincus de l’efficacité de l’intelligence collective pour la performance de leur équipe. Des managers qui n’en peuvent plus de leur “solitude de chef”. Ils veulent mobiliser leurs collaborateurs, favoriser l’esprit d’initiative, stimuler leur créativité. Bref, embarquer leur équipe dans un vrai projet collectif. Ils veulent devenir des managers facilitateurs.

Et pourtant ils n’osent pas se jeter à l’eau.

Et quand ils nous demandent une recette miracle, des outils magiques, nous leur répondons : parlons d’abord de votre état d’esprit. Travailler son état d’esprit de manager facilitateur est fondamental pour enclencher une transformation de ses propres pratiques, et celles de toute son équipe. 

Voyons de quel état d’esprit nous souhaitons parler. 

État d’esprit n°1: se débarrasser de ses croyances limitantes

“Je ne suis pas capable de …”, “A chaque fois ça ne marche pas comme je voudrai…”, “ils vont penser que c’est pas sérieux …”, “je ne suis pas prêt parce que je n’ai pas de formation certifiante…”

Vous ne vous sentez pas légitime pour tester de nouvelles pratiques managériales avec votre équipe. Vous pensez que vous n’avez pas assez d’outils de facilitation pour performer. Un doute vous taraude : l’innovation managériale que vous proposez ne sera pas bien perçue par vos collaborateurs. 

Pire : vous souffrez du syndrome de l’imposteur et vous avez ce sentiment désagréable de doute permanent quant à votre légitimité.

Vous avez compris. Le premier pas à faire pour développer votre état d’esprit de manager facilitateur est d’identifier ces croyances limitantes. Ensuite, il faudra les remplacer par des croyances “portantes”, c’est-à-dire des croyances qui vous donneront des ailes ! 

Plus facile à dire qu’à faire ? Il existe des détails assez simples à repérer pour mettre à jour ces croyances qui bloquent votre confiance en vous. Elles sont récurrentes et réapparaissent systématiquement dans des contextes similaires. Elles ne sont pas fondées sur des observations de faits réels et concrets. Enfin, elles enclenchent de la peur et bloquent le passage à l’action.  

Ce travail pour changer son état d’esprit vers la confiance en soi est le premier pas que nous proposons. Nous commençons par accompagner nos stagiaires dans la mise en place de vraies croyances portantes. Nous en parlons dans le module 1 de notre formation “Devenir Manager-Facilitateur”.

État d’esprit n°2: “trouver son pourquoi” et devenir facilitateur

OK, j’avoue, ce titre n’est pas de nous. Si vous vous intéressez au management et au leadership, vous avez sûrement déjà croisé la route de son auteur, Simon Sinek. Son mantra (et le titre d’un de ses livres) est : Trouver son pourquoi afin de découvrir son moteur et celui de son équipe.  

L’état d’esprit du manager facilitateur repose sur cette quête de sens. Trouver votre “pourquoi” vous permettra de vous ancrer solidement dans une vision claire. Vos actions seront ainsi alignées vers un objectif personnel solide. 

Simon Sinek présente sa théorie du Cercle d’or en faisant la différence entre 3 concepts :

  • le pourquoi (la raison d’être, la vocation, l’objectif final)
  • le comment (la méthode, le processus)
  • le quoi (les tâches, les actions, les produits ou services).

Encore un peu obscur ? Voyons un exemple concret !  

Voici notre « pourquoi » au sein de La Facilitation S.A.S. : permettre aux managers de rompre leur solitude de managers et d’engager leurs équipes autour d’un solide projet collectif. Notre “comment” est l’intelligence collective, mobilisée grâce aux postures et aux outils de la facilitation. Et notre “quoi” ce sont (entre autres) nos formations pour devenir manager facilitateur. 

Savoir clairement pourquoi nous nous levons chaque matin, avec un objectif plus grand que nous. Voilà un réel facteur de motivation ! Et c’est aussi un énorme repère pour définir notre plan d’action collectif. Il nous permet de rester soudées devant l’adversité (un malin virus, par exemple …;-)

État d’esprit n°3: ne plus avoir peur de l’échec

Enfin, un troisième élément qui nous semble essentiel pour votre état d’esprit aujourd’hui. Il s’agit de votre attitude face aux échecs, ou plutôt face à la possibilité de se tromper. 

Il n’y a pas d’innovation sans échec ! Personne n’a jamais réussi du premier coup à inventer un truc génial ou à transformer sa vie sans se tromper. 

On ne compte plus les exemples de succès qui ont fini par émerger après des dizaines voire des centaines de tentatives infructueuses. 

Allons voir du côté de Edison : “Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions qui ne fonctionnent pas”

Regardons David Bowie et l’incroyable flop commercial de son premier album, en 1967. 

Ou encore, Steve Jobs, et son parcours hiératique : renvoyé de sa propre entreprise, décrédibilisé par des projets infructueux, il a fini par changer notre monde (si, quand même !).  

L’intelligence collective, c’est la même chose. Si vous n’êtes pas prêt.e à accueillir les regards cyniques des gens dubitatifs lorsque vous dégainez vos post-it et proposez un atelier collaboratif, alors vous n’êtes pas prêt.e … tout court.  

Et donc … Il faut vous préparer. 

Une fois cet état d’esprit acquis, vous serez plus fort.e. Vous pourrez alors motiver et embarquer tout le monde avec vous. 

Chacun a sa référence préférée sur le sujet de la culture de l’échec. La mienne est le livre génialissime de Charles Pépin, Les vertus de l’échec. Une lecture que je vous conseille très chaleureusement pour travailler sur votre peur de vous lancer. 

Alors, avoir le mindset du manager facilitateur, en résumé ?

L’état d’esprit du manager qui souhaite travailler en intelligence collective avec son équipe repose sur 3 idées :

  • Développer sa confiance en soi
  • Trouver le vrai sens profond de ses actions
  • Savoir apprendre de ses échecs et lâcher-prise face à la possibilité de se tromper 

Envie d’en savoir plus ? Nous en parlons sur Youtube dans nos vidéos, et sur LinkedIn avec nos publications régulières.

Suivons-nous 🙂

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Management visuel
Méthodes et outilsVis ma vie de Facilitatrice

Pourquoi avec la team de La Facilitation, nous utilisons du Management Visuel dans nos projets.

par Tiana Castelneau
par Tiana Castelneau

Dans une entreprise, nous sommes envahis d’informations diverses et variées. Il va falloir récolter, trier, sélectionner, synthétiser et structurer cet afflux de données. Nous avons besoin d’identifier toutes les parties prenantes du projet sur lequel nous travaillons. Un projet n’est jamais figé, il va falloir s’adapter aux changements, aux nouveautés, aux échecs… et avoir une vision claire et actualisée de la situation.

Le management visuel vient mettre de la vie dans des tableaux remplis de chiffres et les rapports écrits que personne ne lit.

Il inclut différentes techniques de facilitation graphique, des cartes heuristiques (cartes conceptuelles ou mind mapping), des fresques de storytelling ou autres modélisation de réunions en grand format.  Nous utilisons également de l’affichage à base de couleurs, de phrases courtes, des dessins simples, des pictos et nos indispensables notes autocollantes (post-it) carrées ou rectangles au format A5. C’est le fait qu’elles soient si facilement maniables et repositionnables, qui en font pour nous, une unité de travail indispensable. 

Le management visuel vous assure une circulation plus rapide des informations. Nos cerveaux traitent plus vite les images que le texte.

La coordination des différents acteurs est facilitée par l’affichage de cartes grand format, nous montrant par exemple, l’organigramme et le périmètre d’actions de chaque personne. Le management visuel pose un cadre et vous montre les différentes idées et les points de vue du groupe. Si les visuels de travail sont co-construits, ils suscitent de l’engagement. Les visuels grand format peuvent aussi vous montrer les problèmes à traiter, car il n’y a que quand on les voit, que l’on y croit. Nous pouvons à ce moment-là, mettre en place des actions, pour les résoudre. Les couleurs constituent aussi un bon moyen de capter l’attention, de véhiculer un message, et de susciter une réaction émotionnelle. Ce qui activera notre mémoire. Il est important de se souvenir de nos bases de travail pour imaginer la suite.

Exemple avec l’outil Kanban

Le Kanban permet de visualiser simplement, l’avancement d’un projet à travers des colonnes à remplir. C’est une des nombreuses représentations visuelles, des actions à faire par chaque personne, impliquée dans un projet. Il existe des centaines d’outils visuels que nous déployons suivant le contexte de chaque missions. 

Pour résumé, le management visuel va rendre les tenants et les aboutissants d’un projet, VISIBLES.

Il faut accepter la forme de transparence que cela implique pour l’entreprise.
Il s’agit simplement de rendre l’information accessible à tous, du Top Management à l’ensemble des collaborateurs, sans cacher les problèmes ou des informations gênantes.

D’où l’expression: Je vois, j’ai compris! 
Et la deuxième partie que nous rajoutons à l’envie, dans nos accompagnements professionnels, c’est:  Et je fais avec conviction, si je me sens en confiance.
Cette partie porte un nom, ça s’appelle de LA FACILITATION !

En conclusion, c’est bien l’alliance des techniques de facilitation et des techniques visuelles, qui va décupler l’efficacité des actions menées en entreprise.

Le managent visuel apporte la simplification et la compréhension de tous les paramètres d’un projet. Par conséquent, il permet donc aux équipes de se l’approprier rapidement et de s’engager durablement dans sa réalisation et son succès!

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BusinessEn équipeMéthodes et outils

Serious game : focus sur la cubification

par Solenne Muret
par Solenne Muret

Nous l’avons testé pour vous et ça marche ! Voici un serious game génial à utiliser sans modération, seul ou en grand nombre, pour trouver de nouvelles idées : la CUBIFICATION !! Alors je vous raconte …  

La cubification, un casse-tête revisité

Cette méthode a été créée par Hélène Michel, Game designer et professeur en management de l’innovation à Grenoble Ecole de Management.  Sa recette ? Associer le Rubik’s Cube et le storytelling. Déjà testée et approuvée par de nombreuses entreprises telles que MAPED, Somfy, Cap Gemini ou encore la Bibliothèque Nationale de France, la cubification est une méthode originale, très opérationnelle et facile à mettre en œuvre.

Le principe : 6 faces, 54 idées, un million de possibilités!

Ce jeu associe à la fois le rubik’s cube et le story telling. Il se décompose en 2 temps :

  1. La création du modèle, ou concrètement, le remplissage du cube : 6 faces correspondant à 6 éléments constitutifs de la future proposition d’idée : l’utilisateur, le lieu, la ressource, le game changer, l’avantage et le modèle de revenu.
  2.  La génération d’idées : l’équipe mélange le cube pour combiner les 6 dimensions du modèle et faire émerger une ou plusieurs propositions, plus ou moins disruptives. Proposition qu’elle va présenter à l’ensemble du groupe en racontant une histoire.

Le but du jeu : laisser libre cours à son imagination pour raconter une histoire sur la base des éléments retenus grâce au hasard.

Ici pas de gagnant ou de perdant. Le but est que chaque équipe présente ses contes d’innovation, que les autres participants enrichissent les scénarios ou éventuellement rebondissent sur des premières idées pour créer de nouvelles histoires. C’est vraiment un jeu collaboratif où tout le monde gagne car tout le monde est doté d’un cerveau et peut donc proposer des éléments constitutifs de l’histoire.

A la fin? Riches de toutes les propositions de contes, le groupe priorise selon des critères qui sont aussi définis collectivement (coup de coeur, niveau de disruption, faisabilité à court terme, investissement financier…).

Mais alors dans quels contextes utiliser ce serious game ?

Les terrains de jeux sont multiples et dépendent à la fois du nombre de joueurs et du niveau d’avancement du projet.

Entrepreneur ? Vous souhaitez créer et enrichir votre première offre ? Jouez !

Dirigeant / Manager ? Vous souhaitez développer l’offre de votre entreprise pour explorer de nouveaux marchés, innover pour saisir de nouvelles opportunités ? Jouez !

Chef de projet ? Vous souhaitez mettre en action votre équipe, favoriser sa créativité, développer son agilité pour faire émerger de nouveaux angles de vue ? Jouez !

Consultants ? Vous accompagner des groupes de travail pour repenser la stratégie d’entreprise ? Jouez !

En reconversion ? Vous souhaitez imaginer de nouvelles trajectoires pour votre carrière professionnelle ? Jouez !

Cette approche permet de produire en un temps record, un maximum d’idées qui seront ensuite enrichies, modélisées, prototypées mais surtout testées auprès des utilisateurs avant d’être concrètement développées.

Pour répondre à quels objectifs ? Pour accueillir de nouveaux modes de management, pour innover, expérimenter de nouvelles approches de créativité mais surtout, résoudre de manière ludique de vraies problématiques !

Car oui, tout le monde est créatif.

Comme disait Einstein, la créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse….

Envie d’expérimenter ? Rdv à la Fabrique du Changement à Bordeaux le 28 mai prochain https://www.lafabriqueduchangement.events/bordeaux/

En savoir  + : TEDx – Sur le chemin de la confiance

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